Alors que les banques internationales lèvent le pied ou se désengagent du continent, les entrepreneurs locaux montent en puissance dans le secteur bancaire.
Après le succès de son introduction en Bourse, le groupe burkinabè entend poursuivre son expansion en Afrique de l’Ouest. Ses nouveaux objectifs : le Sénégal et le Bénin.
Les 1 250 000 actions du groupe Coris Bank International, de l’entrepreneur burkinabè Idrissa Nassa, offertes à la vente ont suscité une très forte adhésion des acheteurs. L’adjudication des titres s’annonce délicate.
La société islamique pour le développement du secteur privé (SID) a accordé une ligne de crédit d’un montant de 17 millions d’euros à Coris Bank international (CBI). Ce financement permettra au numéro trois burkinabè de poursuivre son développement et de consolider son appui aux petites et moyennes entreprises.
L’agence de notation Wara a confirmé la note « BBB » attribuée à Coris Bank international. Parmi les atouts du groupe bancaire burkinabè, qui prépare une entrée en Bourse avant la fin de l’année, Wara retient sa croissance rapide, son caractère innovant et sa bonne gestion des risques.
À l’est de Ouaga, en plein Sahel, le charme du Lagon Lodge de Loumbila rappelle celui des hôtels kényans ou sud-africains. En l’espace d’un an, il a su conquérir une clientèle en quête de sérénité.
Malgré un contexte difficile au Burkina Faso en 2015, Coris Bank International a réalisé des résultats solides. Une performance positive sur laquelle le groube burkinabè compte pour convaincre les investisseurs lors de son introduction à la Bourse régionale des valeurs mobilières prévue avant la fin 2016.
Le burkinabè Coris Bank International, fondé et dirigé par Idrissa Nassa, prépare son introduction à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), à Abidjan.
La Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) a accordé un prêt de neuf millions de dollars à Coris bank international. Ces ressources doivent permettre au numéro deux burkinabè du secteur bancaire de développer sa gamme de produits de finance islamique.
La Banque islamique de développement (BID) vient d’accorder au Sénégal un montant de 132,2 milliards de F CFA (201,2 millions d’euros) pour financer un important projet d’hydraulique urbaine près du Lac de Guiers ainsi que la campagne arachidière en cours. La BID s’est par ailleurs engagée à financer 1,3 milliard d’euros d’infrastructures sénégalaises d’ici 2020.
Ouagadougou accueille les 4 et 5 février les journées annuelles du Club des dirigeants africains de banques et établissements de crédit. À cette occasion, et alors que paraît un ouvrage afro-optimiste sur le rôle des banques dans le développement qu’il a co-dirigé, Alain Le Noir, fondateur et conseil spécial du président du Club, répond aux questions de « Jeune Afrique ».
La société financière néerlandaise Oikocredit a accordé un prêt de 4 milliards de F CFA (6 millions d’euros) à Coris Bank International. Le numéro deux du secteur bancaire burkinabé a également reçu un financement de 10 milliards de F CFA du Fonds de l’Opep pour le développement international (Ofid). Ces ressources seront consacrées au financement des PME.
Le groupe bancaire burkinabè Coris Bank International prépare l’implantation de deux nouvelles succursales au Bénin et au Sénégal, a indiqué son président directeur général à « Jeune Afrique ». Le démarrage des activités aura lieu au second semestre 2016.
Numéro deux au Burkina derrière Ecobank et devant Coris Bank, la filiale locale du marocain Bank of Africa (BOA) offre de belles perspectives de croissance. Nous prévoyons une hausse du prix de son action à la Bourse régionale des valeurs mobilières [BRVM, à Abidjan] à moyen terme, de 107 100 à près de 135 000 F CFA dans les deux ans à venir.
La Banque centrale populaire (BCP), le deuxième groupe bancaire du Maroc, prend le contrôle de la Banque internationale pour l’Afrique au Niger (BIA-Niger) pour un investissement initial de plus de 22 millions d’euros, rapporte « Reuters ».
West Africa Rating Agency (WARA) a levé la surveillance négative sous laquelle elle avait placé les notes des entreprises burkinabè Coris Bank International et Onatel. L’agence régionale salue la volonté du Burkina Faso de sortir rapidement de la « phase de transition politique ».
Dopée par l’entrée de la Banque islamique de développement (BID) à son capital, la banque islamique tunisienne Banque Zitouna souhaite s’étendre et diversifier ses produits. Et envisage de se développer en Afrique.
Dès avril, Coris Bank lancera une « offre islamique », une première au Burkina Faso. Elle devrait etre etendue par la suite aux filiales de la banque dans la sous-région.
Elle n’a que trois années d’existence. Mais déjà, la Banque islamique de Mauritanie s’est fait une place dans le paysage bancaire national. Sa recette ? Des services pratiques et, surtout, halal.
L’insurrection populaire qui a conduit à la démission de Blaise Compaoré a laissé des stigmates sur l’économie burkinabé. Toutefois, la défiance des investisseurs et les sanctions éventuelles des bailleurs de fonds pourraient avoir des conséquences beaucoup plus sévères. Décryptage.
Suite aux événements ayant mené à la dissolution du gouvernement burkinabè le 30 octobre, l’agence de notation WARA a mis sous surveillance négative l’opérateur télécoms Onatel et Coris Bank International. Elle dispose de 90 jours pour abaisser ou maintenir leurs notes.
Coris Bank International prépare activement l’ouverture d’une filiale au Togo, prévue en septembre. La Banque burkinabé est également fortement encouragée par les autorités togolaises à installer le siège du holding à Lomé.
En fondant Coris Bank, l’entrepreneur burkinabè est l’un des rares Africains à s’être imposé dans la finance. Aujourd’hui, ce banquier des PME entend dupliquer son modèle un peu partout sur le continent.
La deuxième banque du Burkina Faso est très fière de sa dernière innovation : une agence mobile qui va de ville en ville pour permettre aux habitants d’ouvrir un compte.