Deux compagnies congolaises ont annoncé, la semaine dernière, la découverte à Oyo d’un gisement de pétrole, estimé à 359 millions de barils. Mais il faut rester prudent quant aux chiffres avancés, prévient le chercheur Francis Perrin. Cette découverte, si elle se confirme, attirera les grands groupes et représente un défi pour Brazzaville.
Le groupe français Total et l’italien Eni investiront 185 millions de dollars pour l’exploration de quatre blocs pétroliers au large des côtes ivoiriennes.
Le procès des compagnies pétrolières Eni et Shell, soupçonnées de corruption lors de l’acquisition d’un bloc offshore, pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les deux majors. Au cœur de l’affaire, l’ex-ministre Dan Etete, premier bénéficiaire du deal.
Eni vient d’annoncer la découverte d’un gisement de pétrole à 180 kilomètres des côtes angolaises. Le consortium composé du groupe italien, de la compagnie publique Sonangol et de SSI Fifteen Ltd y envisage une production conjointe de 20 000 barils par jour.
Déjà sous le coup d’un procès à Milan, les deux sociétés sont désormais également poursuivies au Royaume-Uni.Les autorités nigérianes les accusent d’être en partie responsables de la corruption d’anciens hauts cadres gouvernementaux, qui ont encaissé des pots-de-vin lors de la vente d’un bloc pétrolier en 2011.
Au Cap, où s’est tenue la rencontre annuelle des professionnels du secteur pétrolier africain du 5 au 9 novembre, l’ambiance était au beau fixe, avec un prix du baril de Brent revenu autour de 71 dollars.
L’arrivée au pouvoir de João Lourenço a permis à la major française de renforcer ses positions et de multiplier les projets dans le deuxième État pétrolier du continent.
La major britannique BP a signé le 8 octobre une lettre d’intention entérinant la cession de 50 % de ses parts dans une licence pétrolière et gazière au groupe italien Eni, avec pour objectif de relancer la prospection dès 2019 grâce à l’appui de ce nouveau partenaire très présent en Libye.
Un Nigérian et un Italien ont été condamnés le 20 septembre à Milan à quatre ans de prison suite à l’attribution frauduleuse par les deux majors d’un bloc pétrolier offshore au Nigeria, en 2011.
Le groupe italien devient un acteur majeur du gaz sur le continent grâce à la montée en puissance du méga champ égyptien de Zohr. Il entend aussi capitaliser sur ses actifs en Algérie et au Mozambique.
«Le gaz est le nouveau pétrole ! », affirmait à la fin du mois d’octobre Rodney MacAlister, président du cabinet Monetizing Gas Africa, aux participants de l’Africa Oil Week, la grand-messe annuelle des hydrocarbures.
L’Africa Oil Week 2017 qui s’achève ce vendredi 27 octobre au Cap, a rassemblé près de 1200 dirigeants du secteur pétrolier. Au menu des échanges, la stabilisation du prix du baril, la reprise des activités d’exploration ou encore la question de la monétisation des énormes réserves de gaz mises à jour ces cinq dernières années sur le continent.
Malgré la chute durable des cours du baril, les géants Total, ENI, Shell et BP ont su renouer avec les bons résultats et repartir à l’assaut du continent.
« Garantir une justice pour les communautés touchées par les déversements de pétrole » dans le Delta du Niger. C’est l’objectif de la plateforme participative lancée ce lundi 3 juillet par Amnesty International. Accessible en ligne, cette plateforme doit permettre aux volontaires de rapporter les mauvais agissements des compagnies pétrolières.
Un rapport publié ce lundi par une ONG et un réseau de journalistes d’investigation affirme que les deux compagnies Shell et Eni ont versé de l’argent pour acquérir un bloc de pétrole off-shore nigérian, tout en sachant que l’argent n’irait pas au gouvernement nigérian mais à des individus.
Dan Etete, l’ex-ministre nigérian du Pétrole, déjà condamné en France pour blanchiment d’argent, est rattrapé par une affaire de corruption d’une ampleur sans précédent.
L’agence anticorruption nigériane a annoncé jeudi l’inculpation des deux majors Shell et Eni dans le cadre d’un contrat pétrolier de 1,3 milliard de dollars.
Dans un secteur énergétique en pleine mutation, sur fond d’abondance pétrolière et de compétition intense pour attirer les investissements, les analystes s’opposent sur les perspectives de croissance de la production africaine.
En pleine dégringolade, la production de brut devrait reprendre de la vigueur grâce à un nouveau code des hydrocarbures plus adapté et plus attractif pour les investisseurs étrangers.
Le patron de la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC) et actuel ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, Pascal Houangni Ambourouet, a été nommé ce lundi ministre du Pétrole et des Hydrocarbures.
Alors que l’Africa Oil Week se termine vendredi au Cap, en Afrique du Sud, avec 1200 professionnels du secteur pétrolier, Jeune Afrique fait le point sur les pays qui ont la cote et ceux qui rebutent les investisseurs.
Spécialisé dans les géosciences, le français CGG va réaliser une étude pour l’Institut national du Mozambique pour recueillir des données sismiques au large du pays. Le but ? Améliorer la connaissance de la géologie du pays dont le potentiel gazier et pétrolier est considérable.
Avec le britannique BP, le groupe pétrolier italien ENI vient de trouver un acquéreur pour le gaz naturel liquéfié qu’il entend exploiter au Mozambique, dans le champ récemment découvert et encore en développement de Coral.
Une douzaine de compagnies pétrolières étrangères opérant au Nigeria, parmi lesquelles ENI, Chevron et Total, sont accusées par l’État fédéral d’avoir sous-déclaré leur production entre 2011 et 2014.
La compagnie pétrolière italienne ENI est parvenue à un accord avec ExxonMobil pour la vente d’une participation dans un gisement de gaz au Mozambique, ont rapporté deux personnes informées des négociations, citées par l’agence « Reuters ».
Le géant italien des hydrocarbures, actif dans une quinzaine de pays africains, a clôturé le premier semestre 2016 sur un fort ralentissement de son chiffre d’affaires et une perte supérieure à 1 milliard d’euros, attribuée à « un environnement faible mais en lente amélioration » selon une communication du groupe publié vendredi.
Le géant pétrolier italien Eni sera finalement jugé, de même que son ancien patron Paolo Scaroni, dans une affaire de corruption présumée de sa filiale d’ingénierie et d’exploitation Saipem en Algérie, annonce la presse italienne citant des sources judiciaires.
C’est l’affaire des « tuna bonds » (obligations thonières), autour de la société Ematum, créée en août 2013 par les autorités, qui a mis le feu aux poudres.
Filiale de l’allemand TUI Group, la compagnie aérienne Corsair relance ses vols Paris-Abidjan. Au même moment, son concurrent franco-néerlandais double ses fréquences.
Une nouvelle installation pétrolière du géant américain Chevron a été attaquée par un groupe rebelle dans le delta du Niger, où se concentre la production d’or noir du Nigeria, a indiqué le 26 mai un expert en sécurité maritime.