Le président congolais, Félix Tshisekedi, a annoncé la reconduction d’Albert Yuma Mulimbi – un proche de Joseph Kabila – à son poste de président du conseil d’administration de la Gécamines. Mais c’est un proche de Moïse Katumbi, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, qui présidera désormais la Société nationale des chemins de fer du Congo.
Ayant réglé ses différends avec la Gécamines et la justice britannique, le groupe Eurasian Resources Group mise sur son usine de Metalkol – un projet de 650 millions de dollars –, dont la production de cuivre a débuté. Celle de cobalt est prévue d’ici à la mi-2019.
Un an après son premier rappel à l’ordre, la compagnie congolaise passe ses partenaires étrangers au peigne fin. Objectif : les contraindre à s’acquitter de leurs dus.
Glencore à nouveau dans le viseur des autorités congolaises. Début novembre, sa filiale Katanga Mining a annoncé la suspension des exportations de cobalt de la mine de Kamoto, en raison d’un niveau de radioactivité élevé. Le ministre des Mines conteste cette suspension, et a demandé la conduite d’un audit la semaine prochaine.
Accusée par différentes ONG de malversations, la Gécamines a rendu un rapport intitulé « la vérité sur les mensonges des ONG en RD Congo ». Albert Yuma, le patron de l’opérateur minier national, a qualifié ces attaques de « malhonnêtes et scandaleuses ».
Dans le viseur de la justice américaine pour des opérations en RDC et au Nigeria, Glencore et son emblématique patron Ivan Glasenberg font désormais face à la défiance des investisseurs.
Après avoir frôlé le divorce en avril, les deux partenaires détenteurs de la Kamoto Copper Company (KCC) viennent de conclure un accord, Glencore s’engageant notamment à verser 150 millions de dollars à la société d’État.
Résiliations unilatérales de certains contrats, hausse des taxes, renforcement du contenu local… Si le nouveau code minier de la RDC est l’exemple le plus marquant d’un durcissement de la politique nationale en matière de ressources naturelles, cette réforme s’inscrit dans un contexte bien plus large. Tour d’horizon.
L’homme d’affaires israélien réclame 3 milliards de dollars à l’opérateur suisse qui ne lui a pas versé de royalties depuis cinq mois. Un arriéré dont Glencore conteste le montant, mais pas le principe, et qui s’explique par les sanctions économiques américaines visant Dan Gertler.
Vendredi 20 avril, la compagnie minière contrôlée par l’État, la Gécamines, a assigné en justice la Kamoto Copper Company, la coentreprise qu’elle détient avec une filiale de Glencore pour l’exploitation du cuivre congolais.
La semaine dernière, sept compagnies minières ont claqué la porte de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), présidée par Albert Yuma, sur fond de révision annoncée des partenariats de la Gécamines avec ces sociétés étrangères. Ce dernier leur reproche leur arrogance et leur « obstination à vouloir défendre leurs régimes préférentiels ».
Kinshasa, sûr de son bon droit et encouragé par la flambée du prix des matières premières, semble déterminé à porter jusqu’au bout son nouveau code, quitte à embraser le secteur.
Les crispations sont nombreuses entre le patron de la Gécamines, la société minière de l’État de RDC, Albert Yuma, et Martin Kabwelulu, son ministre de tutelle.
Alors que le gouvernement congolais s’apprête à lancer son nouveau code minier, rien ne va plus entre le président de la Gécamines, la société d’État qui exploite le cuivre et le cobalt de la RDC, et le directeur général de Glencore, son partenaire suisse pour les mines de Kamoto et de Mutanda.
Les professionnels du secteur minier africain se sont retrouvés au Cap, du 5 au 8 février, pour la conférence Mining Indaba, dans un contexte de hausse du prix des minerais. Un seul trouble-fête : la RDC, qui prévoit une réforme du code minier, rendu plus contraignant, et de renégocier les contrats de partenariats de la Gécamines au Katanga.
Selon un rapport dévoilé ce vendredi, la société congolaise d’exploitation du cuivre et du cobalt agirait en véritable « État parallèle » en RDC, négociant les permis avec les autres miniers et opérant sans aucune supervision des institutions d’État.
Un rapport de l’ONG Global Witness baptisé « Distributeur Automatique du Régime » affirme qu’au mois 750 millions de dollars de recettes minières de la RDC auraient été détournés sur trois ans par les administrations fiscales et entreprises minières publiques du pays. En cause : « la conjugaison délétère de la corruption et d’une mauvaise gestion de la part des administrations fiscales et des entreprises minières publiques ».
Combien la Générale des carrières et des mines (Gécamines), société nationale congolaise, qui a finalement donné son feu vert au rachat de la mine de Tenke Fungurume après des mois de bataille, va-t-elle toucher en compensation financière ?
Le Premier ministre congolais sortant s’est confié en exclusivité à Jeune Afrique au sujet de ses cinq années passées à la tête du gouvernement. C’est la première interview qu’il accorde à un média depuis qu’il a quitté ses fonctions.
La Gécamines s’oppose fermement à la cession, pour 1,136 milliard de dollars, à une filiale du chinois BHR Partners, des 30 % de Lundin Mining dans FT Holdings, qui contrôle 80 % de la mine de cuivre de Tenke.
Jean-Jacques Lumumba, un des petits-neveux du héros de l’indépendance congolaise, accuse plusieurs proches du président Joseph Kabila d’avoir détourné de l’argent par l’intermédiaire de la banque BGFI, dont il a longtemps été l’un des cadres. Ses accusations sont étayées par une série de documents remis au quotidien belge Le Soir.
Le groupe minier congolais a lancé une procédure d’arbitrage auprès de la Chambre de commerce internationale (CCI) à Paris pour contester la cession par l’américain Freeport-McMoran de sa participation majoritaire dans le mégaprojet de cuivre Tenke Fungurume Mining.
Le 9 mai 2016, le groupe américain Freeport-McMoran annonçait la conclusion d’un accord définitif avec China Molybdenum pour la vente de sa participation majoritaire dans la mine de Tenke Fungurume Mining, dans le sud-est de la RD Congo.
Sa production est au plus bas, son endettement au plus haut, ses partenaires internationaux lui font faux bond et, pour ne rien arranger, le contexte politique ne joue pas en sa faveur. Bref, la Générale des carrières et des mines navigue à vue.
Où va la Générale des carrières et des mines, dite Gécamines, dont on fêtait cette année le cinquantième anniversaire ? La compagnie minière congolaise est à la peine, entre baisse dramatique de la production, conflit avec les partenaires internationaux et imbroglio politique. « Jeune Afrique » fait le point dans son édition n°2907, en kiosques du 25 septembre au 1er octobre.
Patron des patrons congolais, président de la Générale des carrières et des mines (Gécamines), membre du comité d’audit de la Banque centrale du Congo et homme d’affaires prospère, Albert Yuma Mulimbi – que nous avions surnommé « l’hyperactif » dans un portrait de 2015 – est le grand invité de l’économie RFI-Jeune Afrique.
La Gécamines a fait une offre pour le rachat de la participation majoritaire du groupe américain Freeport-McMoran dans le méga-gisement minier de Tenke Fungurume Mining, dans le sud-est de la RD Congo. Le groupe américain avait accepté, en mai, l’offre de 2,6 milliards de dollars d’une société chinoise. Une transaction contestée par la Gécamines.
Le groupe canadien, deuxième actionnaire de Tenke Fungurume, en RD Congo, a jusqu’au 15 septembre pour faire une offre pour contrer celle de China Molybdenum, qui a proposé jusqu’à 2,6 milliards de dollars pour cette mine de cuivre et de cobalt.