Engagé à investir 10 milliards de dollars dans le développement du gisement Baleine, le géant italien des hydrocarbures envisagerait de vendre une participation dans ses activités en amont.
Financement de projets pétroliers, accélération de la transition énergétique, développement de solutions renouvelables… Le directeur des opérations ressources naturelles du géant italien liste les priorités d’une « transition juste et équitable ».
Nouvelles découvertes, acquisitions stratégiques, cession d’actifs marginaux… Très actif sur le continent, le pétrolier transalpin accélère le rééquilibrage de son portefeuille africain.
La déclaration finale du forum Investing in African Energy 2024 (IAE), qui s’est tenu à Paris les 14 et 15 mai, souligne que l’Afrique doit faire partie du débat mondial sur la transition énergétique et la justice climatique.
Boosté par l’entrée en production du gisement Baleine et la récente découverte du gisement Calao, Abidjan souhaite intégrer le club des exportateurs d’or noir avant de rejoindre le cartel des pétroliers.
Entre exploration et production, retrait stratégique et transaction astronomique, l’année qui s’achève a été riche pour des groupes comme Sonatrach, TotalEnergies ou Eni. Rétrospective.
L’investissement de 10 milliards de dollars doit permettre au pétrolier italien de construire les multiples infrastructures nécessaires à l’exploitation et au transport des matières premières issues du méga-gisement baptisé « Baleine ».
Malgré son retrait d’un projet et des contraintes opérationnelles sur un autre au Sénégal, le groupe britannique a d’autres perspectives en Angola, en Égypte et en Mauritanie pour se relancer.
Pur produit du géant gazier et pétrolier public algérien, l’ingénieur de 60 ans a connu honneurs et disgrâce avant de retrouver un poste, hautement stratégique, qu’il a déjà occupé en 2019.
À l’heure où le président Alassane Ouattara veut accélérer la prospection, le groupe public se mobilise pour augmenter, à moindre coût, la production de pétrole et de gaz.
La major italienne Eni et son partenaire ivoirien Petroci ciblent une production moyenne journalière de 150 000 barils de pétrole et de 200 millions de pieds cubes de gaz à l’horizon de 2026.
Malgré la multiplication des projets renouvelables portés par les géants de l’or noir, les efforts de ces derniers demeurent limités sur le plan financier en raison de nombreuses contraintes. La donne pourrait-elle changer ?
Les 5 et 6 juin prochain, l’Africa CEO Forum organise son sommet annuel dans la capitale économique ivoirienne. Objectif : définir une riposte africaine aux crises mondiales.
Après la crise liée au Covid, la reprise d’activité des 500 champions africains est quasi générale. Porté par la croissance et la hausse du cours des matières premières, le total de leur chiffre d’affaires a bondi de près de 12 % en 2021.
Le classement des champions de l’énergie et des hydrocarbures en Afrique est marqué par la reprise des cours du pétrole et du gaz qui dope le secteur. Les nouveaux projets devraient permettre une forte montée en puissance des opérateurs nationaux.
Alger a récemment annoncé avoir atteint l’autosuffisance dans ce secteur, un objectif que le gouvernement cherchait à atteindre de longue date. Qu’en est-il en réalité ?
En marge du sommet de l’Union africaine, Abdelmadjid Tebboune a annoncé que l’Algérie comptait consacrer 1 milliard de dollars de son budget à l’aide au développement sur le continent.
La guerre en Ukraine et le Covid-19 ont bouleversé l’économie mondiale. Leur impact se fait ressentir jusque dans la relation entre les deux continents qui se refaçonne au gré d’une « diplomatie du gaz » définissant un nouveau rapport de force.
Avec la série de découvertes intervenues en 2022, Alger occupe désormais, selon Wood Mackenzie, une position centrale dans le nouvel échiquier énergétique. Explications.
Les patrons du géant italien des hydrocarbures Eni et de la Compagnie nationale de pétrole libyenne NOC ont signé ce 28 janvier à Tripoli un accord « historique » pour l’exploitation de deux gisements gaziers au large de la Libye.
Le Premier ministre algérien Aymen Benabderrahmane a accueilli la cheffe du gouvernement italien à l’aéroport d’Alger le 22 janvier. L’Algérie est le deuxième principal fournisseur de gaz de l’Italie.
À la fin de juillet 2022, Félix Tshisekedi a lancé des appels d’offres pour 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers. Objectif : porter à 40 % la part du secteur dans les recettes de l’État pour faire carburer l’économie aux énergies fossiles et se défaire de la dépendance aux mines.
En 2022, la guerre en Ukraine a redistribué les cartes de l’approvisionnement en hydrocarbures. Nigeria, Angola, RDC… De nombreux pays africains disposent des ressources cruciales pour l’Europe, assure le PDG d’Eni.
Cette opération s’inscrit dans la stratégie d’Eni d’ouverture vers le continent – et l’Algérie en particulier, jusque-là deuxième fournisseur d’Italie – pour se fournir en gaz.
Avec la crise ukrainienne, Rome est partie en urgence trouver en Afrique le gaz qu’elle ne peut plus recevoir de Moscou. Une tendance qui promet de s’inscrire dans la durée, quelque soit la couleur politique du Parlement qui ressortira des élections générales du 25 septembre.
Développement des énergies renouvelables, structuration d’une filière agricole, bioraffinage… À Brazzaville, Claudio Descalzi, PDG de la major italienne, a donné corps au projet d’exportation du gaz congolais, qui se déploiera à partir de 2023.