Le géant suisse de l’extraction minière devra payer une amende de 2 millions d’euros pour ne pas avoir prévenu des cas de corruption en RDC, liés à son partenariat avec le magnat israélien, Dan Gertler.
Le patron de l’Inspection générale des finances est mis en cause par le procureur de la Cour des comptes au sujet d’un contrat de consultance noué avec la Gécamines. Son entourage évoque, de son côté, un règlement de comptes.
Ce 19 mai 1978, la Légion française, appuyée par des troupes belges, sautait sur cette ville du Zaïre (actuelle RDC), où 2 000 Européens étaient menacés par des séparatistes katangais. Voici le récit qu’en faisait alors Jean-Louis Buchet dans JA.
Pour compter dans le commerce des minerais essentiels et participer à la révolution de l’énergie verte, le géant minier congolais veut tourner la page des scandales et de la mauvaise gestion.
La flambée de l’or noir a propulsé les bénéfices des pétroliers mais n’a pas empêché la marge nette des 500 de tomber à 11,5% contre 14,9% lors de l’édition précédente.
Malgré des soupçons de malversations qui entachent encore les activités de l’entreprise, le président du conseil d’administration de la compagnie minière nationale congolaise espère opérer une montée en gamme rapide, avec comme objectif notamment, la transformation locale des minerais.
Après huit mois d’âpres discussions avec la partie chinoise, le gouvernement congolais, qui dénonçait un accord déséquilibré, a réussi notamment à arracher la révision à la hausse de l’enveloppe dévolue aux infrastructures.
Visé par une procédure judiciaire pour des soupçons de détournement de fonds, l’homme d’affaires cède sa place après 18 ans à la direction de la principale organisation patronale du pays.
Déjà présente en Zambie, la start-up se présente comme une réponse américaine à l’offensive chinoise sur les minerais africains nécessaires à la conception de véhicules électriques.
Soupçonnés de détournement de fonds par la Cour des comptes, l’ex-président du conseil d’administration de la Gécamines et l’ancien directeur général de la Banque centrale sont dans le collimateur de la justice.
L’EGC va désigner des sites pilotes pour lancer un programme de contrôle de l’accès aux mines, de distribution d’équipements de protection et de traçabilité du minerai.
L’inspecteur général des Finances est en première ligne pour dénoncer la « résistance » des entreprises chinoises dans le cadre du « contrat du siècle » et fait pression pour que les termes en soient renégociés. Jeune Afrique fait le point sur les coulisses de ces discussions « difficiles ».
Les industries extractives représentent 46 % des recettes de la RDC. Taxer les sociétés minières en monnaie locale pourrait donc faire les affaires de Kinshasa.
En RDC, où foi et politique entretiennent une relation plus étroite qu’ailleurs, des pentecôtistes jouent un rôle de premier plan dans l’entourage du chef de l’État. Et leur influence dépasse largement la sphère privée.
Avec une augmentation de 31 % de sa production du minerai en 2022, le pays est sur le point de dépasser le Pérou, deuxième derrière le Chili. Mais cette ascension doit s’accompagner d’une gestion transparente et responsable.
En RDC, une task force a été créée par le président en amont de son entretien avec son homologue Xi Jinping, afin d’identifier les axes de discussion de l’accord signé avec Pékin en 2008. JA s’est procuré ce rapport en exclusivité.
Selon l’Inspection générale des finances, des rémunérations fictives font perdre près de 80 millions de dollars par mois à l’État. Une instruction judiciaire a été ouverte.
Selon les informations de Jeune Afrique, le président congolais prépare actuellement son premier déplacement à Pékin. Entre coopération minière et sécuritaire, ce voyage est très stratégique.
Économiste de formation, banquier de profession et minier par passion, c’est à lui que Félix Tshisekedi a donné pour mission de relever la Gécamines, toujours en quête de redevenir un fleuron de l’économie congolaise.
Après la crise liée au Covid, la reprise d’activité des 500 champions africains est quasi générale. Porté par la croissance et la hausse du cours des matières premières, le total de leur chiffre d’affaires a bondi de près de 12 % en 2021.
Les entreprises minières de RDC ne cessent de gagner des places dans notre classement régional des Champions africains. Elles sont désormais trois dans le Top 10, dont une à la première place, contre aucune il y a à peine cinq ans.
Du cobalt et du cuivre en échange d’investissements dans les infrastructures. Quinze ans après la signature de l’accord entre la RDC et des entreprises minières chinoises, la promesse n’a pas été tenue. Décryptage en infographies.
Après la décennie Yuma et l’intérim d’une année de Kaputo Kalubi, c’est un vétéran de l’industrie minière et un connaisseur du secteur bancaire qui prend les commandes de la Gécamines. Un nouvel état-major a également été installé.
Corruption, contrats défavorables, imbroglios judiciaires… La Gécamines cherche à rompre avec son passé. Si le président Tshisekedi et la nouvelle direction générale s’évertuent à redresser l’entreprise publique, les obstacles restent nombreux.
Dans une partie encore confidentielle de l’audit remis au président Félix Tshisekedi, Jules Alingete Key, le patron de l’Inspection générale des finances, détaille les exigences de l’institution pour rétablir l’équité entre les intérêts congolais et chinois. Explications.
Le gisement exploité par Kipushi Corporation (Kico), coentreprise du canadien Ivanhoe Mines et de la Gécamines, s’apprête à redémarrer sa production après trente ans d’arrêt. Un projet qui a nécessité d’énormes investissements, et que ses promoteurs comptent bien rentabiliser.
Un nouveau pacte d’actionnaires pour le Simandou, de la cryptomonnaie pour sécuriser les transactions autour de l’uranium de Namibie, l’accélération de l’exploitation des ressources algériennes… Jeune Afrique passe en revue les grands sujets miniers de 2023.
Ancien ministre des Mines de la RDC, Willy Kitobo Samsoni estime que l’État ne fait plus assez d’efforts pour mettre en œuvre les réformes entamées et déplore le « bradage » des ressources du pays.
Dès l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, Kinshasa et Washington ont noué une relation diplomatique bien plus étroite que du temps de Joseph Kabila. Mais le bilan de ce « partenariat stratégique » est bien plus mitigé qu’espéré.
Audit des entreprises publiques, contrats décortiqués : chacune dans leur style, ces trois figures du monde économique marocain et congolais croient en un développement juste et équilibré.