Difficultés logistiques, projets en suspens et lourdes pertes… Malgré les obstacles, la Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf), unique producteur de sucre du pays, entend doubler sa production annuelle.
Changement de nom, nouvel état-major musclé, stratégie précise… Rappelé à sa tête il y a un an pour la sauver du gouffre, le fondateur du groupe BGFI a déjà transformé radicalement la principale organisation patronale du pays.
Hausse de la production de manganèse, relance du mégagisement de fer de Belinga, interdiction d’exporter l’or brut… Les revenus du sous-sol gabonais ont de quoi compenser le déclin des hydrocarbures. Mais les obstacles sont encore nombreux pour qu’ils soient mieux valorisés.
Les entreprises minières de RDC ne cessent de gagner des places dans notre classement régional des Champions africains. Elles sont désormais trois dans le Top 10, dont une à la première place, contre aucune il y a à peine cinq ans.
Un an après la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation, la croissance reste timide et largement dépendante de la production et des cours du brut. Toutefois, la dynamique et les changements structurels sont là. Et ils devraient s’accentuer en 2023. Décryptage.
Le conseil d’administration de la Comilog a décidé de confier les rênes de la multinationale à cet ex-adjoint du directeur général. Docteur en mécanique des fluides de l’université des Trois-Rivières, au Québec, ce Gabonais a passé l’ensemble de sa carrière au sein de la filiale du groupe français Eramet.
Le bal des prétendants fait rage autour des mines de manganèse au Gabon. Cette richesse des sols attire les entreprises, qui se sont multipliées sur le terrain depuis 2010.
Au Gabon, la filiale du métallurgiste français Eramet multiplie les cessions à la suite du plan de redressement de sa maison mère et poursuit sa stratégie de montée en gamme dans le traitement du manganèse.
En difficulté, Eramet, la maison mère du minier, gèle ses investissements. L’exploitation de cet important gisement polymétallique devient
donc incertaine. Mais le groupe reste optimiste pour sa filière manganèse.
Vingt-quatre ans après la catastrophe ferroviaire qui les a laissés sans emploi, les cheminots de la Comilog, filiale du groupe français Eramet, pourraient bientôt être indemnisés. Récit d’un interminable combat judiciaire entre deux continents.
Le président gabonais Ali Bongo Odimba a inauguré le 12 juin la première usine de transformation du minerai de manganèse du pays. Le complexe industriel, situé à Moanda, a nécessité près de 150 milliards de F CFA (228,67 millions d’euros) d’investissements.
Le Gabon a transféré la gestion de sa participation de 28,45 % dans le capital de l’entreprise minière Comilog, filiale du français Eramet, à la Société équatoriale des mines (SEM), une entreprise de droit privé – mais dont l’unique propriétaire est l’État gabonais.
Le groupe minier françaisEramet a publié des résultats financiers en baisse en raison d’un incident technique qui a pénalisé sa production de manganèse au Gabon, mais aussi à cause du contexte économique difficile marqué par la baisse du cours des minerais produits par le groupe.
Nouveau code minier, nouveaux gisements, nouveaux partenaires… Le Gabon s’organise pour exploiter son sous-sol avec pragmatisme. Sous l’oeil vigilant de la société civile.