Longtemps optimistes sur la résilience de leur modèle en Afrique, les producteurs de cuivre, cobalt, bauxite et fer liés à Pékin sont plus prudents. Le soutien du géant asiatique sera-t-il à la hauteur ?
Alors que l’offre proposée par les premiers producteurs mondiaux de fer est en baisse, le minerai a atteint son plus haut niveau depuis cinq ans, une situation favorable au continent africain, où les compagnies minières relancent petit à petit des projets.
Si la production de bauxite en Guinée explose grâce à la présence de nouveaux acteurs, celle de l’or stagne, et le gouvernement doit encore débloquer le mégaprojet de fer de Simandou.
D’ici à deux semaines, Abdoulaye Magassouba, ministre guinéen des Mines, pourrait mettre sa menace à exécution et retirer de manière unilatérale le permis d’exploitation du mont Simandou – le plus grand gisement de fer du continent – au groupe Rio Tinto.
S’il s’est engagé à racheter les parts de Rio Tinto sur le mont Simandou, le groupe chinois ralentit le mouvement. En attendant des jours meilleurs sur le marché du fer…
Le Serious Fraud Office (SFO), chargé de lutter contre la délinquance financière au Royaume-Uni, a annoncé dans un communiqué publié lundi le lancement d’une enquête sur des faits présumés de corruption concernant les activités du groupes Rio Tinto, de ses employés et d’ « autres associés » en Guinée.
En plaçant ses apôtres de la transparence au plus près du cabinet présidentiel de la Guinée, George Soros a écarté un de ses ennemis jurés. Une stratégie bien rodée dont Jeune Afrique dévoile les coulisses.
Le groupe chinois Chinalco a demandé à la Guinée de lui octroyer, sans appel d’offres, les blocs 1 et 2 de l’immense gisement de fer de Simandou, a révélé Reuters lundi 15 mai.
Fusions-acquisitions, rachats et participations massives dans des projets d’exploitation… Pékin exhorte les groupes miniers à renforcer leurs positions en Afrique pour assurer son approvisionnement en métaux.