Depuis le 1er janvier 2024, les femmes doivent représenter au moins 30 % des membres des organes de gouvernance des sociétés marocaines cotées en Bourse. Cinq mois après l’entrée en vigueur de cette loi, les résultats sont mitigés.
Elles sont 14. Quatorze entreprises du continent à être rentrées dans le cercle fermé des sociétés milliardaires en dollars dans l’édition 2024 de notre classement exclusif des 500 champions africains. Décryptage en vidéo.
Le leader chérifien de la production de sucre s’est recentré sur son marché national en 2023, à rebours de sa stratégie misant sur l’essor des exportations. La faute à un contexte adverse.
Malgré un contexte économique globalement difficile, certains groupes marocains ont réalisé des opérations d’envergure au Maroc, en Europe et en Afrique subsaharienne. Tour d’horizon.
Le leader marocain du sucre Cosumar entend nouer un partenariat avec le négociant français, qui doit prendre la suite du géant singapourien Wilmar à son capital.
Sidérurgie, mines et même outsourcing ont permis aux groupes nord-africains d’enregistrer de belles performances dans notre classement régional des 500 Champions africains 2023.
Avant les disruptions déclenchées par la guerre en Ukraine et la tempête sur les prix alimentaires, le secteur agroalimentaire se portait plutôt bien en sortie de crise Covid.
Spécialiste de l’industrie sucrière, le Marocain Hassan Mounir a été promu à la tête de Cosumar. Deux ans après la crise du Covid-19, et quelques mois après avoir amorcé sa diversification à l’international, le leader chérifien entame une nouvelle période riche pleine de défis.
Dans leur rapport « Crise sanitaire Covid-19 : des lueurs d’espoir au bout du tunnel », les analystes d’Attijari Global Research se sont penchés sur les secteurs qui bénéficient ou vont bénéficier d’une nouvelle dynamique de croissance du fait de la crise.
Dix mois après avoir remporté un appel d’offres pour la construction d’un complexe sucrier au Cameroun, le groupe marocain Cosumar n’a
toujours pas pu avancer. Explications.
Cosumar, leader du marché du sucre au Maroc, est favori pour remporter l’appel à candidature pour la construction d’un complexe sucrier au Cameroun, a appris « Jeune Afrique ».
Menés par Wilmar, des actionnaires récemment entrés au capital de Cosumar lancent une offre publique d’achat. Mais pas de quoi perturber la stratégie du sucrier.
La Sociéte nationale d’investissement (SNI), le holding royal marocain, a cédé 24,5% du capital de Cosumar à un pool d’investisseurs institutionnels majoritairement locaux. À l’issue de cette opération, d’un montant de 1,92 milliard de dirhams (171 millions d’euros), SNI ne conserve que 9,1% du producteur de sucre marocain.
SNI va céder 27,5% du producteur de sucre marocain Cosumar au géant asiatique Wilmar. Le géant agro-industriel asiatique cherche à se développer dans le sucre et entend utiliser Cosumar comme plateforme pour son développement africain.
Le sucrier marocain poursuit son plan de modernisation et voit ses résultats progresser. Pourtant, son cours a chuté de 7,5 % en 2011, alors que son principal actionnaire, SNI, veut diminuer sa participation.