La percée de l’entrepreneur ivoirien dans la transformation de l’or brun illustre le dynamisme du secteur, en réponse à la volonté des autorités d’accroître la valeur ajoutée produite localement.
L’alliance avec un grand transformateur malaisien doit permettre au CCC, le régulateur du secteur du cacao en Côte d’Ivoire, de monter en puissance sur la transformation des fèves. Un partenariat stratégique qui interpelle dans le monde de l’or brun.
Après une année où les cours mondiaux ont atteint des sommets, le kilo a été fixé à 1 800 francs CFA (2,7 euros), un montant record accueilli de manière mitigée par certains producteurs.
En attendant un prêt de 200 millions d’euros signé avec IFC pour l’achat et l’exportation de fèves de cacao traçables en Côte d’Ivoire, le négociant est lancé dans une course à la diversification de ses chaînes d’approvisionnement en fèves de cacao.
Des tonnes de cacao n’en finissent pas de disparaître, alors que la Côte d’Ivoire fait déjà face à une baisse des récoltes. Entre spéculation et trafic illicite, le régulateur de la profession tente de panser les plaies.
Prix du robusta multiplié par trois en deux ans, la tonne de cacao à plus de 10 000 dollars… Au-delà des challenges immédiats qu’elle pose sur le continent, l’envolée des prix des matières premières pourra-t-elle être source d’opportunités pour l’industrie agroalimentaire ?
Mauvaises récoltes, grogne sur le prix au kilo… Après une période difficile, la prochaine campagne s’annonce-t-elle sous de meilleurs auspices en Côte d’Ivoire ? Éléments de réponse avec l’un des dirigeants du Conseil café-cacao.
Récolte en baisse, grogne des producteurs… La filière cacaoyère ivoirienne est sous pression, alors que les cours de la fève atteignent des sommets historiques. Une situation qui déstabilise le pays, pourtant premier producteur mondial d’or brun.
Le prix d’achat des fèves aux planteurs de Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, a été fixé à 1 500 F CFA pour la récolte intermédiaire, une hausse record alors que les cours mondiaux flambent.
Que ce soit en matière de prix payé aux planteurs ou de commercialisation des fèves, le niveau historiquement élevé des cours de l’or brun fait les affaires du Cameroun. Beaucoup moins celles de la Côte d’Ivoire, pourtant premier producteur mondial. Explications.
Récolte en berne, tensions sur les achats de fèves et incertitudes autour de l’entrée en vigueur de nouvelles règles européennes de durabilité. Le tandem Côte d’Ivoire – Ghana, leader mondial de la production d’or brun, est sous pression.
Face à la recrudescence de la contrebande de fèves, qui crée un important manque à gagner pour le pays, les ministres de la Défense et de l’Intérieur reprennent en main le dispositif sécuritaire. Explications.
Le premier port d’exportation de cacao au monde entend doper son trafic et se diversifier. Avec pour objectif de devenir, d’ici quelques années, un hub portuaire sous-régional.
La montée des cours de l’or brun met sous pression le premier producteur mondial de fèves, engagé dans un bras de fer avec les industriels autant que dans une course à la traçabilité.
La baisse anticipée des rendements pour la saison 2023/2024 fait grimper les cours de l’or brun. Mais les pays producteurs ne devraient pas en profiter. Explications.
Traçabilité, transformation locale, revenu des planteurs… Pour relever tous ces défis, le fondateur du négociant ivoirien de fèves durables assure que les acteurs locaux ont leur rôle à jouer aux côtés des géants du secteur et de l’État.
Alors que commence la campagne intermédiaire de commercialisation 2022-2023, le volume de fèves disponibles et les prévisions de récolte sont en baisse. Les conséquences pourraient être graves pour certains exportateurs ivoiriens s’ils ne parvenaient pas à honorer leurs engagements auprès des acheteurs internationaux.
Passés respectivement par Cargill et Armajaro, Jean-Marie Delon et Moustapha Konaté rejoignent l’ex-journaliste de Bloomberg Leanne De Bassompierre, devenue consultante pour le Premier ministre, afin de constituer un groupe d’experts.
Son adhésion à l’alliance formée par la Côte d’Ivoire et le Ghana pour peser face aux traders et aux géants de l’industrie du chocolat a été annoncée pour le mois de mai. Quatrième producteur mondial de fèves, le Cameroun sera-t-il prêt à temps ?
Le fondateur d’Africa Sourcing accuse certains membres de la Fédération du commerce des cacaos de s’être ligués contre lui dans une affaire où sa société aurait été escroquée de plus de 5 millions d’euros.
Le CCC, régulateur de l’industrie de l’or brun ivoirien, restreint les achats de fèves pour certains acteurs, dont les mastodontes du secteur, pour éviter une crise.
Directrice exécutive du Groupement professionnel des exportateurs de café et de cacao de Côte d’Ivoire, Mariame Françoise Koné Bédié laisse au Français Lionel Soulard, patron de Cargill West Africa, le soin de représenter l’organisation dans les réunions avec le Conseil café-cacao et les autorités ivoiriennes.
Certains exportateurs de Côte d’Ivoire pourraient faire faillite s’ils ne parvenaient pas à honorer leurs engagements auprès des acheteurs internationaux. Une situation due notamment à la mauvaise anticipation des volumes de fèves disponibles par le Conseil café cacao. En 2017, une crise similaire avait coûté son poste à sa patronne de l’époque.
La Côte d’Ivoire et le Ghana veulent utiliser leur position d’acteurs de premier plan du marché mondial du cacao pour obtenir une meilleure rémunération de leurs planteurs. Un combat légitime mais difficile à mener. État des lieux en infographie.
En Côte d’Ivoire, plusieurs organisations de cacaoculteurs montrent la voie en pariant sur la certification et la relation directe avec les chocolatiers pour améliorer leurs revenus. Une révolution au long cours.
Malgré le bras de fer imposé par la Côte d’Ivoire et le Ghana, les industriels et distributeurs gardent la main sur la filière du chocolat et le prix payé aux producteurs. Explications.
Après avoir tenté la méthode forte, Yves Brahima Koné, le patron du régulateur du secteur ivoirien, revient à la négociation pour obtenir un meilleur prix d’achat des fèves.