En réponse à la crise du Covid, les banques africaines ont développé leur offre de services en ligne. Un mouvement synonyme d’opportunités mais aussi de défis.
Déterminée à « faire émerger des champions nationaux et régionaux », la Sénégalaise, ex-numéro 2 d’Ecobank, prend la tête du conseil d’administration de la société de gestion et d’intermédiation CGF Bourse.
Mené par le patron de BGFI, Henri-Claude Oyima, un groupe d’institutions financières mobilise près de 500 millions d’euros pour régler une partie des arriérés de l’État congolais.
Nommé le 30 juin président du conseil d’administration d’Ecobank, la banque panafricaine, le cofondateur d’Enko jouit d’un réseau qui réunit les meilleurs experts de la finance mondiale. JA vous dévoile son carnet d’adresses.
La hausse des pertes de change, en particulier au Nigeria, plombent les réserves du groupe, qui ne devrait pas distribuer de dividendes cette année. Ce qui lui vaut une dégradation de la part de l’agence américaine Fitch Ratings.
Fin décembre 2019, l’opérateur Orange-Sonatel a été condamné par la justice sénégalaise à payer 404,5 millions de francs CFA pour un litige l’opposant aux salariés de la société PCCI, spécialisée dans la relation client et prestataire de l’opérateur.
Verser les salaires des fonctionnaires ou percevoir les impôts par téléphone : telle est depuis le début du mois de janvier la nouvelle stratégie de la Centrafrique pour lutter contre la corruption et le brigandage. Mais cette numérisation des flux financiers n’en est encore qu’à ses prémices.
Si l’hôtel Hilton de N’Djamena (200 chambres) a bien baissé son rideau le 30 novembre, un accord a été trouvé avec l’État tchadien, qui doit permettre une réouverture au 25 décembre du seul cinq étoiles du pays.
Automatisation, expertise auprès des entreprises, décentralisation, mise à niveau réglementaire… Le directeur associé du cabinet Devlhon Consulting, expert en banques et services financiers, évoque l’avenir des établissements bancaires sur le continent.
Conséquence du recul du géant panafricain et de la pression de ses concurrents (principalement marocains et français), jamais l’écart entre les leaders de la zone franc n’a été aussi resserré.
De l’agroalimentaire à la finance en passant par la distribution, depuis Dakar, Bamako, Lomé ou Abidjan, des femmes et des hommes d’affaires ont fait le pari de développer les activités de leurs groupes dans d’autres pays de la sous-région. Portraits.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a annoncé, le 29 juin, le possible aboutissement, en 2020, d’une nouvelle monnaie commune pour les quinze pays qui la composent. L’effet de surprise a joué à plein, et l’information a suscité peu de réactions parmi les opposants au franc CFA. Il semble en effet que, sur certaines questions, il y ait eu des progrès.
En acquérant 14 % du capital de la banque panafricaine, l’institution intègre pour la première fois dans son portefeuille une entreprise présente dans les pays francophones.
L’incendie qui a endommagé, il y a deux mois, quatre unités de l’unique raffinerie du pays fait peser une lourde menace sur le secteur bancaire local et le budget de l’État. Aucune des solutions envisageables n’est indolore.
Persuadé qu’il faut encore assainir les ratios financiers de son groupe pour en poursuivre le développement, le patron d’Ecobank a demandé à ses actionnaires de patienter. Non sans arguments.
En 2018, la rémunération du comité exécutif d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI) a atteint 14,2 millions de dollars. Soit deux fois le niveau de l’année 2015, lorsqu’est arrivé aux commandes (en septembre) le Nigérian Ade Ayeyemi à la suite du Ghanéen Albert Essien.
Il y a un an, Jeune Afrique notait la difficulté extrême de la tâche confiée à Laurence do Rego, alors directrice de la banque commerciale du groupe. Le pôle chargé des PME concentrait encore 40 % des créances douteuses d’ETI.
Le phénomène des transferts de fonds de la diaspora vers l’Afrique est trop souvent analysé du seul point de vue de leur coût, considéré comme trop élevé.
L’Afrique de l’Ouest francophone a engrangé un peu moins de 30% du chiffre d’affaires du groupe panafricain en 2018, dépassant ainsi le Nigeria comme premier pôle de revenus d’Ecobank.
La Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) à infligé des blâmes aux présidents et directeurs des filiales de six banques et d’un institut de microfinance. En cause, la « détention injustifiée des devises à l’extérieur », mais aussi des violations des règles liées à la lutte anti-blanchiment et le non respect des normes prudentielles.
Deuxième filiale la plus importante (pour son bilan) du groupe bancaire après celle du Nigeria, Ecobank Côte d’Ivoire démarrera l’année 2019 avec un nouveau directeur général.
La récente nationalisation de Skye Bank a fait ressurgir le spectre du krach de 2009-2010, qui avait ébranlé le secteur bancaire du pays. Si les leaders semblent en mesure de résister, les établissements intermédiaires restent vulnérables. Comme il y a neuf ans…