À quelques mois du lancement de la ligne reliant les deux villes par la compagnie nationale, une délégation ivoirienne est dépêchée en France pour réviser les accords aériens entre les deux pays.
La décision de Bassirou Diomaye Faye de dissoudre l’Assemblée au Sénégal, le cas Kassoum Goïta au Mali, le business du diamant sur le continent, la rencontre secrète organisée par Alikdo Dangote et l’entrée d’Abbas Jaber au capital de Corsair : voici votre édition du Brief de la semaine.
Après la clôture des discussions avec Brazzaville, la compagnie aérienne a trouvé en la personne du patron d’Advens-Geocoton son nouvel actionnaire providentiel.
Le Congo n’entrera finalement pas au capital de la compagnie française, a annoncé la compagnie aérienne, qui souligne toutefois que les projets communs de ligne Paris-Brazzaville et de relance d’ECAir sont maintenus.
Faute de disponibilité de carburant au Mali, les opérateurs sont contraints d’annuler leurs vols, d’ajouter une escale technique à leurs trajets ou d’adapter leur capacité d’emport.
Alors que la compagnie française prépare son atterrissage à Brazzaville, ses projets sont suspendus aux conclusions de la Commission européenne. Laquelle s’intéresse de près aux aides d’État dont elle a pu, et doit encore, bénéficier de la part de Paris.
En travaux depuis trois ans et pour encore au moins un an, l’aéroport international Cardinal-Bernardin-Gantin de Cadjèhoun, situé dans l’ouest de la capitale économique béninoise, va bientôt offrir aux voyageurs un nouveau visage, bien plus moderne.
Après trois années de morosité, le ciel africain s’est réveillé. Inaugurations, commandes, alliances… Retour sur les principaux événements de l’année, et sur ceux qui n’ont pas eu lieu.
Sous la houlette de l’Association des transporteurs aériens francophones (Ataf), les dirigeants des principales compagnies aériennes francophones opérant sur le continent ont débattu de partenariats « gagnant-gagnant » le 14 octobre, à Toulouse. Revue de détails.
Sans le principal opérateur de la zone, l’activité était considérablement réduite en août et en septembre dans les trois aéroports sahéliens. Mais certains acteurs sont parvenus à tirer leur épingle du jeu.
En quittant précipitamment Bamako, la compagnie française s’est attiré les foudres des autorités locales. Alors que les dessertes de plusieurs destinations africaines sont suspendues, les concurrents sont déjà en embuscade.
Synergies entre Paris et Amsterdam, arrivées de Transavia à Dakar et de Corsair à Cotonou, interruption des vols pour Bamako… Jean-Marc Pouchol, vice-président Afrique du groupe franco-néerlandais, répond à Jeune Afrique.
Élaboré dès 2016 par Patrice Talon, le plan de développement de l’offre touristique est aujourd’hui une priorité pour l’exécutif. L’objectif est de finaliser la majeure partie des projets avant fin 2025.
Le pavillon français a prévu d’augmenter ses fréquences pour desservir le Bénin au quotidien. La mesure, qui aurait dû être mise en place une semaine avant l’arrivée de son compatriote et concurrent Corsair, patine cependant, faute d’autorisation.
Fin connaisseur du secteur, le directeur général de la compagnie aérienne malienne, qui a travaillé pour l’Iata, Air Afrique, Asky ou encore Air Sénégal, estime que l’avenir passera par la conclusion de partenariats.
Le transporteur français revient au Mali en juin, augmente ses fréquences vers la Côte d’Ivoire et n’exclut pas de lancer de nouvelles lignes sur le continent.
Selon Pascal de Izaguirre, le PDG de Corsair, faire face à l’augmentation du prix du carburant sans décourager la reprise du trafic représente un exercice délicat pour les compagnies aériennes.
Invités à un dîner de gala offert par la première dame Dominique Ouattara, les grands groupes français ont profité de leur présence à Abidjan pour relancer des projets d’envergure.
Préparant son arrivée à Paris en 2020, la compagnie, sous l’impulsion de sa directrice générale, mène une politique offensive pour conquérir des parts de marché jusqu’en Afrique centrale.
Après l’arrêt, le 31 janvier, de l’une de ses lignes les plus performantes, Dakar-Paris, dont les droits ont été repris par Air Sénégal, le PDG de la compagnie française, Pascal de Izaguirre, s’attend à une année 2019 difficile.