Le champion de l’or blanc, en difficultés ces dernières années, a mené un redressement remarqué. Mais il doit encore consolider sa reprise dans un contexte qui demeure tendu.
Créée discrètement en 2021, cette coalition d’agro-industriels menée par Karim Ait Talb, directeur général délégué de Geocoton, participe au renouveau de l’intérêt de l’exécutif français pour les questions agricoles en Afrique.
Déterminé à devenir l’actionnaire majoritaire du producteur camerounais Sodecoton, le patron d’Advens-Geocoton se heurte à la résistance de l’élite du septentrion.
Les industriels burkinabè dénoncent la contrebande organisée aux frontières avec le Bénin et le Togo. Ils appellent l’Uemoa à agir pour leur survie. Selon eux, le manque à gagner pour l’industrie et l’État se chiffre à plusieurs centaines de milliards de F CFA.
Le production cotonnière du Cameroun est en hausse de 156 000 tonnes (+22%) au terme de la campagne actuelle, qui expire le 22 mai prochain. Une performance due à l’augmentation du rendement.
Grâce à l’entreprise publique, la production de coton affiche une hausse à deux chiffres, au point que le pays a récemment regagné sa place de leader sur le continent. Reste désormais à inscrire ces bons résultats dans la durée.
L’homme d’affaires Abbas Jaber, président du groupe Advens-Geocoton, s’exprimait dans l’émission « Le grand invité de l’économie », diffusée vendredi sur RFI, en partenariat avec Jeune Afrique.
La société sénégalaise a produit l’année dernière 4 000 tonnes de coton de moins qu’en 2015. La détérioration du prix de la fibre et une mauvaise pluviométrie sont les raisons principales de ce mauvais résultat.
La Compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT) a conclu un contrat avec le français Geocoton, fin mars, pour la construction de deux usines d’égrenage de coton et la modernisation de trois autres unités industrielles.
Ce crédit de 35 milliards de F CFA émanant de cinq banques locales est extensible à 40 milliards de F CFA. Il permettra à la filiale du français Geocoton de couvrir la campagne cotonnière 2016-2017. L’entreprise agro-industrielle intervenant dans le septentrion camerounais prévoit de réaliser des recettes de 97 milliards de F CFA cette année.
La PME cotonnière Sodefitex se diversifie dans les céréales et les services au développement agricole. Les caméras de « Réussite » vous font découvrir les dessous de cette mue.
Le gouvernement nigérien a signé le 19 février une convention de partenariat avec le groupe français Geocoton pour relancer la filière cotonnière dans le sud-est du pays.
L’édition 2012 du séminaire organisé chaque année par la société française Geocoton s’est déroulée à Paris, du 1er au 5 octobre, et avait pour thème les perspectives du secteur cotonnier africain.
Hasyma, filiale malgache du français Geocoton, est aux prises avec Bank of Africa (BOA), auprès de laquelle elle s’était endettée au début des années 2000.
Tout finit bien pour Geocoton. L’entreprise attendait un jugement qui aurait pu lui coûter 4,9 millions d’euros de dommages et intérêts et de frais de recouvrement, au profit de l’homme d’affaires Cheick Mohamed Kaba, à propos de reliquats de paiements concernant la construction d’entrepôts dans les années 1980. La cour d’appel de Conakry, dans un arrêt du 8 mars, a finalement condamné l’État guinéen, qui était maître d’ouvrage à l’époque, à verser 4 694 euros à Kaba. Geocoton, filiale du français Advens, veut reprendre le développement de la filière coton et propose d’en réaliser un état des lieux.
La société, propriété depuis 2008 du groupe Advens, traîne derrière elle une vieille querelle avec un entrepreneur local. Dernier épisode en date : la saisie des titres de participation dans sa filiale sénégalaise.