Si un nouveau ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, a été nommé début février, la diplomatie tunisienne reste étrangement discrète, notamment vis-à-vis du reste du continent. Et pour cause : de nombreux postes d’ambassadeurs ne sont tout simplement pas pourvus.
Africaine, la Tunisie ? Les propos polémiques que son président, Kaïs Saïed, a tenus le 21 février ont pu semer le doute. Sa géographie, son histoire, sa culture et ses valeurs disent pourtant, et sans équivoque, son africanité.
Selon Ibrahim Assane Mayaki, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) aura des retombées positives sur le développement des échanges agricoles continentaux.
Diversification tous azimuts des partenaires commerciaux de la Tunisie. Huit jours après avoir rejoint l’initiative chinoise de « la nouvelle route de la soie », le pays est devenu membre le 18 juillet du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa).
Programmé pour débuter ce 1er juin, le sommet des pays membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe a été reporté in extremis en juillet, et se tiendra à Lusaka, au lieu de Bujumbura. Les autorités burundaises, elles, avaient continué à se préparer malgré la délocalisation du rendez-vous.
L’initiative AfroChampion, qui soutient « le développement des champions économiques africains », a annoncé la création du Club AfroChampions, décrit comme « une nouvelle plateforme d’échanges mobilisant les multinationales africaines afin d’accélérer l’intégration économique du continent ». L’objectif est notamment de faire une série de recommandations à l’Union africaine pour la mise en place de la Zone de libre-échange continentale.
Un marché local étroit, une Union du Maghreb arabe (UMA) moribonde, une crise économique en Europe et des difficultés pour s’amarrer aux marchés de l’Afrique subsaharienne ont conduit la Tunisie à élargir son horizon
La Tunisie rejoindra officiellement le marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa, de l’anglais « Common Market of East and Southern Africa ») en octobre 2017. Mais qu’implique plus exactement cette adhésion ?
Réunis à Djibouti les 21 et 22 octobre, les ministres des Transports et des Infrastructures du Marché commun de l’Afrique australe et orientale (Comesa) ont entériné des avancées majeures dans le domaine du transport, des technologies de l’information et de la communication ainsi que dans le domaine de l’énergie électrique.
Les avocats Mohamed Abayazid et Romain Battajon vont proposer la mise en place d’un droit des affaires harmonisé, inspiré de l’Ohada, aux institutions du marché commun d’Afrique australe et orientale (Comesa).
Cedeao, CEEAC, SADC, UMA… Le continent ne manque pas d’organisations régionales. Qui sont-elles ? Qui en fait partie ? Quels sont leurs points forts ? Leurs points faibles ? Plongée au pays des acronymes.
Le président zimbabwéen Robert Mugabe a lancé dimanche l’union douanière du Comesa, le Marché commun d’Afrique du Sud et de l’Est, et a appelé les investisseurs internationaux à travailler avec ses 19 pays membres.