Grâce à sa diversification et au dynamisme de son secteur privé, l’économie semble pouvoir éviter la crise. Mais il faut encore développer son industrialisation.
L’agronome français Armel François a remplacé au pied levé André Fotso à la présidence du Groupement interpatronal du Cameroun, dont les 250 membres représentent près de 70% du PIB.
Lors de sa visite en Centrafrique, en Ouganda et à Maurice fin janvier, la directrice générale du FMI a analysé la santé « des Afriques » et mis en avant la lutte contre les inégalités. Une nécessité pour l’économie planétaire et une manière de redorer l’image du Fonds sur le continent.
L’Équato-Guinéen avait pris la tête d’une banque centrale en pleine déroute. Il la quitte sept ans plus tard, alors qu’elle est largement bénéficiaire. Pour Jeune Afrique, il dresse son bilan et évoque les chantiers à venir dans un contexte de crise économique généralisée.
Estimant la situation macro économique et financière de la Communauté économique et monétaire des États d’Afrique centrale (Cemac) suffisamment préoccupante, le président camerounais Paul Biya a organisé, le 23 décembre, une conférence extraordinaire de cette organisation sous-régionale appartenant à la zone franc.
Pris dans une croissance atone, les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire des États d’Afrique centrale (Cemac), réunis à Yaoundé en sommet extraordinaire jeudi et vendredi, sont convenus « d’ouvrir et de conclure à brève échéance des négociations avec le FMI ». Une dévaluation du CFA est en revanche écartée.
Les chiffres de croissance 2016 pour l’Afrique subsaharienne font l’objet d’une attention considérable : 1,6% pour l’édition d’octobre du magazine Africa Pulse de la Banque mondiale, 1,4% pour les Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international (FMI).
Sa nomination officielle n’est plus qu’une formalité : le Tchadien prendra la tête de la Banque des États de l’Afrique centrale en janvier 2017, pour le plus grand plaisir d’Idriss Déby Itno.
Les Etats d’Afrique centrale, qui traversent une mauvaise passe économique, ont réaffirmé samedi leur volonté d’accélérer les négociations en vue d’un accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne (UE) au cours d’un sommet à Malabo en Guinée-Equatoriale.
On l’attendait après la présidentielle gabonaise du 27 août, mais le sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cemac se tiendra, selon nos informations, le 30 juillet, à Malabo.
Alors que le cours du baril stagne au plus bas, la Banque centrale de la Cemac multiplie les mesures exceptionnelles pour venir en aide aux États membres, très dépendants du pétrole. « Jeune Afrique » fait le bilan.
Cela fait des années que les Bourses de Douala et de Libreville se concurrencent… sans qu’aucune des deux ne décolle. Le cabinet Roland Berger a été mandaté pour plancher sur le sujet. En exclusivité, J.A. décrypte ses conclusions.
En seulement trois ans, le marocain Banque populaire a rattrapé ses concurrents en Afrique de l’Ouest et dépassé Société générale. Et le pilote de cette expansion n’entend pas lever le pied.
En matière de gouvernance ou d’économie, les pays d’Afrique centrale se font distancer par le reste du continent, et notamment par ceux d’Afrique occidentale.
Les critiques se multiplient contre la monnaie de la Cemac et de l’UEMOA. Le 2 octobre, à Paris, la révision de l’accord qui lie leurs quatorze pays membres à l’euro et à la France sera au cœur du sommet de la zone franc.
La chute du prix du baril a enrayé le moteur de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Sa croissance pour 2015 devrait se situer bien en dessous des espérances. Et ses États membres, dans une situation financière préoccupante, mettent un frein à leurs grands projets.
La Cemac va rétablir d’ici un mois son siège dans la capitale centrafricaine, à la suite de l’accord de démobilisation des milices conclu dimanche dernier.
Selon le Fonds monétaire international, la croissance économique devrait se situer à 2,2 % en 2015, contre 4,6 % l’année dernière, dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), en raison de la chute des cours du pétrole et de la baisse des investissements publics.
La croissance devrait s’établir à 4,2% en 2015, contre 4,4% l’année écoulée, estime la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Mais les déficits jumeaux s’accroissent fortement.
La Banque des États de l’Afrique centrale a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour la zone de 5,6 % à 4,9 % en 2014. Les déficits des comptes publics et l’inflation se sont également aggravés.
La Banque des États de l’Afrique centrale a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour la région Cemac de 6,1 % à 5,7 % en 2014. Une décision qui reflète le recul des activités pétrolières. Le taux directeur de la BEAC reste lui inchangé à 2,95 %, après trois baisses successives en un an.
Gabegie administrative, projets en suspens, scandales financiers et rivalités politiques affaiblissent une organisation régionale dont les membres ne parviennent pas à définir une politique commune. On est loin des lendemains qui chantent…
Frontières tantôt ouvertes tantôt fermées, Bakchichs, barrages, paranoïa sécuritaire… La traversée des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) relève toujours du parcours du combattant.
Installée dans le nord Cameroun et financée par les pays de la Cemac, l’École d’hôtellerie et de tourisme offre une formation complète à ses pensionnaires. Et fait recette.
A priori, le club des six pays membres de la Cemac a tout pour réussir : une monnaie unique, une union douanière, des règles de convergence budgétaire… Et pourtant, ses échanges commerciaux restent faiblards.