Développement des énergies renouvelables, structuration d’une filière agricole, bioraffinage… À Brazzaville, Claudio Descalzi, PDG de la major italienne, a donné corps au projet d’exportation du gaz congolais, qui se déploiera à partir de 2023.
Pas une, ni deux, mais trois nouvelles découvertes ont été annoncées par la major algérienne. Identité du partenaire, localisation et capacités de production… Ce que l’on sait de la énième manne pétro-gazière de Sonatrach.
La major pétro-gazière algérienne avait déjà annoncé être prête à fournir plus de gaz à l’Europe, dans un contexte de guerre en Ukraine qui fragilise l’Italie, dépendante du gaz russe.
En quête accélérée de diversification de ses sources d’approvisionnement en gaz depuis le début du conflit russo-ukrainien, l’Italie signe un nouvel accord avec le Congo pour la production et l’exploitation de trois millions de tonnes de GNL par an.
Tech, agro-industrie, pétrole et gaz, transport maritime… Jeune Afrique revient sur les transactions phares de ces douze derniers mois, preuve du dynamisme du secteur privé sur le continent.
La major italienne souhaite démarrer dès 2023 l’exploitation du gisement offshore Baleine, qu’elle a identifié il y a seulement trois mois. Elle entend s’appuyer sur son expérience ghanéenne et les bonnes infrastructures ivoiriennes déjà existantes.
Pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, le géant italien place au cœur de sa stratégie la production de biodiesel et de bioéthanol à partir de déchets. Après avoir scellé des accords avec le Congo-Brazzaville, l’Angola et le Kenya, le groupe de Claudio Descalzi vise le Rwanda et le Bénin.
Malgré les ambitions affichées de réduire leurs émissions de CO2, les majors n’ont pas lancé en Afrique autant de projets dans le solaire, l’éolien ou l’hydrogène que sur les autres continents. ENI et TotalEnergies se mettent toutefois en ordre de marche.
Les États africains, dont la Côte d’Ivoire et le Sénégal, ainsi que les compagnies ont promu les ressources gazières pour l’électricité et discuté de la compensation carbone. De grands absents ont été toutefois remarqués. Récit.
Marié à une Congolaise, ancien patron des filiales de Lagos et Brazzaville, fin connaisseur de la Libye… L’ingénieur milanais de 66 ans croit plus que jamais au potentiel africain pour son groupe et dispose d’un réseau italo-africain des plus étoffés. En voici les personnages clés.
De passage à Abidjan, au début d’octobre, le DG du géant italien des hydrocarbures s’est engagé sur un développement accéléré du méga-gisement découvert en septembre et un plan d’investissement à dix chiffres. Voici les coulisses de son entretien à la présidence.
Le potentiel du gisement que vient de découvrir le groupe italien dirigé par Claudio Descalzi ENI est considérable : compris entre 1,5 et 2 milliards de barils de brut, il ouvre des perspectives prometteuses à Abidjan.
« Le casse-tête de la transition énergétique » (1/3). Les majors sont de plus en plus réticentes à se lancer dans de nouveaux projets pétroliers. Mais elles n’abandonnent pas tous les hydrocarbures : le gaz a le vent en poupe.
Sur le continent, Total, Shell ou encore ENI ont mis la priorité sur leurs développements gaziers. Mais leurs projets dans les énergies renouvelables et la compensation carbone restent encore modestes.
Les 15 prévenus – dont le patron d’Eni Claudio Descalzi – liés aux deux géants pétroliers ont été acquittés le 17 mars à Milan. Mais de multiples autres procédures judiciaires font encore durer le suspense autour de cette gigantesque affaire de mauvaise gouvernance pétrolière au Nigeria.
Claudio Descalzi, qui risque huit ans de prison, nie toute action illégale lors d’une transaction au Nigeria. Le dirigeant de la major italienne présente sa défense dans l’un des plus importants procès pour corruption de l’histoire de l’industrie pétrolière.
La saisie à l’aéroport de Montréal de l’appareil soupçonné d’appartenir à l’ex-ministre nigérian du Pétrole Dan Etete, en procès pour corruption en Italie, est vigoureusement contestée devant la justice canadienne.
Même si les majors n’ont pour l’heure officialisé que quelques retards et annulations de projets mineurs, il faut s’attendre à un décalage de un à trois ans de la date de démarrage de la majorité des grands projets d’hydrocarbures. Avec l’aide du cabinet Rystad Energy, Jeune Afrique fait le point.
Alors que le cours du baril s’effondre, rien en dehors de dispositions sanitaires drastiques n’a changé pour les compagnies actives sur le continent. En revanche, si la situation devait perdurer, certains groupes parmi les plus fragiles n’y survivraient pas.
En l’absence d’un accord politique, introuvable, entre belligérants, la solution militaire – et le chaos – continue de prévaloir. Tandis que la Turquie et la Russie s’imposent comme les nouveaux acteurs clés de la crise.
Un ancien ministre nigérian de la Justice, impliqué dans l’un des plus gros scandales de corruption de l’histoire de son pays, a été arrêté à Dubaï, a annoncé jeudi 21 novembre son avocat.
Directeur général de la Confindustria Assafrica & Mediterraneo, Pier Luigi d’Agata brosse le tableau de l’activité des investisseurs italiens en Afrique.
L’Italie s’est hissée au rang de sixième investisseur mondial sur le continent. Les groupes de la péninsule y étendent leurs activités dans le sillage du géant Eni.
En toute liberté, l’ancien ministre nigérian du Pétrole se confie en exclusivité à Jeune Afrique au sujet des soupçons de corruption pesant sur les majors pétrolières Eni et Shell, dont le procès se tient à Milan. Et livre sa version des faits sans le moindre sentiment de culpabilité.
Même si une médiation du président égyptien Sissi, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, a fait baisser la tension entre les présidents kényan et somalien, qui ont annoncé le 25 septembre à New York une reprise de leurs relations diplomatiques, le conflit frontalier entre les deux pays demeure.
Le PDG italien du groupe pétrolier Eni et son épouse congolaise sont ciblés par une enquête pour conflit d’intérêts dans le cadre de partenariats pour des contrats pétroliers en République du Congo.
Pour 800 millions de dollars, le groupe russe vient de mettre la main sur un quart de l’exploitation d’un champ gazier et pétrolier offshore, déjà opéré par l’italien Eni et l’État congolais.