Lors de l’événement qui s’est tenu du 12 au 14 juin aux Bahamas, le milliardaire nigérian est longuement revenu sur les difficultés qu’il a dû affronter pour construire sa raffinerie de pétrole.
Le projet de cotation de la raffinerie de pétrole à Londres et à Lagos devrait permettre au groupe du milliardaire nigérian de gagner la confiance des investisseurs et de lever des fonds plus facilement.
La production locale de pétrole brut étant insuffisante pour satisfaire aux besoins de sa mégaraffinerie, le tycoon nigérian confirme sa stratégie de diversification en brut américain – qu’il espère provisoire – dans un entretien à Jeune Afrique, en marge de l’Africa CEO Forum 2024. Dans l’entretien complet en vidéo, il aborde également les sujets du marché des engrais, de la crise du naira et des relations avec le Bénin.
Avec le démarrage de la commercialisation de son carburant, le tycoon nigérian veut contrôler l’achat du brut et la vente de produits raffinés via une nouvelle entité commerciale basée à Londres.
Malgré les poussées inflationnistes et les contraintes logistiques, le « roi du ciment » confirme sa montée en puissance et semble trouver le chemin de la rentabilité sur les marchés panafricains.
Politique, météo, devises étrangères… La directrice exécutive des opérations commerciales du groupe fondé par son père, Aliko Dangote, évoque les urgences du moment. Avec sérénité.
Le groupe est revenu, le 19 février, sur les accusations de fraude dont il fait l’objet. D’après une enquête interne, aucun employé dans le pays n’avait pris part aux faits reprochés.
De passage à Dakar pour être décoré par Macky Sall, Aliko Dangote a annoncé un investissement d’un milliard de dollars dans le phosphate. Un projet envisagé un temps au Togo.
La récente perquisition du groupe fait trembler l’économie nigériane. Certains craignent l’effet repoussoir alors que le pays cherche à consolider son indépendance financière.
Le retard pris sur la mise en production est à l’échelle de ce projet pharaonique conçu pour rompre la dépendance du Nigeria aux importations de pétrole. Visite guidée.
L’or caracole en tête des produits les plus rentables et exportés du pays, selon le dernier rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (Itie). Mais l’exploitation du pétrole et du gaz devrait changer la donne dans les années à venir.
En marge du Forum économique mondial de Davos, l’ONG a publié son rapport annuel sur les inégalités. La manière dont le milliardaire nigérian a bâti sa fortune est pointée du doigt.
La Commission des délits économiques et financiers (EFCC) veut passer au crible les comptes du tycoon nigérian dans le cadre d’une enquête sur des opérations de change douteuses.
Les relations entre la deuxième économie d’Europe et la première d’Afrique ne se limitent plus au pétrole : les services énergétiques, l’agriculture, la finance et la technologie font l’objet d’investissements croissants.
Freiné par des reports à répétition, le complexe pétrochimique du tycoon nigérian, inauguré en mai dernier, s’apprête à entrer en service après la réception de la première cargaison de brut.
Mariya Aliko Dangote, l’une des filles du milliardaire nigérian, intègre le conseil d’administration de la filiale sucre du groupe, qui a réalisé une solide performance en 2022.
Le sujet a été au cœur des débats de l’Africa CEO Forum 2023, qui s’est tenu les 5 et 6 juin à Abidjan. Comment créer des champions africains, à même d’assurer une plus grande souveraineté économique du continent ? Sélection, en vidéo, de pistes de solutions.
À travers un double accord, Lomé et l’Office chérifien des phosphates entendent franchir un cap dans la production locale, tout en investissant pour moderniser le secteur agricole.
Après des années de retard, le président nigérian va inaugurer la raffinerie d’Aliko Dangote qui pourrait changer l’avenir du pays. Et améliorer le piteux héritage économique qu’il laisse.
Après son entrée réussie sur le marché des intrants, le magnat nigérian doit encore rentabiliser son investissement de 2,5 milliards de dollars. Et s’implanter durablement en Afrique de l’Ouest, où il demeure un acteur modeste.
Le voile est levé : le Nigérian est bien en discussion avec le club français de Valenciennes pour son rachat à 100 %. Mais l’homme le plus riche d’Afrique a également d’autres projets en tête.
Certaines grandes entreprises africaines n’apparaissent pas dans notre classement des 500 champions africains. La raison ? Elles refusent de divulguer leurs comptes. Un manque de transparence signe d’une faiblesse de l’État de droit, qui est aussi nuisible au développement des marchés de capitaux.
Toujours largement dominée par les groupes sudafricains, notre classement régional traduit la remontée des prix des matières premières. Les groupes télécoms aussi ont marqué des points.
Malgré les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales et la baisse des volumes de ventes, le géant nigérian maintient le cap avec un bénéfice net en progression de 4,9 % en 2022.
Mobilisation financière, investissement dans l’énergie et les transports et prise en compte des besoins du marché national sont cruciaux pour créer de la valeur ajoutée localement dans les domaines minier et agricole, souligne Yves Jégourel, professeur en économie.
Fiscalité courageuse, investissements dans la production d’énergie, financements à un coût raisonnable… Les patrons africains ne manquent pas d’idées pour remporter la bataille de la production et de la transformation locales.
Après dix ans de chantier, le magnat nigérian achève sa méga-raffinerie. JA revient sur ce projet hors norme, dont la réalisation a rencontré bien des obstacles financiers, techniques et politiques.
Qu’ils proviennent des conglomérats nigérians ou du géant américain, les investissements massifs réalisés en Afrique au cours des dernières années contrent les analyses les plus pessimistes sur l’essor industriel du continent.
Toujours sous l’emprise des tensions monétaires et du yoyo des matières premières, l’activité des champions du continent a reculé pour la deuxième année consécutive. Les entreprises ouest-africaines s’en sortent plutôt mieux.