Le départ du Cameroun et de Côte d’Ivoire du géant norvégien témoigne d’une volonté de se concentrer sur l’Afrique orientale et australe. Plus globalement, il interroge sur sa stratégie africaine.
Avec ce repli, le fabricant et distributeur norvégien d’engrais, numéro deux en Côte d’Ivoire derrière Solevo, amorce un recentrage sur l’Afrique australe et l’Afrique de l’Est.
Déjà en compétition avec Yara, le numéro un historique du marché ivoirien des engrais est bousculé par l’agressivité d’un autre opérateur, le négociant ETG.
Clé de voûte du secteur agricole, l’approvisionnement en fertilisant représente un marché stratégique, qui réunit quelques acteurs de poids et une galaxie d’autres opérateurs aux grandes ambitions. Plongée dans un milieu à cheval entre l’économie et la politique.