Après l’annulation, par le ministre congolais du Portefeuille, du limogeage du directeur général de la compagnie, révoqué par le conseil d’administration, trois jours plus tôt, la situation est plus que tendue au sein de la compagnie, qui n’affiche aucun vol et risque même de perdre son certificat de transporteur aérien.
Retards de paiement, visite de l’Inspection générale des finances, embauche de son épouse… José Dubier, le directeur général de la compagnie congolaise, livre sa vérité.
En RDC, le ministre des Transports, Marc Ekila, a annoncé l’arrivée à la fin de février de quatre nouveaux avions en location, alors que la compagnie aérienne est en difficulté.
Dettes, remise en service des appareils, feuille de route…. Pour sa première apparition publique, le nouveau DG de la compagnie a dévoilé un plan de vol chiffré.
En RDC, la compagnie nationale, dont la destinée vient d’être confiée par le chef de l’État à une direction entièrement remaniée, doit d’urgence se doter de nouveaux appareils avant que les siens ne partent en révision.
Commandes d’avions en suspens, réunion avortée…. Pour le PDG d’A&M Development, candidat à la reprise de la compagnie congolaise en souffrance, tout ne se passe pas exactement comme prévu. Coulisses.
Après avoir signé au début de mars un accord avec Kinshasa et la compagnie prévoyant un investissement massif dans le secteur aérien congolais, l’homme d’affaires égyptien a six mois pour prouver le sérieux de sa proposition.
Malgré son départ du gouvernement, l’ancien ministre des Transports assure que la RDC devrait tenir le cap fixé : créer rapidement une compagnie aérienne avec Ethiopian Airlines et reprendre les dessertes internationales.
« Mauvais choix de modèle économique », « gestion non transparente », « structures tarifaires inadéquates »… Le ministre des Transports a présenté au gouvernement un rapport au vitriol sur le plan de restructuration proposé par le patron de Congo Airways. Une exclusivité Jeune Afrique.
Face à Félix Tshisekedi, le ministre des Transports, Chérubin Okende, et le chef du gouvernement, Sama Lukonde Kyenge, défendent deux visions différentes quant au futur de Congo Airways.
La nouvelle compagnie aérienne publique congolaise, Congo Airways, a lancé mardi ses vols commerciaux en inaugurant sa ligne régulière entre Kinshasa et Lubumbashi, la deuxième ville de la République démocratique du Congo.
Le gouvernement congolais a reconnu mercredi devoir quelque 10 millions d’euros à la société américaine Miminco LLC qui a fait saisir un Airbus de Congo Airways à Dublin. Trois jours plus tôt, Kinshasa a dépêché des émissaires dans la capitale irlandaise pour tenter de trouver un « arrangement à l’amiable ».
Sur décision de la justice irlandaise, un Airbus A320 de Congo Airways, nouvelle compagnie aérienne nationale de la RDC, reste bloqué à l’aéroport de Dublin. Les autorités congolaises n’excluent pas l’hypothèse des « fonds vautours ».
Kinshasa a acheté deux Airbus A320 d’occasion auprès du transporteur italien Alitalia pour la compagnie aérienne nationale Congo Airways. Le montant de la transaction est estimé à 50 millions de dollars. Les appareils devraient être livrés d’ici à la mi-août.