Saisi en juin 2020 dans le cadre du litige qui l’oppose à la société Commisimpex, l’avion présidentiel congolais va être mis en vente le 3 octobre prochain à Bordeaux.
Énième rebondissement dans le combat de tranchées judiciaire qui oppose depuis 22 ans le richissime entrepreneur libanais Mohsen Hojeij, patron de Commisimpex, à l’État congolais.
Suite à l’article de Jeune Afrique annonçant la validation par le conseil d’administration du FMI d’un programme d’aide à destination du Congo-Brazzaville, l’avocate de la République du Congo, Simone Bernard-Dupré, a tenu à apporter des précisions.
Pour les avocats de la société Commisimpex, en conflit depuis près de trente ans avec la République du Congo, le FMI doit exiger de Brazzaville une avancée dans le règlement du litige qui les oppose, comme elle l’a fait vis-à-vis d’autres créanciers du pays, notamment la Chine et les sociétés pétrolières Glencore et Trafigura.
Alors que la cour d’appel de Paris a invalidé la saisie des comptes de la mission diplomatique du Congo en France, elle a en revanche validé des saisies auprès d’entreprises françaises actives à Brazzaville, au profit de Commisimpex.