Ancien ministre des Mines de la RDC, Willy Kitobo Samsoni estime que l’État ne fait plus assez d’efforts pour mettre en œuvre les réformes entamées et déplore le « bradage » des ressources du pays.
Alors que les cours du minerai explosent, portés par une transition énergétique gourmande en cuivre, les équilibres mondiaux de production se redessinent.
Jamais Pékin n’avait investi à ce point sur le continent africain, devenu un véritable laboratoire de ses ambitions internationales. Et l’Afrique apprécie ce partenaire non interventionniste qui lui apporte financements et infrastructures. Système gagnant-gagnant ? Le débat est lancé.
Dans une récente instruction ministérielle, les autorités congolaises prient huit sociétés minières de déménager leur siège de Lubumbashi (Haut-Katanga) à Kolwezi ( dans le Lualaba voisin), sur fond de recettes fiscales minières contestées.
Fusions-acquisitions, rachats et participations massives dans des projets d’exploitation… Pékin exhorte les groupes miniers à renforcer leurs positions en Afrique pour assurer son approvisionnement en métaux.