Nathalie Alquier prend la direction de la filiale du français Danone, une année après la campagne de boycott de ses produits. Si le groupe a vu ses ventes se redresser, une partie de son ancienne clientèle continue de le bouder.
Plus de quatre mois après le lancement de la campagne de boycott qui a visé trois marques au Maroc, dont Centrale Danone, l’entreprise a annoncé le 5 septembre une baisse du prix du lait dans les rayons. Objectif : retrouver les volumes des ventes perdues.
L’entreprise Centrale Danone a beaucoup souffert du mouvement de boycott qui dure depuis six semaines. Son chiffre d’affaires et son résultat net ont pris un coup pour cette première partie de saison.
Après l’annonce par Centrale Danone d’une réduction conséquente de ses achats, en conséquence du boycott que subit l’entreprise depuis plus d’un mois, le gouvernement a appelé à l’arrêt du boycott.
Selon les informations de Jeune Afrique, une petite équipe de la filiale marocaine du géant mondial des produits laitiers était en opération prospection au Kenya, la semaine passée — pays dans lequel Danone est également actionnaire de Brookside, le numéro un des produits laitiers en Afrique de l’Est. Preuve que Danone cherche des synergies entre ses filiales africaines.
Le géant français des produits laitiers a acquis 21,75 % supplémentaires du capital de Centrale laitière auprès de SNI, le holding royal marocain. Ce dernier souhaite se désengager de ses participations matures dans l’agroalimentaire.
La multinationale française Danone porte sa participation dans Centrale Laitière à 67% en acquérant une partie des actions détenues par SNI. Pour 550 millions d’euros.
En 2011, le groupe marocain Centrale laitière a conforté sa première place. Toutefois, ses marges se détériorent. Résultat, au Maroc, la Bourse de Casablanca boude le titre.