Suspendue pendant trois semaines en raison d’un essoufflement de la demande chinoise, la production vient de reprendre dans la plus grande exploitation de manganèse au monde, gérée par une filiale du géant minier français.
Contraint d’ajuster à la baisse ses objectifs 2024 en raison de la conjoncture défavorable, le groupe français suspend, pour au moins trois semaines, les activités de la mine de Moanda.
Les résultats du classement 30 Mining Impact Champions 2024 d’Africa Business+ indiquent une progression notable en matière de transparence des géants du secteur sur le continent.
Malgré la conjoncture défavorable dans le manganèse et les sables minéralisés que le groupe français produit en Afrique, son délégué général pour le continent souligne la bonne tenue de ses opérations et détaille ses investissements à venir.
Hausse de la production de manganèse, relance du mégagisement de fer de Belinga, interdiction d’exporter l’or brut… Les revenus du sous-sol gabonais ont de quoi compenser le déclin des hydrocarbures. Mais les obstacles sont encore nombreux pour qu’ils soient mieux valorisés.
Un an après la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation, la croissance reste timide et largement dépendante de la production et des cours du brut. Toutefois, la dynamique et les changements structurels sont là. Et ils devraient s’accentuer en 2023. Décryptage.
En signant avec Apollo Minerals et Trek Metals pour la prospection de zinc et de plomb, le Gabon cherche à renforcer son secteur minier, aujourd’hui dominé par le manganèse.
État des lieux des différentes filières, projets d’expansion, diversification du portefeuille… La PDG de l’entreprise française livre pour JA son plan de bataille continental.
Si les exportations de la France en Afrique ont doublé depuis 2001, ses parts de marché y ont été divisées par deux. En cause : une vision archaïque qu’il faut dépasser.
Outre les relations bilatérales et l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba, le directeur de cabinet du président gabonais et le conseiller Afrique d’Emmanuel Macron ont abordé la situation de l’entreprise minière française Eramet et l’implantation de Suez au Gabon.
Okouma : c’est le nom du prochain gisement au Gabon de la Comilog, filiale du français Eramet. Le groupe ambitionne d’atteindre dans le pays une production d’au moins 7 millions de tonnes par an en 2023, et de rester parmi les leaders mondiaux de manganèse, face à une concurrence qui augmente à l’international.
L’entreprise d’ingénierie minière française Eramet construira l’usine d’alumine de Lagune Exploitation de Bongouanou (LEB), dans le Moronou (Centre-Est), fief de l’opposant Pascal Affi N’Guessan.
Le bal des prétendants fait rage autour des mines de manganèse au Gabon. Cette richesse des sols attire les entreprises, qui se sont multipliées sur le terrain depuis 2010.
Au Gabon, la filiale du métallurgiste français Eramet multiplie les cessions à la suite du plan de redressement de sa maison mère et poursuit sa stratégie de montée en gamme dans le traitement du manganèse.