La banque helvète a toujours nié avoir été au courant que ses prêts au milliardaire Iskandar Safa pouvaient servir à financer des pots-de-vin. Jeune Afrique révèle un document confidentiel qui met à mal cette version.
Alors que l’homme d’affaires franco-libanais Iskandar Safa est accusé de corruption d’agents publics, il dénonce une « machination politique » du président Filipe Nyusi, au premier jour du procès à Londres d’un scandale politico-financier qui secoue le Mozambique depuis une décennie.
Le procès de cette affaire à 2 milliards de dollars, l’un des plus gros scandales de corruption en Afrique, devrait initialement s’ouvrir ce 2 octobre.
Visé par une action collective aux États-Unis, l’ancien dirigeant de Credit Suisse attend la cotation de Complete Solaria, la société née de sa Spac lancée en 2021, dans les tous prochains jours.
Le juge en charge du dossier de ce scandale de corruption à deux milliards de dollars réfléchit à stopper net la procédure à cause d’un vice de forme, trois mois avant l’ouverture du procès.
Si la coopération entre la Suisse et le continent couvre de nombreux secteurs, elle s’illustre particulièrement dans le domaine médical et dans celui de l’innovation. Portraits de deux réussites.
Les crises (sanitaire, climatique, alimentaire, énergétique, et maintenant bancaire) se succèdent depuis 2020. Mais à ce mot qui fâche on préfère désormais les termes de « tumulte » ou de « remous ». Explications.
Interrogé par nos confrères du Financial Times, l’ancien banquier franco-ivoirien a défendu son bilan (2015-2020) au sein de la banque helvète, dont le cours de l’action a atteint son plus bas depuis trente ans.
Comment le portefeuille des Africains fortunés évolue-t-il ? Plutôt dans le bon sens, selon deux études récentes, qui confirment que la tendance est à la hausse sur le continent.
Après son départ pour le concurrent UBS, l’ex-star de la gestion de fortune chez Credit Suisse, Iqbal Khan, a été placé sous « surveillance », une opération rocambolesque qui a tout déclenché.
Repéré et promu dès 2015 par Tidjane Thiam, bombardé à la tête de la nouvelle division internationale chargée des opérations de gestion de fortune, le Suisse d’origine pakistanaise Iqbal Khan est devenu, au fil des derniers mois, grâce à ses résultats, le dauphin potentiel du directeur général de Credit Suisse (CS). Ainsi que son voisin direct depuis quelques semaines…
Architecte du spectaculaire redressement de l’établissement helvétique, l’as de la finance a pourtant été poussé à la démission à la suite, entre autres, d’une rocambolesque affaire d’espionnage. Un nouveau chapitre s’ouvre pour le Franco-Ivoirien.
La banque a annoncé vendredi la démission de son directeur général. Il sera remplacé par Thomas Gottstein à la tête du groupe, éclaboussé par un scandale d’espionnage.
Malgré les révélations concernant l’espionnage de son ex-collaborateur Iqbal Khan, parti chez le rival helvète UBS, les actionnaires de Crédit suisse ont maintenu le banquier et ex-ministre ivoirien Tidjane Thiam à la tête de la banque. Mais le dossier n’est pas clôt.
En remontant la piste des 2 milliards de dollars de sa dette cachée, le gouvernement du Mozambique a porté plainte devant la Haute Cour de justice de Londres contre le Crédit suisse, trois ex-employés de la banque et le constructeur naval Privinvest. Tous sont soupçonnés d’être impliqués dans les montages financiers occultes à l’origine du scandale.
Cinq interpellations ont eu lieu, entre le 29 décembre 2018 et le 3 janvier 2019, dans le cadre de l’enquête sur la « dette cachée » du Mozambique, emprunts réalisés en 2013 et 2014 par trois entreprises publiques qui avaient précipité le pays dans une grave crise financière.
Elles occupent des postes stratégiques dans le public comme dans le privé. Au pouvoir depuis 1994, le FPR a fait de leur ascension l’un des piliers de sa politique.