Bousculé par des limogeages en série et un mouvement de grogne sociale, le pavillon mauricien pourrait connaître des changements significatifs après les élections législatives du 10 novembre.
Avec ses 49 destinations et ses plus de 250 fréquences hebdomadaires, Turkish Airlines talonne Ethiopian Airlines et sème ses concurrents en Europe comme dans le Golfe. Le résultat d’une stratégie ambitieuse, soutenue par Ankara.
Tout en essayant, aux États-Unis, de se sortir de la grave crise dans laquelle il est plongé, Boeing ne cesse de multiplier sa présence en Afrique. Ses cibles : les petits transporteurs aux commandes timides, dans lesquels il voit un « investissement à long terme ».
Jusqu’à 850 millions de dollars étaient retenus par Abuja. L’Organisation internationale des transporteurs aériens (Iata) s’est félicitée de la décision lors de son assemblée annuelle à Dubaï. Mais l’Algérie, l’Éthiopie ou encore la zone Cemac restent pointés du doigt.
Plus de deux ans après avoir quitté le marché nigérian, faute de pouvoir rapatrier ses revenus, la compagnie dubaïote a annoncé son retour dans un avenir proche.
Le groupe basé à Dubaï et propriétaire de la compagnie aérienne la plus importante du Moyen-Orient a annoncé un bénéfice annuel net record en hausse de 71% par rapport à l’année précédente.
La présidente du conseil d’administration et le directeur général de la compagnie nationale angolaise ont été remerciés, le 5 décembre, à quelques mois du déménagement des activités dans le nouvel aéroport de Luanda.
D’abord séduites par la connectivité et les facilités fiscales de Dubaï, les entreprises africaines qui y ont installé leur siège voient désormais dans le hub émirati un pôle d’attraction pour leurs meilleurs éléments.
Connectivité mondiale, zones franches attractives, infrastructures grandioses… Dès sa naissance, l’émirat a tout fait pour se démarquer de l’économie tout-pétrole de ses voisins. Et attirer ainsi la fine fleur du business international.
L’Afrique, qui accueille pour la première fois le Sommet mondial du tourisme et du voyage, devrait connaître un net rebond des emplois dans cette industrie qui pèse près de 200 milliards de dollars, selon un rapport du WTTC.
Parfois assimilés l’un à l’autre du fait de la proximité géographique de leurs hubs respectifs, les deux géants du Golfe affichent pourtant de profondes différences. Analyse comparée.
En propre ou avec des partenaires comme la RAM, le pavillon sénégalais veut tourner la page des années difficiles et se penche sur l’extension de son réseau.
Sans le principal opérateur de la zone, l’activité était considérablement réduite en août et en septembre dans les trois aéroports sahéliens. Mais certains acteurs sont parvenus à tirer leur épingle du jeu.
Un an après la prise de fonction de son directeur général, Alioune Badara Fall, le pavillon sénégalais table toujours sur le redressement des comptes et l’équilibre opérationnel en décembre prochain.
Eduardo Fairen, le directeur général de TAAG Angola, est vent debout contre les avantages compétitifs dont bénéficient ses concurrents du Golfe et se dit inquiet des conséquences de l’open-sky africain.
Arrivée en RDC, retour au Maroc, accélération au Nigeria, en Égypte et au Soudan… Si son entrée au capital de Rwandair se fait attendre, la compagnie qatarienne montre un appétit pour l’Afrique qui ne faiblit pas.
L’aéroport dakarois, qui a pleinement retrouvé, et même amélioré son trafic passagers pré-Covid, n’affiche pas encore des résultats aussi satisfaisants pour le fret.
La demande croissante sur le continent et le déclin de South African Airways soulèvent de nouvelles opportunités pour la compagnie du Golfe, qui a restauré l’intégralité de son réseau africain pré-Covid.
Reprenant ses opérations sur le continent, le géant dubaïote des airs reste plongé dans l’incertitude. Emirates compte cependant sur un retour de ses voyageurs entre l’Afrique et l’Asie pour sortir de l’ornière.
Depuis qu’elle a pris la direction d’Emirates Algérie en 2015, Maya Zouggar a procédé à un véritable de tour de force, faisant doubler le nombre de passagers et croître le chiffre d’affaires de la compagnie de 70 %. Portrait.
Quelles ont été les compagnies aériennes les plus performantes dans l’année écoulée ? Jeune Afrique s’est penché sur la dernière étude publiée par OAG (Official Airline Guide), pour déterminer qui sont les bons et les mauvais élèves du continent en matière de ponctualité.
Les dix routes aériennes les plus rentables d’Afrique viennent d’être dévoilées par la société d’analyse OAG. Emirates et les liaisons en Afrique du Sud dominent le classement. Seule route ouest-africaine de ce top 10 : Abidjan-Paris, qui arrive en huitième position.