Un conseil d’administration extraordinaire de la société camerounaise a été convoqué ce 10 octobre. Le directeur général de l’entreprise serait désormais sur la sellette. Explications.
Alors que la justice britannique a commencé à se pencher sur les accusations de corruption visant Glencore et les activités du trader pétrolier en Afrique, le Cameroun se perd en spéculations. L’affaire pourrait ébranler jusqu’à la présidence de la République et Paul Biya.
Si les acteurs du continent grapillent progressivement du terrain, l’univers turbulent du trading pétrolier reste dominé par les grandes maisons de négoce au modèle d’affaires extrêmement agressif.
Le géant suisse de l’extraction minière devra payer une amende de 2 millions d’euros pour ne pas avoir prévenu des cas de corruption en RDC, liés à son partenariat avec le magnat israélien, Dan Gertler.
Dans le collimateur de la justice britannique, Alex Beard, l’ancien directeur du trading pétrolier du mastodonte suisse du négoce, vient d’être inculpé de délits de corruption sur le continent.
Le minier britannique, qui a refusé la seconde offre de 38 milliards de livres de BHP, vient de lui accorder une semaine pour faire une offre définitive. Un nouveau développement dans cette série qui tient en haleine le marché minier mondial.
Le géant des matières premières serait intéressé par une reprise des activités du minier britannique Anglo American. Ce dernier avait rejeté, le 24 avril, l’offre de l’australien BHP.
Vitol, Glencore ou encore Trafigura ont été portés par le bouleversement des chaines d’approvisionnement et l’accélération de la demande d’énergie fossile, notamment en Afrique.
La flambée de l’or noir a propulsé les bénéfices des pétroliers mais n’a pas empêché la marge nette des 500 de tomber à 11,5% contre 14,9% lors de l’édition précédente.
Malgré des soupçons de malversations qui entachent encore les activités de l’entreprise, le président du conseil d’administration de la compagnie minière nationale congolaise espère opérer une montée en gamme rapide, avec comme objectif notamment, la transformation locale des minerais.
Depuis 2017, une loi ordonne de réserver la sous-traitance à des entreprises à majorité congolaise. Kinshasa avait mis en place des contrôles dans différents secteurs en septembre 2023 et vient de réouvrir les discussions avec les entreprises étrangères présentes dans le pays.
L’agence de notation rehausse pour la seconde fois en un an la note du Congo. Elle salue ainsi, comme Fitch Ratings et Moody’s quelques mois plus tôt, les réformes mises en place par le pays.
Artisan de la restructuration de la dette de son pays, le ministre tchadien des Finances s’est fait un nom sur la scène internationale. Son credo : augmenter les revenus de l’État en modernisant ses services et en facilitant la vie des entrepreneurs.
Au Cameroun, le patron de la Société nationale des hydrocarbures a ignoré plusieurs instructions venues du Palais d’Etoudi, dans l’épineuse affaire Savannah Energy et du pipeline qui relie le Tchad au port de Kribi, au point d’être écarté par le président. Explications.
Plus grand exploitant de cobalt au monde, l’entreprise suisse sait que Washington accroit sa vigilance sur les conditions d’exploitation des mines. Tout en poussant Kinshasa à revoir ses contrats avec la Chine.
L’avocat Akere Muna a déposé trois dénonciations contre chacune des sociétés impliquées dans le scandale Glencore, afin que la justice se saisisse du dossier. Objectif : retrouver les auteurs avec lesquels le géant des mines et du négoce a collaboré dans le pays.
Un juge fédéral de New York a condamné le géant suisse du négoce de matières premières et de l’exploitation minière à une amende de 700 millions de dollars pour pratiques de corruption, sans toutefois nommer les coupables.
Corruption, contrats défavorables, imbroglios judiciaires… La Gécamines cherche à rompre avec son passé. Si le président Tshisekedi et la nouvelle direction générale s’évertuent à redresser l’entreprise publique, les obstacles restent nombreux.
Par la signature d’un accord portant sur des accusations de corruption en RDC, le géant du trading s’est engagé à verser 180 millions de dollars à Kinshasa.
Pour ses crimes économiques en Afrique, le géant des mines et du négoce vient d’être condamné à l’amende la plus lourde jamais infligée par la justice britannique. Les ennuis judiciaires du groupe suisse ne font que commencer.
Le ministre des Finances a réussi à obtenir le rééchelonnement de la dette du Tchad jusqu’à 2024, au terme de deux ans de négociations. Il nous livre les coulisses de cet accord inédit avec les créanciers du pays, acquis avec l’appui du G20, du Club de Paris, du FMI et de la Banque mondiale.
Après deux ans de négociations dans le Cadre commun mis en place par le G20 et le Club de Paris, N’Djamena est parvenu à un accord de principe sur la restructuration de près de 3 milliards de dollars de sa dette extérieure.
La société de négoce de matières premières et d’exploitation minière avait plaidé coupable de sept chefs d’accusation de corruption liés à ses opérations pétrolières sur le continent.
Le géant des mines et du négoce va offrir à ses actionnaires un dividende spécial, en plus d’un nouveau programme d’envergure de rachat d’actions, à l’issue d’un premier semestre dopé par la flambée des prix des matières premières.
« Dieu, le Congo et lui » (2/4). Pendant la décennie 2000, le milliardaire israélien est devenu omniprésent dans le secteur du diamant en RDC. Retour sur la manière dont l’homme d’affaires, aujourd’hui accusé de corruption et sanctionné par les États-Unis, a constitué son empire.
Une filiale britannique du géant du négoce a officiellement plaidé coupable de sept chefs d’accusation de corruption dans le cadre d’opérations pétrolières au Cameroun, en Guinée équatoriale, en Côte d’Ivoire, au Nigeria et au Soudan du Sud.
Depuis que le géant suisse a plaidé coupable pour des faits de corruption, les regards se tournent vers deux entreprises camerounaises, dont des agents auraient touché des pots-de-vin : la SNH et la Sonara. Des voix, dans l’opposition, s’élèvent pour demander l’ouverture d’une enquête.
Plus d’un an après avoir repris le complexe, l’État n’a pas encore trouvé de nouvel investisseur, mais a pu compter sur le négociant anglo-suisse pour contribuer au financement de Mopani Copper Mines.
Le quatrième rapport de la commission Zondo accuse l’ancien président d’avoir aidé les frères Gupta à prendre le contrôle du plus gros producteur d’électricité d’Afrique. Et d’avoir fragilisé une entreprise, désormais très endettée.
Le Tchad et le Soudan étaient au cœur des discussions lors d’une réunion du Club de Paris, le 15 juillet. Le groupe informel de créanciers espère un geste du géant de négoce pour la dette tchadienne.