Chasse gardée des États, le réseau de transport électrique constitue aujourd’hui l’un des principaux freins au développement de l’électrification en Afrique. Quelles cartes le continent a-t-il en mains pour y remédier ?
Nachtigal, Kikot, upOwa… Le géant français s’est taillé la part du lion dans l’électricité camerounaise. Une stratégie qu’EDF tend à reproduire aux quatre coins du continent.
Le leader français de l’énergie, qui voit certains de ses projets marocains au point mort, a choisi la Tunisie pour la première implantation hors d’Europe de sa filiale spécialisée dans le solaire. Et ce, malgré des retards là aussi accumulés par le pays dans ce secteur.
Dans la plainte déposée le 4 janvier devant le tribunal de Nanterre, il est reproché à Luc Rémont et à onze Français impliqués dans la construction du barrage de Nachtigal (420 MW) d’avoir manqué à leur devoir de vigilance et à leur obligation d’assister des personnes en danger. Un accident survenu le 30 août sur ce chantier a provoqué la disparition de deux employés.
État des réseaux, place des énergies renouvelables dans le mix énergétique, etc. La vice-présidente Afrique, Moyen-Orient et Méditerranée orientale du groupe EDF revient sur les principaux enjeux énergétiques auxquels fait face le continent.
Des protecteurs de l’environnement dénoncent une demi-douzaine de projets de parcs éoliens qui constitueraient une menace directe pour les parcs naturels du Cap-Oriental.
Potentiel énergétique, impact des investissements, enjeux de la sécurisation des projets… La directrice Afrique de l’électricien français détaille pour Jeune Afrique les priorités de développement sur le continent.
La crise sanitaire et des remous sociaux retardent le chantier de ce barrage à 1,2 milliard d’euros, unique projet d’envergure du français EDF dans le pays. Yaoundé maintient toujours l’échéance de mars 2023.
EDF, Meridiam et le groupe Sifca, via sa filiale Biokala, ont signé un contrat de concession de 25 ans avec le gouvernement ivoirien pour réaliser la plus grande centrale biomasse d’Afrique de l’Ouest à 100 kilomètres d’Abidjan. Un projet attendu de longue date.
Avec l’acquisition de l’allemand Mobisol, le groupe français confirme ses ambitions. Une opération qui se concrétise au moment où l’énergéticien commence à tirer profit de sa nouvelle organisation. Explications.
Entre accompagnement de start-up, prise de participation, potentiel hydraulique et mix énergétique, la directrice Afrique de l’électricien français détaille pour JA la stratégie d’EDF en matière d’innovation sur le continent.
Après avoir remporté, depuis 2010, les appels d’offres des projets électriques Noor I, Noor II, Noor III et Noor IV, Acwa Power vient de perdre celui de Noor Midelt dans des conditions étonnantes.
Le consortium mené par l’énergéticien français a remporté l’appel d’offres émis par l’Agence marocaine des énergies durables (Masen) pour la phase 1 du complexe solaire multi-technologies de Noor Midelt. EDF construira donc la première des unités d’un projet total d’une capacité de 800 MW.
L’entreprise britannique spécialisée dans la fourniture de services solaires off-grid a déjà levé 100 millions de dollars et noué des partenariats avec EDF et Orange.
La Côte d’Ivoire va construire la « première centrale électrique solaire flottante d’Afrique », a annoncé le ministère ivoirien de l’Énergie, qui veut augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique de son pays.
Des accords « engageants et définitifs » ont été signés le 8 novembre entre EDF, IFC et la République du Cameroun pour la construction du barrage et de l’usine hydroélectrique de Nachtigal, au centre du pays. Une signature rendue possible par le récent accord entre Eneo et l’État camerounais, la filiale d’Actis s’engageant à acheter l’intégralité de la future production du barrage.
Le géant français de l’électricité annonce son retour en Afrique subsaharienne avec le « hors réseau » et les « solutions bas carbone » comme axes de développement.
La Banque africaine de développement (BAD) vient d’accorder un prêt de 150 millions d’euros pour la construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal. Avec un coût de construction de 1,05 milliard d’euros, ce barrage est développé conjointement par l’État camerounais, EDF et la SFI, filiale de la Banque mondiale.