Les droits de douane que le nouveau président des États-Unis a promis d’imposer à la Chine auront un effet limité sur les économies africaines parce que Pékin a choisi de les aider à refinancer leur dette plutôt qu’à stimuler leur croissance.
Le nouveau directeur exécutif de l’organisme destiné à réparer les préjudices liés au changement climatique a entamé son mandat à l’occasion de la COP29 de Bakou. Avec un objectif : faire de ce nouvel outil une réalité.
Une mission du Fonds monétaire international s’est rendue à Kinshasa du 31 octobre au 13 novembre dans le cadre des discussions relatives à un nouveau programme économique et financier pour lutter contre le changement climatique.
Réduction du délai minimum de franchise des conteneurs, interconnexion des systèmes douaniers, concertations périodiques entre décideurs et opérateurs économiques…. Grâce à une série de mesures, le Togo entend faciliter l’accès total à l’océan Atlantique aux pays de l’Alliance des États du Sahel.
Au premier jour de la COP, les délégations du monde entier ont adopté les règles de l’ONU qui permettront aux signataires d’utiliser les crédits carbone achetés à d’autres pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
L’ancien gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) est le candidat soutenu par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) à l’élection de mai 2025. Il compte incarner le renouvellement à la tête de l’institution panafricaine.
Depuis la visite d’État d’Emmanuel Macron au Maroc, et après avoir écarté l’Hexagone de la liste de ses fournisseurs de blé, Alger cultive le malentendu avec Paris.
Le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux, a déploré mercredi « la très forte baisse des ressources » prévue dans le budget du gouvernement français pour 2025, qui « déformerait » ses activités déployées dans 150 pays.
Les monnaies et marchés africains décrochent légèrement face au dollar ce mercredi 6 novembre après l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Les investisseurs craignent une situation floue plus qu’un réel abandon du continent par la première puissance mondiale.
L’institution accueille un vingt-cinquième administrateur, le troisième pour l’Afrique subsaharienne. De quoi renforcer le poids du continent dans les prises de décisions ?
Près de sept mois après l’introduction de cette nouvelle devise, l’instabilité économique du pays s’aggrave, décourageant les investissements internationaux et érodant la confiance dans le marché local.
L’ACTU VUE PAR – Fer de Simandou, transition en Guinée, Francophonie, développement… De retour des assemblées générales du FMI et de la Banque mondiale à Washington, le ministre guinéen du Plan et de la Coopération a accepté pour Jeune Afrique de revenir sur les grands dossiers qui le concernent.
Une étude dévoile que des rats d’un mètre sont prêts à relayer les chiens renifleurs dans les aéroports tanzaniens. Plus rentables, ils pourraient contribuer à la lutte contre le trafic des produits issus du braconnage.
Le ministère des Finances explique que la levée de fonds de 300 millions de dollars annoncée le 30 octobre « répond à une nécessité de consolidation du financement en raison du report des décaissements » du FMI.
L’Afrique ne doit plus avoir à choisir entre le financement de son développement et celui de l’adaptation au changement climatique. Parce que, proportionnellement, elle ne participe que très peu au dérèglement du climat. Et parce que les règles sont avant tout dictées par les pays développés, au nom de leur sécurité énergétique.
Au-delà du renforcement des liens diplomatiques entre le royaume chérifien et Paris, la visite du président français est aussi l’occasion de concrétiser de nombreux contrats dans des secteurs stratégiques comme l’hydrogène vert ou les chemins de fer.
Perspectives économiques, manifestations anti-FMI, baisse des surcharges… En marge des assemblées annuelles, le chef adjoint de division au département Afrique du FMI, Antonio David, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Une très grande délégation économique accompagnera le président français au cours de sa visite au Maroc prévue du 28 au 30 octobre. Au cœur du programme : des chantiers stratégiques et d’ambitieux projets communs. Explications.
10 CHOSES À SAVOIR SUR – Tour à tour ministre de l’Intérieur, président du Cese, ambassadeur à Paris et ministre de l’Éducation, cet ingénieur hérite d’une fonction aussi sensible que stratégique.
L’État pétrolier d’Afrique australe espère que l’ambitieux projet, soutenu par les États-Unis, attirera les investisseurs nationaux et contribuera à financer la transformation économique du pays.
Qu’importe leur secteur d’activité, les PME continentales se confrontent toujours autant au manque de financements, de talents et de bonnes pratiques de gouvernance. Mais elles ont d’autres points forts, estime le fondateur du cabinet AfricSearch.
L’INTERVIEW ÉCO – Alors que les assemblées annuelles du FMI et la Banque mondiale se tiennent du 21 au 26 octobre, Ajay Banga, le président de la Banque mondiale et Rémy Rioux, le directeur général de l’AFD ont accordé une interview exclusive à Jeune Afrique.
Enjeu majeur de la campagne présidentielle américaine, l’augmentation des droits de douane sur la Chine pourrait donner un avantage au continent. Mais tout dépendra du renouvellement de l’Agoa prévu en 2025.
À quel pays africain le Fonds monétaire international a-t-il le plus prêté ? Le continent en est-il réellement dépendant ? À la veille de l’assemblée annuelle de l’institution de Bretton Woods, qui célèbre cette année ses quatre-vingts ans, voici le bilan en chiffres de l’action souvent décriée du FMI sur le continent.
Rocades, artères, tramway, busway, RER… La capitale économique multiplie les projets d’envergure pour fluidifier son trafic et moderniser son réseau de transport public.
L’ancien président du Sénégal est pour la première fois monté au créneau pour réfuter les chiffres de l’audit des finances publiques avancés par la nouvelle administration d’Ousmane Sonko.
Le plan de développement Vision Sénégal 2050, dévoilé le 14 octobre par le duo Faye-Sonko, multiplie les promesses et envisage un pays moderne, souverain et émergent d’ici à vingt-cinq ans. Un projet qui ne manque pas d’ambition.
À un mois des élections législatives anticipées, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont annoncé un nouveau programme de transformation de l’économie sénégalaise qui remplace le Plan Sénégal émergent de l’administration précédente.