Contraint par l’Organisation maritime internationale (OMI) de présenter un bilan carbone neutre en 2050, le secteur du transport maritime a mis le cap sur sa transition énergétique. Une véritable révolution, qui aura des conséquences sur le commerce mondial.
Les lignes annoncées par l’armateur français lui permettent d’étendre sa présence sur la côte ouest du continent. L’armateur français qui a racheté Bolloré Logistics en mars dernier, inscrit ces changements dans le cadre de sa politique d’amélioration de ses offres de services à destination de l’Afrique.
Ceva Logistics a passé ces dernières années à densifier son réseau à travers le monde, et plus particulièrement en Afrique, où l’opérateur nourrit d’importantes ambitions, selon son directeur général.
La fermeture de ses lignes vers le Niger, le Mali, le Burkina Faso et Israël a pesé sur la compagnie française, au dernier trimestre 2023, sans l’empêcher de réaliser « le chiffre d’affaires le plus élevé de son histoire ».
PDG et fondateur du champion sénégalais Patisen depuis plus de quarante ans, l’homme d’affaires passe le relais au holding royal marocain Al Mada. Une nouvelle page pour le groupe dont l’objectif est de s’imposer comme « leader de l’agroalimentaire de Dakar à Djibouti ».
Le président d’Africa Global Logistics (AGL), anciennement Bolloré Transport & Logistics (BTL), revient sur les évolutions de ces derniers mois au sein de l’entreprise, notamment dans les secteurs portuaire et maritime.
Si le groupe Bolloré tourne définitivement la page du transport et de la logistique, après la vente de Bolloré Transport & Logistics (BTL) à CMA CGM, ce dernier prend une tout autre dimension, en Afrique… et ailleurs.
L’armateur français a émis une offre d’achat pour les activités logistiques de son compatriote, valorisant celles-ci 5 milliards d’euros. Une promesse d’achat devrait être émise autour du 8 mai.
L’acquisition de Bolloré Africa Logistics par MSC pour 5,7 milliards d’euros constitue, tous secteurs confondus, la transaction de 2022 qui a le plus marqué notre classement des 500 Champions africains.
Si le secteur portuaire redresse la tête, les compagnies aériennes n’ont pas encore fini de payer les dommages liés à la crise sanitaire comme le montre notre classement 2023.
Avant son départ, le groupe a livré de nouvelles installations portuaires et aéroportuaires dans la capitale économique ivoirienne, appelée à devenir la plateforme multimodale de la sous-région.
La compagnie franco-hollandaise et le logisticien français s’associent dans le secteur du fret aérien. Une alliance qui doit permettre aux deux sociétés de se mesurer aux leaders mondiaux.
Invités à un dîner de gala offert par la première dame Dominique Ouattara, les grands groupes français ont profité de leur présence à Abidjan pour relancer des projets d’envergure.
L’armateur français, dont les bénéfices ont explosé avec la hausse des prix du fret, veut passer à la vitesse supérieure sur la façade Atlantique du continent.
Les groupes portuaires internationaux ont de l’ambition mais sont encore peu présents dans les terminaux à conteneurs d’Afrique, dominés par une minorité d’opérateurs. Voici en infographie ce qu’il faut savoir des acteurs les plus puissants qui restent aux manettes des ports du continent.
La crise diplomatique entre Rabat et Madrid autour du Sahara permet l’émergence d’un flux logistique de Marseille à Tanger, dont le français La Méridionale et l’italien GNV entendent tirer parti.
Attributions contestées, ruptures de contrat, relations houleuses… Les différends se multiplient autour des ports, entraînant parfois un gel des investissements et des performances dégradées. Sortir de cette logique est urgent.
La construction de nouveaux grands ports se fait rare, mais les leaders mondiaux du secteur ne délaissent pas l’Afrique – de l’Égypte au Nigeria en passant par le Cameroun et l’Angola – pour autant. Ils cherchent désormais des projets efficaces de taille plus modeste.
De Tanger Med à Djibouti, de grands progrès ont été accomplis dans l’efficacité des ports africains, relève Amaury de Féligonde (Okan Partners). Mais de la desserte de l’hinterland à la simplification des procédures, beaucoup reste encore à faire.
Le récent rachat d’AMI Worldwide par la filiale de l’armateur français CMA CGM lui permet de se positionner comme un acteur de premier plan sur le continent. Rencontre avec son directeur général, Mathieu Friedberg.
Les installations libanaises de l’armateur français, dont le fondateur Jacques Saadé était né à Beyrouth en 1937, et qui assure 30 % des volumes du port libanais, ont été très touchées par les explosions.
Depuis la reprise des actifs de Necotrans en 2017, le groupe monégasque (MRG), présent dans la logistique, les mines et l’agribusiness, s’est emparé d’une pléthore de terminaux en Europe et en Chine, qu’il souhaite connecter à ses infrastructures africaines.
Déjà lourdement endetté, l’armateur français est frappé de plein fouet par le ralentissement de son activité du fait de la pandémie. Mais il peut compter sur le soutien de Paris…
Le vétuste port malgache – dont les derniers travaux d’envergure datent de 1929 – accélère la modernisation de ses infrastructures afin de jouer un rôle de plateforme de redistribution des marchandises à l’échelle de la région.
Il s’agit de 800 hectares au Nigeria, partie prenante du projet chinois de Nouvelle route de la soie, où le français CMA CGM est sous-concessionnaire du futur terminal à conteneurs.
Déjà incontournable en Afrique de l’Ouest, la compagnie française pilotée par Rodolphe Saadé, avec le rachat de Ceva, est en passe de se transformer en groupe intégré sur mer et sur terre.
Le groupe français Bolloré inaugure en septembre son aérohub. Cette plafeforme doit lui faire prendre une longueur d’avance sur ses concurrents, CMA CGM et Sea-Invest.