Soboleco, la filiale locale du groupe français, a doublé sa capacité de production d’eau en bouteille. Un dynamisme de rigueur pour pouvoir résister à la concurrence d’un nouvel acteur très ambitieux.
La filiale de Castel, Solibra, ne compte pas plier face à son nouveau concurrent sur le marché ivoirien, Brassivoire. Et la guerre entre les deux brasseurs se livre à coups de panneaux publicitaires.
Marque réputée reconnaissable entre toutes, la Celtia domine largement le marché de la bière en Tunisie et profite à plein de l’explosion de la demande. Enquête sur un label devenu au fil du temps partie intégrante de la tunisianité.
Si les sondages constituent aujourd’hui l’emblème de Sigma Conseil, les études marketing en sont le cœur de métier historique. Son patron, Hassen Zargouni analyse pour JA le positionnement et les atouts de Celtia
Entre provocations et coups d’éclat, le bras de fer se durcit entre les deux géants. S’ils restent partenaires, la stratégie d’expansion et la soif d’indépendance du français sur le continent irritent son allié américain.
En rachetant les uniques brasseries africaines de Carlsberg, au Malawi, le groupe français Castel, leader en Afrique francophone, a mis un pied dans une région où il est jusqu’ici peu présent, mais a aussi raflé une nouvelle licence sur les boissons Coca-Cola.
La création du principal embouteilleur africain de Coca-Cola avait été annoncée fin 2014, par le regroupement d’une partie des activités africaines dans les boissons (hors alcool) de SABMiller, de The Coca-Cola Company, et de GFI.
La filiale du groupe Castel enregistre un résultat net de 18,8 milliards de F CFA, pour un chiffre d’affaires consolidé de 346,2 milliards de CFA (527,7 millions d’euros) à la fin 2015. Tout en demeurant le leader du marché brassicole camerounais, ses parts de marché continuent de reculer sur ses différents segments.
Face à la montée en puissance de nouveaux adversaires, le géant américain cherche à renforcer sa marque leader et à diversifier son portefeuille. En jeu : sa place de numéro un du marché africain.
Face à l’effondrement du cours de l’or blanc, le producteur français a dû retarder son plan d’investissement… et apprendre à se diversifier, notamment dans l’alimentation animale.
Pour diversifier ses revenus, le français Somdiaa (groupe Castel) compte développer une activité avicole au Cameroun, en partenariat avec son compatriote Avril, a appris « Jeune Afrique ».
De Tunis à Luanda, le seul vrai géant de la Françafrique règne sur le marché de la bière presque sans partage. Et à 89 ans, son patron continue de ferrailler contre ses concurrents et d’enchaîner les conquêtes. Enquête et entretien exclusif.
À 89 ans, le dirigeant du groupe Castel possède un empire dans le domaine de la bière, basé essentiellement en Afrique francophone. Qui sont ceux qui composent son entourage ? Tour d’horizon.
En complément de l’enquête exclusive sur le groupe Castel publiée dans le magazine « Jeune Afrique » cette semaine, découvrez une infographie sur les implantations et l’offre du groupe français en Afrique.
Afin d’enrayer la percée de son concurrent Source du Pays sur ce marché convoité, la filiale du groupe Castel a mis en service une nouvelle chaîne d’embouteillage, le 27 novembre à Garoua.
Grâce au rachat prévu de SABMiller, le numéro un mondial de la bière va devenir du même coup le leader sur un continent dont il était jusqu’alors totalement absent.
Leader au Nigeria, au Rwanda ou au Congo, le brasseur néerlandais espère bien s’imposer plus largement. En s’alliant avec CFAO à Abidjan, le numéro trois mondial s’attaque à nouveau à un bastion de Castel.
La mousse n’a finalement pas pris. Le festival promu par la société Brasseries du Maroc, censé être une première au Maroc, vient d’être interdit par les autorités de Casablanca.
Dans un contexte morose, le producteur de bières et de sodas a multiplié par deux son résultat net en cinq ans. Les analystes sont unanimes : c’est une valeur sûre.
Lancée en 2013, la filiale d’Eurofind avait rapidement fait vaciller le groupe français, leader de la bière en Côte d’Ivoire. Mais deux ans et quelques difficultés plus tard, elle a été rachetée par son grand rival.
Des petites bouteilles de gin, de vodka ou de whisky, produites localement et vendues environ 1 euro. C’est par ce biais que le groupe français veut rattraper son retard sur le continent.
Moins de deux ans après leur arrivée sur le marché de la bière en Côte d’Ivoire, Les Brasseries ivoiriennes (LBI) viennent d’être rachetées par le groupe BGI, propriété de Pierre Castel, a appris « Jeune Afrique ».
Exclusif : Selon les informations de « Jeune Afrique », Advens, actionnaire majoritaire de l’huilier sénégalais Suneor, et le Groupe Avril (ex Sofiproteol) ont signé le 13 février dernier un protocole d’accord en vue de la cession de l’activité trituration de Suneor. Un nouveau leader de l’arachide sénégalais devrait naître sous le nom de Suneol.
Le producteur d’huile a planté quelque 20 000 hectares de tournesol au Maroc depuis son entrée en février 2012 au capital de Lesieur Cristal, le leader du secteur dans le royaume. Sofiprotéol vise 50 000 hectares avant 2020.
Le résultat net de Brasseries du Cameroun, la filiale du groupe Castel, connaît une baisse cumulée de 18,2 milliards de F CFA (environ 27,7 millions d’euros) sur les deux derniers exercices. Le chiffre d’affaires par contre progresse en 2013, en dépit d’une concurrence agressive et d’un recul des parts de marché.
Après 25 millions d’euros d’investissement, Castel, le géant de la bière, sort sa première cuvée de vin éthiopien. L’activité pourrait rapidement s’avérer rentable : un groupe chinois a déjà réservé 300 000 bouteilles.