Après avoir remplacé la plupart des dirigeants des groupes publics, le chef de l’État sénégalais a pris une décision marquante concernant les contrats signés sous Macky Sall, en dénonçant un important accord avec le groupe saoudien Acwa Power. D’autres pourraient suivre. État des lieux.
Dakar s’ouvre depuis plus d’une décennie à de nouveaux investisseurs, venus notamment du Golfe, de Chine et de Turquie. Pourtant la France demeure le premier partenaire économique du pays, malgré un recul perceptible de ses intérêts commerciaux.
La modernisation des infrastructures s’accélère et tire la croissance béninoise. Porte d’entrée naturelle vers le Niger, le pays espère aussi renforcer sa part de marché au Burkina Faso, où son concurrent Lomé domine.
Le géant français du BTP a remporté le contrat de rénovation et d’extension des quais et du bassin du seul port du Bénin. Montant de la transaction, durée des travaux et date de démarrage… JA fait le point.
Le groupe français construit pour BP la digue brise-lame qui doit protéger l’usine flottante de gaz naturel au large de Saint-Louis. Une vitrine pour décrocher d’autres contrats auprès des pétroliers.
À la perspective d’une manne gazière, Nouakchott rayonnait d’optimisme. Mais les mauvais résultats de BP et l’essor des énergies renouvelables vont différer l’entrée en production.
Présent au Sénégal depuis 1926, le groupe français a étendu sa présence en Afrique de l’Ouest, sa principale zone d’activité à l’international. Il vise particulièrement les chantiers liés à l’énergie.
Confronté à la mainmise occidentale sur l’économie sénégalaise, le président Macky Sall fait le grand écart entre une opinion demandeuse de gages de souveraineté et des « partenaires » qui n’hésitent pas à donner leur avis sur la conduite des affaires du pays.
Faut-il baisser le prix de l’autoroute entre Dakar et l’aéroport international Blaise Diagne ? La question oppose le concessionnaire Senac SA, propriété d’Eiffage, aux ministres de l’Économie et des Infrastructures.
À l’occasion de sa visite officielle à Paris, et avant sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron, le chef d’État malgache Andry Rajoelina a assisté à la signature d’un accord-cadre entre son gouvernement et le consortium Neho, formé par les sociétés Eiffage, Eranove et Themis, en vue de lancer le plus grand projet hydroélectrique du pays.
L’entreprise française Eiffage, associée à Saipem, filiale de l’italien Eni, a remporté un contrat à 350 millions d’euros pour la construction des infrastructures du terminal gazier offshore à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie.
Pour sa première usine, à Djibouti, le géant français du BTP s’est associé à l’espagnol Tedagua, leader européen dans le domaine. Mais Eiffage a désormais dans le viseur d’autres marchés en Afrique, que le groupe pourrait cette fois rafler en solo. Il est notamment question d’une usine de dessalement à Dakar.
Le groupe français s’est vu confier la construction du barrage de Singrobo-Ahouaty, pour un montant de 110 millions d’euros. Un deuxième projet d’ampleur pour le géant du BTP en Côte d’Ivoire, après la réfection du pont Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.
Cédric Sinarinzi, avocat à la cour et Thomas Léonard du cabinet de conseil Okan sont partisans des partenariats publics-privés. Devant la hausse du nombre de divorce, ils offrent leurs conseils pour que ces unions soient durables.
Eiffage Génie Civil et l’espagnol Tedagua construiront une usine de dessalement d’eau de mer. L’UE financera le projet à hauteur de 63 millions d’euros.
Eiffage, le géant français de la construction, construira pour Bolloré la plate-forme portuaire de Tema, au Ghana. Le contrat, d’un montant de 104 millions de dollars, a été signé le 30 octobre.
Associant fonds d’investissement et groupes sénégalais ou étrangers spécialisés dans le renouvelable, les parcs photovoltaïques montent en puissance. Et ce n’est pas fini.
Très présent au Sénégal depuis des décennies, le géant français du BTP entend désormais s’implanter de manière pérenne en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Entretien avec Edgar Coulomb, directeur régional d’Eiffage Infrastructures.