Alors que les besoins du pays croissent chaque année de 7,5 %, les chantiers de barrages et de centrales ont pris du retard, laissant craindre une aggravation des délestages.
Un consortium formé par les français RTE et Nodalis et l’américain PwC devra finaliser la séparation comptable des actifs du réseau de transport d’électricité camerounais gérés par Eneo et leur transfert à la toute nouvelle Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel), au plus tard en décembre 2017. Objectif : moderniser la distribution, le maillon faible du secteur de l’électricité.
L’énergéticien camerounais Eneo a rendu public pour la première fois son rapport d’activité. Bilan : un bénéfice de 2,2 milliards de F CFA, contre une perte de 406 millions de F CFA l’année précédente.
L’engagement est contenu dans l’avenant N°2 au contrat de concession signé le 07 août entre l’Etat du Cameroun et la filiale d’Actis. Cet accord entérine également le transfert des barrages de retenue de Bamendjin, de Mbakaou et de la Mapé, jusqu’à présent gérés par Eneo, à Electricity Development Corporation (EDC).
Après la prise de contrôle du capital-investisseur britannique, l’opérateur national d’électricité est en mutation. Mais la réorganisation du secteur et les relations avec l’État compliquent la donne.
Pour financer le programme d’investissement d’Eneo (ex- AES Sonel), le capital-investisseur britannique Actis pourrait procéder à une augmentation du capital de la compagnie d’électricité camerounaise.
L’opérateur historique du secteur électrique au Cameroun change de nom et d’identité visuelle pour marquer la rupture à la suite de son rachat par le fonds de capital-risque britannique Actis.