Alors que les établissements nigérians accaparent le Top 10, la suprématie régionale – et nationale – entre Zenith Bank Nigeria et Access Bank Nigeria est à son paroxysme.
Pour la deuxième année consécutive, le trio de tête du secteur bancaire de l’Union monétaire ouest-africaine reste inchangé, selon le gendarme du secteur. Décryptage dans un contexte de grande mue du marché régional.
Caisses populaires au Burkina, Cofina, Advans, Coris Méso Finance… Un peu partout dans la sous-région émergent des acteurs spécialisés dans le financement de très petits entrepreneurs. Une floraison qui attise la convoitise des banques traditionnelles.
Dans les tuyaux depuis des mois, le désinvestissement de la banque française se précipite, signe d’un recentrage du monde bancaire occidental sur son pré carré.
En décidant de doubler le capital social minimum des établissements, à 20 milliards de F CFA, les autorités monétaires ouest-africaines cherchent à pérenniser leur business model. Mais pour préserver sa solidité, le secteur devra sans doute passer par des fusions-acquisitions.
En rachetant le segment retail du groupe britannique à Abidjan, Idrissa Nassa entend renforcer l’ancrage local de son groupe, déjà bien établi dans le pays.
La reprise de la filiale mauritanienne du groupe français Société générale par Coris Holding, que pilote le banquier burkinabè Idrissa Nassa, se fait toujours attendre. Explications.
En compétition avec son compatriote qui sollicitait un nouveau mandat, le patron de Coris Bank s’est imposé en obtenant le vote de confiance des organisations patronales, réunies en assemblée générale. Il prend ainsi les rênes d’un Conseil national du patronat en quête d’un nouveau souffle.
La nouvelle méthodologie inédite que nous avons élaborée pour cette édition redistribue les cartes de notre classement annuel. L’« indice JA » nous permet de mieux évaluer la solidité et la performance des institutions bancaires.
En s’appuyant sur des experts du secteur et sur son équipe data, Jeune Afrique choisit de vous proposer désormais deux classements des acteurs bancaires du continent, à travers un tout nouvel indice de performance : décryptage du pourquoi et du comment.
La liste des filiales de grands établissements internationaux rachetées par des groupes africains de taille moyenne ne cesse de s’allonger. Si des craintes se font jour sur leur capacité à absorber ces entités, les experts interrogés par Jeune Afrique se montrent rassurants.
Dans le secteur financier abidjanais, traditionnellement dominé par des groupes étrangers, les Burkinabè sont en train de remporter leur pari. Comme en témoignent les réussites de Coris Bank et Fidelis Finance.
Cacao, immobilier, banques, distribution… Les hommes d’affaires burkinabè diversifient leurs activités dans de nombreux secteurs en Côte d’Ivoire. Qui sont ces pionniers de l’intégration économique régionale ?
En s’offrant les filiales du groupe français au Tchad, en Mauritanie, au Congo et en Guinée équatoriale, les banquiers d’origine burkinabè Idrissa Nassa et Simon Tiemtoré continuent le développement de leurs réseaux, tambour battant.
En quinze ans, l’entrepreneur ivoirien a su faire de Bloomfield Investment Corporation une référence dans la sous-région. Sa stratégie fondée sur l’appréciation des risques en monnaies locales est l’une des raisons de sa réussite. Portrait.
Marqué par un ultra dynamisme ces douze derniers mois, le marché de l’Union économique et monétaire souffre néanmoins de sorties décevantes en valeur. Quel mécanisme régit ce marché spécifique, qui en sont les acteurs, pourquoi un tel engouement ? Les explications de Jeune Afrique.
Le directeur général de la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) était à Dakar le 30 janvier, où il a rencontré le Premier ministre Amadou Ba, ainsi que la ministre de l’Économie, Oulimata Sarr. Entretien.
La cession du holding se confirme, selon nos informations, permettant au groupe bancaire de clore un long suspens et à Simon Tiemtoré de concrétiser sa stratégie de bâtir un groupe panafricain, à l’instar de Coris Bank.
Transformation structurelle en marche, investissements soutenus, déficit maîtrisé… Malgré le contexte sécuritaire régional, les conséquences du Covid et, désormais, celles de la guerre en Ukraine, l’économie togolaise tient le cap de la croissance. Elle devrait même atteindre 5,6 % cette année. Est-ce pérenne ? Décryptage.
Fiscalité courageuse, investissements dans la production d’énergie, financements à un coût raisonnable… Les patrons africains ne manquent pas d’idées pour remporter la bataille de la production et de la transformation locales.
Après avoir développé CBI dans les pays de l’Uemoa, le PCA s’apprête à lancer d’ici à la fin de l’année, une filiale en Guinée. Pour JA, il analyse les résultats de son groupe, revient sur l’évolution du secteur financier et dévoile ses futurs projets.
Le groupe financier burkinabè est désormais présent dans sept pays d’Afrique de l’Ouest, après voir lancé lundi 2 décembre les activités de sa filiale nigérienne. En ligne de mire, le financement des PME et des acteurs du secteur informel, qui représente près de 40 % du PIB du pays.
De l’agroalimentaire à la finance en passant par la distribution, depuis Dakar, Bamako, Lomé ou Abidjan, des femmes et des hommes d’affaires ont fait le pari de développer les activités de leurs groupes dans d’autres pays de la sous-région. Portraits.
Cette diplômée de HEC Rabat, de la Sorbonne et de l’université Georgetown a été choisie pour engager les activités du groupe bancaire au Niger, son pays d’origine. Jusqu’ici directrice du développement en Afrique centrale et en Afrique du Nord de l’African Guarantee Fund, elle a débuté chez Ecobank, où elle a effectué une grande partie de sa carrière.
En moins d’une décennie, Coris Bank s’est développée au Burkina et dans toute l’Afrique de l’Ouest. Souvent critiquée, sa stratégie fondée sur le financement des petites entreprises est-elle précisément la clé de son succès ? Décryptage.
Idrissa Nassa (Coris Bank International) et Simon Tiemtoré, patron de Lilium Capital sont tous les deux intéressés pour prendre le contrôle de 40% du capital de la Banque commerciale du Burkina (BCB).
Dix ans après sa fondation, le groupe burkinabè centré sur les PME a acquis la maturité suffisante pour aborder de nouveaux marchés et se lancer dans le digital.
Spécialisée dans la distribution de caisses enregistreuses électroniques, la start-up dakaroise franchit une étape supplémentaire. D’ici fin juin, Weebi va lancer la phase pilote d’une « marketplace » rassemblant grossistes et restaurateurs.