Bien que Pretoria se soit dotée d’une nouvelle loi sur le changement climatique et d’une Commission présidentielle sur le climat, la compagnie nationale d’électricité, Eskom, veut pouvoir « traiter les impacts, les risques et les opportunités » en amont des fermetures de centrales au charbon, cette évolution n’étant pas sans conséquences.
Depuis la dernière édition de notre classement des 500 champions africains, 60 nouveaux CEO ont été nommés parmi les lauréats. Portrait des dirigeants des sociétés Sasol, Eskom, Anglo American, Transnet et Eneo, qui traversent toutes actuellement une période difficile.
L’hiver sud-africain paraît tout d’un coup plus supportable : grâce à El Niño, il fait moins froid. Grâce à la hausse des prix, les entreprises sont moins gourmandes. Et le ministre de l’Électricité se félicite que la production commence à suivre la demande.
Réseaux vieillissant, régions privées d’électricité, scandales à répétition dans les entreprises publiques… L’électrification du continent, objet de tant de promesses, est à la peine. Pour pallier ce déficit, les Africains s’équipent eux même. Décryptage en infographies.
Selon un responsable de la compagnie nationale Eskom, le pays doit s’attendre aux pires pannes d’électricité de son histoire. Avec des coupures pouvant aller jusqu’à 16 heures par jour.
Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large de financements des énergies renouvelables, et de réduction des risques dans une Afrique du sud menacée par des pannes d’électricité gigantesques.
Le financement de 8 milliards de dollars obtenu par l’Afrique du Sud pour son secteur électrique compte moins de 5 % de dons. Les autres pays africains, Maroc, Égypte, Côte d’Ivoire et Sénégal, notamment, n’en attendent pas moins.
L’ancien maire de Pretoria et nouveau ministre de l’Électricité tient entre ses mains l’avenir du président sud-africain. S’il parvient à sauver Eskom du naufrage, le chef de l’État est assuré de sa réélection en 2024.
Placées entre l’enclume de l’explosion de la facture énergétique et le marteau de la colère sociale encourue face à l’augmentation des prix, les compagnies nationales d’électricité de notre classement des 500 Champions africains avancent en terrain miné.
À près d’un an des élections générales en Afrique du Sud, le président a effectué un timide remaniement ministériel pour satisfaire ses alliés et tenter de rassurer les électeurs.
Ingénieur de formation et ancien maire de Pretoria, Kgosientsho Ramokgopa a été nommé ministre de l’Électricité. L’Afrique du Sud a connu plus de 200 jours de délestage en 2022.
Avant son départ de la direction générale, André de Ruyter a, lors de la conférence annuelle Mining Indaba, délivré un diagnostic sans concession en guise de testament. Selon lui, le contexte délétère au sein d’Eskom et l’urgence de la situation énergétique imposent de boucler au plus vite de profondes réformes sectorielles.
Après une année 2022 catastrophique marquée par plus de 200 jours de délestages, les coupures de courant se poursuivent et fragilisent le chef de l’État. Au point qu’il a dû annuler son voyage à Davos.
Démissionnaire de la direction de la compagnie publique d’électricité Eskom, Andre de Ruyter a déposé plainte le 5 janvier après que du cyanure a été retrouvé dans son sang.
Le quatrième rapport de la commission Zondo accuse l’ancien président d’avoir aidé les frères Gupta à prendre le contrôle du plus gros producteur d’électricité d’Afrique. Et d’avoir fragilisé une entreprise, désormais très endettée.
Alors que le recours aux consultants par le gouvernement français fait polémique, les mêmes firmes – McKinsey en tête – ont été citées dans le plus gros scandale de corruption en Afrique du Sud.
L’Afrique du Sud, dont l’économie est handicapée par des délestages fréquents, a annoncé la fin du quasi-monopole de l’entreprise publique d’électricité Eskom. Cette mesure est réclamée depuis des années par l’industrie minière.
Alors que l’activité minière est particulièrement gourmande en eau et en électricité, le ministre sud-africain des Ressources minérales et de l’Énergie, Gwede Mantashe, a créé la surprise à la conférence Mining Indaba, le 3 février, en annonçant la fin prochaine du monopole d’Eskom sur la production d’électricité dans le pays.
Deux fleurons de l’économie sud-africaine à l’agonie. South African Airways de Zuks Ramasia, d’une part, et Eskom d’Andre de Ruyter, d’autre part, espèrent les faveurs de l’État dans la mise en œuvre d’une procédure de sauvetage visant à les remettre à flot. Tout ceci dans un contexte économique morose en Afrique du Sud.
Faute d’avoir pu respecter son engagement de mettre fin aux délestages pendant les congés de fin d’année, le président du géant sud-africain de l’électricité Eskom, Jabu Mabuza, a donné sa démission.
Le gouvernement sud-africain a annoncé lundi la nomination d’Andre de Ruyter, spécialiste du secteur pétrochimique, pour diriger et tenter de redresser le géant public de l’électricité Eskom, au bord du gouffre pour cause de mauvaise gestion et de dette abyssale.
Le président Cyril Ramaphosa a ouvert la Conférence pour l’investissement en Afrique du Sud le 5 novembre, dont il attend 73 milliards d’euros en neuf ans. Bien que l’agence Moody’s n’a pas déclassé à nouveau le pays, la charge de la dette demeure menaçante.
Sénégal, Cameroun, Ghana, Afrique du Sud… Vu les déboires de plusieurs compagnies d’électricité nationales sur le continent, quels sont les écueils à éviter et les pistes à suivre pour une gestion plus fiable et saine de ces paquebots nationaux ?
Le ministre sud-africain des Finances a annoncé mardi une rallonge de 59 milliards de rands (3,8 milliards d’euros) afin de venir en aide au géant public de l’électricité Eskom, cinq mois après un premier plan de sauvetage substantiel.
Comme la croissance économique, le chiffre d’affaires des 500 premières entreprises du classement Jeune Afrique repart nettement de l’avant. La chute des monnaies et la faiblesse des cours des matières premières sont absorbées. Mais les entreprises ne retrouvent pas encore les sommets passés.
Premier pollueur du continent africain, et quatorzième au rang mondial selon Greenpeace, l’Afrique du Sud va mettre en place dès le 1er juin cette mesure écologique destinée à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Une première sur le continent.
Eskom a initié le 14 mars un cycle de coupures de courant sur l’ensemble du réseau national, qui doit durer au moins jusqu’au 17 mars. La compagnie nationale de production et de distribution d’électricité est en proie à de graves difficultés financières qui pèsent sur l’économie nationale.
Même si l’ANC paraît assuré de remporter les élections générales du 8 mai, le président sud-africain voit son autorité contestée. Y compris au sein de son propre parti…
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa vient d’annoncer l’injection de 5 milliards de dollars dans les caisses d’Eskom, l’entreprise nationale de production-distribution d’électricité, endettée de 27 milliards de dollars.