Décriés ou non réalisés, certains projets africains du milliardaire Gautam Adani font peser des doutes sur les ambitions continentales du conglomérat asiatique.
Engagé dans un ambitieux programme de décarbonation, le premier producteur mondial d’engrais phosphatés va désormais bénéficier de la force de frappe de l’énergéticien français.
LE MATCH – Après avoir cédé du terrain face à Pedro Sánchez, Emmanuel Macron s’est rattrapé en actant le soutien de Paris au plan d’autonomie marocain pour le Sahara. De quoi contrarier les ambitions de l’Espagne, qui lorgne de juteux marchés dans les infrastructures et dans l’énergie au Maroc.
Près de cinq ans après avoir confié à l’énergéticien norvégien la construction d’une centrale solaire de 200 mégawatts, les autorités tunisiennes viennent de réattribuer le marché à un concurrent émirati. Plongée dans les coulisses de ce revirement.
En froid avec les autorités tunisiennes, le consortium franco-marocain s’est fait remplacer par le français Voltalia dans la réalisation de la centrale photovoltaïque de Gafsa.
Entrée en production du premier parc éolien du pays en septembre, d’une ferme solaire et d’une centrale biomasse prévues en 2024, des projets bien avancés en géothermie… Djibouti met les bouchées doubles pour devenir le premier pays africain à produire une énergie 100 % verte d’ici à 2035.
En inaugurant le 10 septembre la première installation d’énergie renouvelable du pays, le président Ismaïl Omar Guelleh concrétise son ambition de faire de Djibouti le premier pays d’Afrique à fournir une énergie 100 % verte à sa population.
Des protecteurs de l’environnement dénoncent une demi-douzaine de projets de parcs éoliens qui constitueraient une menace directe pour les parcs naturels du Cap-Oriental.
Deux ans après sa création, le Fonds souverain de Djibouti (FSD) entre enfin en action. Son premier financement, de 35 millions de dollars, va au développement d’un parc solaire dans le désert du Grand Bara, confié à l’émirati Amea Power.
Le groupe français se sépare de 17 sociétés de services énergétiques sur le continent, qui sont reprises par le groupe libanais Butec. Il demeure toutefois présent dans le renouvelable.
Si Djibouti a engagé d’énormes investissements pour renforcer son rôle de carrefour régional, son économie est encore peu diversifiée, maintenant le chômage et la pauvreté à des niveaux élevés.
D’ici à 2021, l’énergéticien prévoit de réduire son activité dans 25 pays, selon un plan global de cessions d’actifs d’un montant de 4 milliards d’euros.
L’annonce, en avril, de la liquidation de Mobisol avait rendu nerveux les investisseurs concernant l’avenir du marché de l’off-grid solaire en Afrique.
Avec l’acquisition de l’allemand Mobisol, le groupe français confirme ses ambitions. Une opération qui se concrétise au moment où l’énergéticien commence à tirer profit de sa nouvelle organisation. Explications.
De nouveaux bailleurs de fonds appuient le secteur, de quoi permettre au Sénégal d’atteindre son objectif : porter à 20 % la part du renouvelable dans le mix énergétique à l’horizon 2020.
Avec l’acquisition de l’allemand Mobisol, le groupe français Engie est en passe devenir leader du marché des installations solaires hors-réseau sur le continent africain.
La procédure d’insolvabilité annoncée en avril par Mobisol, l’un des leaders du marché du solaire domestique, souligne la fragilité du modèle économique du secteur. Après dix années d’investissements massifs, cette industrie voit ses revenus décroître.
Un protocole d’entente a été signé, mardi à Djibouti, entre le ministère de l’Énergie et le groupe français Engie pour la mise en place d’une centrale photovoltaïque d’une capacité de production de 30 Mégawatts (MW).
Entré en 2013 chez Engie, ce Mauricien, diplômé en finance de l’université de Bordeaux, est passé par Gaselys, UBS, Macquarie Bank et Deutsche Bank avant de gravir les échelons chez Engie. Après y avoir dirigé la gestion de l’énergie et du trading, il vient d’être nommé directeur général Afrique.
Depuis qu’il s’est doté d’une division consacrée au continent africain, le géant français, Engie y accélère son développement dans les services et les énergies renouvelables en multipliant les rachats. Au Maroc, en Côte d’Ivoire, en Ouganda… Et il ne compte pas s’arrêter là.
Associant fonds d’investissement et groupes sénégalais ou étrangers spécialisés dans le renouvelable, les parcs photovoltaïques montent en puissance. Et ce n’est pas fini.
En tournée au Maghreb, le Premier ministre français Bernard Cazeneuve a trouvé jeudi à Alger une porte rouverte aux investissements français, avec la conclusion promise d’ici la fin de l’année d’un accord sur une usine PSA Peugeot Citroën dans le pays.
Quasi absentes des projets d’infrastructures du pays il y a quelques années, les entreprises hexagonales reviennent à la faveur du plan d’émergence national. Une tendance de fond ?
Le président sénégalais a inauguré mercredi le lancement des travaux du Train express régional (TER) de Dakar. Réalisée par les entreprises françaises Alstom, Engie et Thales, cette ligne doit relier à terme la capitale au futur aéroport en 45 minutes.
Le fonds d’investissement français Investisseurs et Partenaires (I&P), spécialisé dans l’accompagnement des PME en Afrique subsaharienne, cède les actions qu’il détenait chez le sénégalais Duopharm et le mauritanien CDS.
Les deux groupes français ont remporté l’appel d’offres pour la conception et la réalisation des infrastructures électriques et du système de communication du Train express régional de Dakar, dont la mise en service est attendue fin 2018.
L’énergéticien français envisagerait la cession d’actifs dans l’exploration gazière en Europe et en Afrique, dans le cadre d’un plan de cessions engagé en février, selon l’agence de presse américaine « Bloomberg ».