Alors que l’opération de rachat des parts (51 %) du fonds britannique Actis n’attend plus que l’arbitrage du président Paul Biya pour être bouclée, le gouvernement camerounais a engagé le recrutement d’un consultant pour auditer l’énergéticien détenu à 44 % par l’État.
Le pays a réussi, grâce à la libéralisation du segment de la production, à couvrir la quasi-totalité de ses besoins en électricité. Cependant, l’entrée en service de la centrale de Nachtigal, principal ouvrage de production à ce jour, soulève des inquiétudes quant à la capacité des infrastructures de transport et de distribution à acheminer cette énergie supplémentaire.
LE PORTRAIT ÉCO – Le Marocain a pris les rênes de l’énergéticien depuis plus d’un an. Il prépare la sortie du fonds britannique Actis du capital en essayant de restaurer un climat social apaisé.
Release – filiale de l’énergéticien norvégien Scatec – va étendre ses centrales solaires de Maroua et de Guider. Objectif : contenir les délestages dans le Nord.
Depuis la dernière édition de notre classement des 500 champions africains, 60 nouveaux CEO ont été nommés parmi les lauréats. Portrait des dirigeants des sociétés Sasol, Eskom, Anglo American, Transnet et Eneo, qui traversent toutes actuellement une période difficile.
Cet incident, qui a débuté le 29 janvier – et dont on ignore encore l’origine et l’ampleur –, a affecté les services prépayés de l’énergéticien, et ses clients utilisateurs des compteurs intelligents.
Gestionnaire de deux centrales thermiques d’une capacité globale de 304 MW, Globeleq s’engage à les remettre exceptionnellement en marche moyennant le paiement par l’État camerounais de 30 milliards de F CFA avant le 27 décembre.
Avec un prêt de 100 millions de dollars de l’IFC, Release, filiale de Scatec, va installer de nouvelles centrales solaires hybrides au Cameroun et au Tchad.
L’institution internationale prête 300 millions de dollars à Yaoundé afin d’améliorer la performance financière d’un secteur en proie à un déséquilibre financier structurel, du fait notamment des difficultés de trésorerie de l’énergéticien Eneo.
Incapable d’obtenir le règlement de ses factures par Yaoundé, ce qui le met dans l’incapacité de payer ses fournisseurs, l’énergéticien Eneo traverse une crise sans précédent. Décryptage.
Une coalition improbable de fonctionnaires tapis dans la haute administration et d’activistes évoluant en dehors de l’État s’échine depuis des années à renationaliser des pans entiers de l’économie. Une lame de fond qui risque de perdurer.
Le fonds britannique a déposé auprès du gouvernement une demande de conciliation, afin de préserver ses droits face à la situation de quasi-faillite de l’énergéticien. Faute d’une entente entre les parties à la fin du mois d’août, l’actionnaire de référence va recourir à l’arbitrage.
Le Belge Patrick Eeckelers aura tenu quinze mois à la tête de l’énergéticien. Les grèves à répétition, notamment des sous-traitants, et une atmosphère délétère au sein de la filiale du britannique Actis auront eu raison de lui.
Jusque-là discrète, la diplomatie sud-africaine a décidé de se faire entendre dans la croisade judiciaire déclenchée au Cameroun par Baba Danpullo contre des filiales des groupes de leur pays. Les liquidateurs des entreprises de l’homme d’affaires en Afrique du Sud ont également chargé un cabinet camerounais de les représenter dans les procédures locales.
Le principal actionnaire de l’énergéticien Eneo réclame 186 milliards de F CFA d’arriéré à l’État camerounais. Dans une lettre au Premier ministre, le fonds britannique exige un règlement le 28 avril au plus tard.
Placées entre l’enclume de l’explosion de la facture énergétique et le marteau de la colère sociale encourue face à l’augmentation des prix, les compagnies nationales d’électricité de notre classement des 500 Champions africains avancent en terrain miné.
Pour accroître son portefeuille clientèle, le gestionnaire camerounais du réseau de transport fait les yeux doux aux abonnés moyenne tension de l’énergéticien. Pas certain qu’il y parvienne.
En s’endettant auprès du marché monétaire pour apurer une partie de sa dette auprès de la filiale d’Actis, l’État oblige aussi cette dernière à payer ses fournisseurs. Pour un retour durable à l’équilibre financier dans le secteur ?
Faute d’un modèle économique solide, l’énergéticien dépend des compensations de l’État, qui ne paie plus ses factures. Actis, son actionnaire principal, veut se désengager. Enquête sur un secteur sinistré.
Le Français, qui était l’un des deux directeurs généraux adjoints de l’énergéticien camerounais, a été promu le 28 novembre. Après une riche carrière internationale et notamment africaine, il remplace Joël Nana Kontchou, démissionnaire, à la tête d’un opérateur électrique en difficulté.
Sénégal, Cameroun, Ghana, Afrique du Sud… Vu les déboires de plusieurs compagnies d’électricité nationales sur le continent, quels sont les écueils à éviter et les pistes à suivre pour une gestion plus fiable et saine de ces paquebots nationaux ?
Passée de 0 à 600 millions de dollars de chiffre d’affaires en six ans, Aenergy SA, la compagnie créée par l’entrepreneur portugais, suscite davantage d’interrogations que d’admiration.
Révélée par nos confrères de Jeune Afrique Business Plus, l’information selon laquelle le fonds d’investissement britannique Actis cherche à se séparer d’Energy of Cameroon (Eneo) n’a pas tardé à créer des remous à Yaoundé.
Le quartier administratif ainsi que celui des affaires font partie de la vingtaine de secteurs touchés. La compagnie d’électricité évoque une « panne provoquée par un enfant » sur une des principales lignes d’alimentation de la ville.
Des accords « engageants et définitifs » ont été signés le 8 novembre entre EDF, IFC et la République du Cameroun pour la construction du barrage et de l’usine hydroélectrique de Nachtigal, au centre du pays. Une signature rendue possible par le récent accord entre Eneo et l’État camerounais, la filiale d’Actis s’engageant à acheter l’intégralité de la future production du barrage.
Les désaccords se multiplient entre le gouvernement et le fonds d’investissement, actionnaire de référence d’Eneo, pierre angulaire du système électrique camerounais. Au cœur du conflit, le renouvellement anticipé du contrat de concession de l’énergéticien.
Le distributeur d’électricité Eneo, contrôlé par Actis, attend de voir sa concession renouvelée au Cameroun. Mais la décision de l’État est bien incertaine.
Face à une trésorerie tendue et aux arriérés dus par Yaoundé, la filiale d’Actis éprouve des difficultés à se fournir auprès des producteurs indépendants. Et le retard pris pour renouveler sa concession ralentit le développement de deux projets de barrage.