En Guinée, au Burkina Faso et au Mali, les fortunes sont diverses pour les miniers à la suite des coups d’État qui se sont succédé dans la région. Et c’est plutôt l’inquiétude qui prédomine face aux décisions des pouvoirs en place.
Flotte de 40 camions-citernes, réseau de stations-service en pleine croissance, chiffre d’affaires florissant… En six ans, la société Kamsar Petroleum, cocréée avec le Sénégalais Mohamed Julien Ndao, est parvenue à se faire une place parmi les distributeurs de produits pétroliers.
Critiqués par des ONG, les constructeurs automobiles redoublent d’efforts pour limiter l’impact environnemental et social de l’exploitation de bauxite, minerai utilisé pour produire l’aluminium présent dans les voitures.
Où se trouvent les gisements des différents minerais du sous-sol guinéen, entre la bauxite, le fer et l’or ? Quels en sont les actionnaires principaux ? Les réseaux ferrés et ports minéraliers existants, en projet ? Jeune Afrique fait le point en une infographie.
Si la Guinée a incontestablement progressé dans sa gouvernance du secteur minier, des progrès restent à accomplir notamment en matière de transparence et de fiscalité.
Dans un nombre croissant de pays, la préservation de l’environnement est au cœur du discours des dirigeants. Mais les résultats sont-ils toujours au rendez-vous ?
Avec la mise en exploitation du site de la SMB, la production de ce minerai stratégique a triplé en trois ans, pour atteindre 60 millions de tonnes en 2018. Et ce n’est pas fini.
Relance du secteur minier, reprise des investissements étrangers, mise à niveau des capacités énergétiques… Le pays connaît son plus fort cycle de croissance depuis l’indépendance. Mais beaucoup reste à faire pour diversifier les activités et améliorer le quotidien.
Mettant en avant « l’intérêt du peuple guinéen », le président Alpha Condé a décidé de prendre la tutelle de la société guinéenne du patrimoine minier (Soguipami), qui gère les participations nationales dans les différents projets extractifs.
Si la production de bauxite en Guinée explose grâce à la présence de nouveaux acteurs, celle de l’or stagne, et le gouvernement doit encore débloquer le mégaprojet de fer de Simandou.
La production du stratégique minerai est en plein essor dans l’ouest du pays, de même que les projets d’infrastructures logistiques et de raffineries. Comme ceux de la Société minière de Boké (SMB).
La directrice générale de Guinea Alumina Corporation (GAC), Diallo Aissata Beavogui concentre toute son énergie pour voir la mine de Sangaredi entrer en production en 2019.
Le consortium SMB Winning, qui exploite la bauxite guinéenne, a annoncé un investissement de 3 milliards de dollars dans une raffinerie d’alumine et une ligne de chemin de fer entre les mines du corridor de Boffa et le nouveau port fluvial de Boké-Dapilon.
Rationaliser les dépenses, rétablir la crédibilité de l’État et, surtout, mener les réformes à leur terme : la ministre de l’Économie et des Finances revient sur ses priorités.