Dans un environnement économique complexe, les opérateurs internationaux continuent d’investir sur le continent. Mais le risque politique, l’envolée des coûts de construction et la hausse des taux d’intérêt freinent les ardeurs, en particulier dans le domaine des infrastructures. Les industriels jouent de leur coté la carte de la valeur ajoutée locale.
La modernisation des infrastructures s’accélère et tire la croissance béninoise. Porte d’entrée naturelle vers le Niger, le pays espère aussi renforcer sa part de marché au Burkina Faso, où son concurrent Lomé domine.
Futur quartier d’affaires sur le littoral de Libreville la Baie des rois est l’un des rares chantiers d’infrastructures que l’État maintient dans ses priorités. Un projet qui fascine autant qu’il irrite.
Le Port autonome d’Abidjan veut rattraper son retard pour rester compétitif face à ses concurrents du golfe de Guinée, qui se sont déjà modernisés et agrandis, comme Tema, Lomé, ou même Kribi.
Des voies de contournement de la capitale à la liaison ferroviaire avec le Ghana, en passant par l’autoroute Ouaga-Abidjan, les chantiers pour améliorer les transports n’ont jamais été aussi nombreux au Burkina Faso.