Pour le fondateur du groupe de conseil et ancien banquier d’affaires de BNP Paribas, le principal défi de l’Afrique francophone est l’enrôlement des travailleurs informels du continent, qu’il estime à 80 % de la population.
Depuis le rachat en 2020 des filiales de BNP Paribas au Mali, au Gabon et aux Comores, l’entrepreneur redouble d’ambitions de Maurice à Abidjan. Madagascar et la Guinée équatoriale sont désormais dans son viseur. JA dévoile les noms de ceux qui constituent son premier cercle.
Renflouées grâce à plusieurs réformes des régimes de pension, les fonds de retraites affichent de nouvelles ambitions, tant dans leurs stratégies d’investissements que dans l’extension de la couverture sociale des travailleurs.
Dans un rapport intitulé « Le coronavirus et l’Afrique », le groupe de conseil Finactu estime que le confinement généralisé de populations qui manquent de filets sociaux (assurances maladie, assurances chômage, retraites…) entraînera une crise économique majeure.
Une nouvelle étude évalue à plus de 1 000 milliards de F CFA (1,52 milliard d’euros) l’impact des nouvelles règles prudentielles, décidées en dehors du continent, sur les banques de la zone CFA. Et questionne la pertinence des décisions des régulateurs.
Pour le président de cabinet de conseil Finactu, Denis Chemillier-Gendreau, l’amélioration de l’espérance de vie à la retraite des Africains signifie aussi l’allongement de la période de versement des pensions par les caisses de retraite, qui doivent se réformer pour y faire face, comme sont en train de le faire le Maroc et la Côte d’Ivoire.
La décision des autorités de régulation d’augmenter le capital minimum requis pour exercer en zone Cima pourrait changer le secteur en profondeur. Suscitera-t‑elle une révolution salutaire ou le chaos ?