L’État ivoirien a annoncé le 29 mars avoir fixé le prix du kilogramme de fèves de cacao à 700 francs CFA pour la campagne intermédiaire 2017-2018, dans un contexte de hausse des cours internationaux.
Manque de bateaux et de magasins de stockage, difficultés administratives… À ces explications avancées par le Conseil café-cacao pour justifier les longues files de camions chargés de café devant le port d’Abidjan, les professionnels du secteur en ajoutent d’autres.
Le responsable de la filière café en Côte d’Ivoire, 3eme producteur africain, a affirmé vendredi que les camions remplis de café étaient bloqués la veille au port d’Abidjan, en « raison d’un manque de bateaux, et non pour des raisons administratives ».
Chaque semaine, Jeune Afrique rouvre ses dossiers : un an, deux ans après, où en sont les différents sujets que nous avons traités dans nos colonnes ? Cette semaine, la reprise en main de la filière cacao en Côte d’Ivoire, un an après les records de production qui ont fait chuter les cours de 25 %.
En Côte d’Ivoire, le nouveau plan de lutte contre le « swollen shoot », le virus infectant les cacaoyers, a été annoncé fin janvier par le directeur général du Conseil café-cacao. Il prévoit d’arracher 100 000 hectares, avec une compensation pour les paysans concernés et la plantation de souches plus résistantes à la maladie.
Yves Koné, Malick Tohé, Lionel Soulard et Françoise Mariame Koné Bédié font tous partie des institutions relatives à la production, la récolte, la vente ou au contrôle de la filière cacao en Côte d’Ivoire.
Alors que s’est ouverte la campagne de commercialisation du cacao, la Côte d’Ivoire fait face à l’effondrement des cours en restructurant la filière et en luttant contre l’exportation clandestine vers le voisin et concurrent ghanéen.
Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, souhaite, dans le cadre de l’Agoa, doubler les exportations ivoiriennes en direction des États-Unis d’ici 2025 et a lancé dans ce but un vaste plan d’accompagnement du secteur privé.
Le Ghana va maintenir inchangé le prix du cacao pour ses planteurs pour la saison 2017-2018, a annoncé vendredi le ministre ghanéen de l’agriculture. Cette décision risque d’alimenter la contrebande de fèves depuis la Côte d’Ivoire, en raison de l’important différentiel de prix entre les deux pays limitrophes.
L’État ivoirien a annoncé ce 1er octobre avoir fixé le prix du kilogramme de fèves de cacao à 700 francs CFA pour la saison 2017-2018. L’annonce a été retardée de quelques jours pour permettre au président ivoirien de négocier avec son homologue ghanéen au sujet d’une éventuelle réduction de l’écart de prix des fèves entre les deux pays.
L’ONG Mighty Earth accuse les principaux négociants de cacao et les grands chocolatiers de complicité dans la déforestation ivoirienne : selon elle, ces derniers ferment les yeux sur les conditions de culture des fèves.
L’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) organisait les 10 et 11 août dernier, à Bouna, un atelier sur la sécurisation des terres rurales éburnéennes. Jeune Afrique fait le point sur ce sujet épineux avec Gisèle Dutheuil, directrice du think tank indépendant Audace Institut Afrique, qui travaille sur ces questions.
La directrice générale du Conseil café-cacao, Massandje Touré-Litsé, a été limogée mardi, suite à la crise qu’a connue la filière avec la chute drastique des cours mondiaux. Elle sera remplacée par Yves Kone, ex-vice président de l’ancien comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCCC).
Pendant que les multinationales lancent des projets de plantations XXL, pour améliorer les rendements, le marocain OCP analyse la fertilité des sols et forme des milliers de petits exploitants.
Le chef de l’État ivoirien Alassane Dramane Ouattara a gelé, mercredi 31 mai, toutes les nominations des nouveaux administrateurs du Conseil Café Cacao (CCC), l’organe public chargé de la gestion de la filière café cacao.
La chute brutale des cours mondiaux de l’or brun oblige le gouvernement d’Alassane Ouattara à revoir à la baisse son budget 2017, compromettant des investissements pourtant indispensables, notamment dans les secteurs sociaux.
La Côte d’Ivoire et le Ghana, les deux principaux producteurs de cacao dans le monde, ont fait part mercredi 12 avril dernier leur volonté d’approfondir leur collaboration et de coordonner leurs stratégies de production afin de combattre la volatilité des prix.
Les planteurs de cacao de Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de la fève, vont traduire en justice pour « l’opacité de leur gestion » les dirigeants de la filière, secouée par une crise née de la mévente de la récolte.
L’acheteur de cacao ivoiro-libanais Ali Darwiche, qui était incarcéré depuis plusieurs semaines après une plainte du Conseil Café-Cacao contre des impayés supposés à des cacaoculteurs d’Akoupé dans le sud de la Côte d’Ivoire, a été libéré mercredi soir. Une affaire dans laquelle le lieutenant-colonel Issiaka Ouattara, alias Wattao, est désormais cité, selon les informations de Jeune Afrique.
Avec d’excellentes prévisions de production mais une consommation en berne, l’or brun a vu son cours dégringoler de 25 %. Une très mauvaise nouvelle pour les pays producteurs.
La directrice du Conseil Café-Cacao, gendarme de la puissante filière ivoirienne, a démenti dans une interview télévisée les rumeurs faisant état d’une baisse des prix payés au producteur et s’est montrée rassurante sur la capacité financière du Conseil.