Toujours largement dominée par les groupes sudafricains, notre classement régional traduit la remontée des prix des matières premières. Les groupes télécoms aussi ont marqué des points.
Malgré les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales et la baisse des volumes de ventes, le géant nigérian maintient le cap avec un bénéfice net en progression de 4,9 % en 2022.
Mobilisation financière, investissement dans l’énergie et les transports et prise en compte des besoins du marché national sont cruciaux pour créer de la valeur ajoutée localement dans les domaines minier et agricole, souligne Yves Jégourel, professeur en économie.
Fiscalité courageuse, investissements dans la production d’énergie, financements à un coût raisonnable… Les patrons africains ne manquent pas d’idées pour remporter la bataille de la production et de la transformation locales.
Après dix ans de chantier, le magnat nigérian achève sa méga-raffinerie. JA revient sur ce projet hors norme, dont la réalisation a rencontré bien des obstacles financiers, techniques et politiques.
Qu’ils proviennent des conglomérats nigérians ou du géant américain, les investissements massifs réalisés en Afrique au cours des dernières années contrent les analyses les plus pessimistes sur l’essor industriel du continent.
Toujours sous l’emprise des tensions monétaires et du yoyo des matières premières, l’activité des champions du continent a reculé pour la deuxième année consécutive. Les entreprises ouest-africaines s’en sortent plutôt mieux.
Le « coming out » économique du Soudan à la conférence de Paris a suscité l’intérêt de grands investisseurs africains. Le Nigérian Aliko Dangote se dit intéressé par un investissement dans l’agroalimentaire, afin de répondre à la demande régionale de farine.
Industrie, talents et potentiel agricole : en 1960, le Nigeria avait tous les atouts pour devenir une puissance industrielle. S’en détourner au profit de l’argent facile du pétrole fut une erreur, selon le milliardaire nigérian.
Si la croissance continue du groupe d’Aliko Dangote s’essouffle quelque peu dans son pays d’origine, ses bonnes performances en Éthiopie et au Sénégal lui permettent de tirer son épingle du jeu.
Ses projets d’investissements hors d’Afrique se précisent. Aliko Dangote souhaite transformer son family office londonien et en créer un autre à New York. La diversification du groupe vise aussi à se protéger des devises africaines, aux cours incertains.
Estimé à deux milliards de dollars, le projet permettra de produire des engrais à destination de l’Afrique de l’Ouest à partir des ressources présentes dans le sous-sol togolais.
Le Nigeria multiplie les projets d’infrastructures, des routes aux voies ferrées en passant par les raffineries. Abuja répond ainsi à des demandes parfois négligées pendant des années.
Comme la croissance économique, le chiffre d’affaires des 500 premières entreprises du classement Jeune Afrique repart nettement de l’avant. La chute des monnaies et la faiblesse des cours des matières premières sont absorbées. Mais les entreprises ne retrouvent pas encore les sommets passés.
La nouvelle usine, inaugurée le 2 avril à Nomayos, dans la banlieue ouest de Yaoundé, permettra au leader mondial des matériaux de construction de desservir trois régions du Cameroun, ainsi que la Centrafrique.
La décision de la Banque centrale nigériane d’interdire l’importation des engrais NPK ravit les industriels locaux autant qu’elle menace les résultats de certains acteurs internationaux.
C’est la deuxième fois en moins d’un an que le gouvernement annule par arrêté ministériel la décision unanime des trois producteurs du pays d’augmenter le prix du ciment.
Malgré d’excellents rendements en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, la production de canne souffre d’un marché mondial toujours plus baissier. Les acteurs de la filière cherchent une porte de sortie.
Dangote Cement a connu une bonne année 2017, avec un chiffre d’affaire en hausse de 30 %, malgré des volumes de ciment vendus plus faible (-7 %). Même si l’activité panafricaine du groupe a progressé d’environ un tiers, elle compte pour une part limitée des bénéfices du groupe.
Sortie de la récession, la première économie d’Afrique se projette à nouveau comme un futur pays émergent, selon Emmanuelle Boulestreau, chef du Service économique régional de l’Ambassade de France au Nigéria. Il lui reste néanmoins des défis à relever, notamment sur l’inclusion de la croissance.
Séduit par le discours proentreprise de l’État de Kaduna, le géant singapourien a décidé d’investir dans des usines de production de poussins et d’aliments pour animaux.
La première cimenterie du milliardaire nigérian Aliko Dangote au Congo-Brazzaville est sur le point d’être officiellement inaugurée, dans un contexte de forte croissance (+19,2 %) des ventes de Dangote Cement hors du Nigeria.
L’initiative AfroChampion, qui soutient « le développement des champions économiques africains », a annoncé la création du Club AfroChampions, décrit comme « une nouvelle plateforme d’échanges mobilisant les multinationales africaines afin d’accélérer l’intégration économique du continent ». L’objectif est notamment de faire une série de recommandations à l’Union africaine pour la mise en place de la Zone de libre-échange continentale.
Présent au sommet africain du Financial Times le lundi 9 octobre dernier, le magnat nigérian a livré quelques enseignements sur la « méthode Dangote ».
Le groupe Dangote a annoncé ce weekend son intention d’investir plus de 450 millions de dollars dans la construction d’une raffinerie de sucre dans l’État du Niger, au centre du Nigeria.
Le continent ne manque plus de compétences. Mais un jeune diplômé ne devient pas cadre dirigeant en un jour. Pour développer le potentiel de leurs meilleurs éléments, les entreprises les confrontent très tôt à la réalité des plus hautes responsabilités. Le groupe bancaire panafricain porte une grande attention à ses jeunes recrues. Sa directrice du personnel nous livre sa stratégie pour les attirer, les faire évoluer… et les retenir.