Alors que les cours du minerai explosent, portés par une transition énergétique gourmande en cuivre, les équilibres mondiaux de production se redessinent.
La rémunération prévue pour Gary Nagle, le futur remplaçant d’Ivan Glasenberg à la tête du géant des mines et du négoce, est-elle exagérée ? À quelques jours de l’assemblée générale qui doit en décider, la question fait polémique auprès des actionnaires. Décryptage.
Utilisés entre autres par Glencore et Trafigura, les prépaiements de matières premières ont mené le Congo et le Tchad au bord du précipice, estime le FMI. Pour les professionnels du secteur, cette pratique « vieille de plusieurs siècles » a pourtant de beaux jours devant elle.
Les groupes extractifs ont décidé d’appuyer les efforts du gouvernement pour appuyer un développement minier artisanal responsable coexistant avec les sites industriels.
Le pays d’Idriss Deby a sollicité le « cadre commun » mis en place entre le Club de Paris et le G20 pour le traitement de la dette. Ces bailleurs vont par ailleurs sans doute prolonger jusqu’à fin 2021 le moratoire dont bénéficient une cinquantaine de pays, pour la plupart africains.
À huit mois des élections, le président zambien, Edgar Lungu, choisit de faire revenir dans le giron de l’État les mines de Mopani, lourdement déficitaires, et cherche déjà un nouvel opérateur pour y réinvestir.
À quelques jours de voir son dossier examiné par le conseil d’administration du FMI, la République du Congo est enfin proche d’une restructuration de sa dette auprès du trader, a appris Jeune Afrique.
Des ONG accusent l’entrepreneur israélien d’avoir continué à faire fructifier ses affaires en RDC, en dépit des sanctions américaines qui pèsent sur lui.
Le géant suisse fait face à la fronde d’une partie de ses actionnaires qui réclament plus de transparence et l’accélération d’une transition énergétique jugée trop timide.
Longtemps optimistes sur la résilience de leur modèle en Afrique, les producteurs de cuivre, cobalt, bauxite et fer liés à Pékin sont plus prudents. Le soutien du géant asiatique sera-t-il à la hauteur ?
Du fait de la chute des cours, le géant suisse a décidé de suspendre l’activité de sa mine de Mopani, en Zambie, dans l’attente de jours meilleurs. Une décision qui fait suite à la suspension des activités à Mutanda, en RDC, l’an dernier, et que les autorités locales ont peu appréciée.
Le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, vient de signer un protocole d’accord avec le trader Orion. Cette convention prévoit une décote de 30 % de sa dette et un différé de remboursement de quatre mois.
À la tête du groupe suisse de négoce depuis un an, Moussa Diao veut en renforcer les infrastructures, asseoir ses positions dans la filière GPL et étendre son réseau de stations-service.
Une coalition de chercheurs et d’avocats spécialisés dans les actions en justice contre des multinationales a déposé ce lundi devant la Cour fédérale américaine une plainte contre Apple, Microsoft, Alphabet – maison-mère de Google – , Dell et Tesla. Elle accuse ces sociétés d’avoir « aidé et encouragé le travail d’enfants dans les mines de cobalt en RDC ».
L’action du groupe minier suisse a décroché de 6 % à la Bourse de Londres le 5 décembre, quelques heures après la révélation de l’existence d’une enquête menée à son encontre par le bureau de répression des fraudes du Royaume-Uni.
Après avoir annoncé la mise en suspens de la mine de Mutanda, le géant minier suisse dévoile des résultats trimestriels en demi-teinte et des perspectives revues à la baisse pour ses actifs sur le continent.
Le géant suisse du négoce serait prêt à investir 450 millions de dollars en RDC pour construire une usine de traitement du cobalt, deux mois après que son concurrent Glencore a annoncé suspendre l’activité de sa mine voisine.
Les crises en Libye, au Soudan et en Centrafrique ont contraint le chef de l’État à déployer ses troupes et tous ses talents de diplomate. Pas question de se laisser déborder !
Affecté par de mauvais résultats et anticipant les taxes imposées par le nouveau code minier, Glencore suspendra d’ici la fin de l’année sa production à Mutanda, l’une des plus grandes mines de cobalt au monde.
Six mois après l’élection présidentielle, le secteur extractif n’a toujours pas d’interlocuteur. L’entrée en vigueur du nouveau code minier, qui doit redonner plus de pouvoir à l’état, est ralentie. Dans l’incertitude, les investisseurs gèlent leurs projets.
Au moins une quarantaine de mineurs sont morts en République démocratique du Congo dans l’effondrement d’une mine sur un site exploité par Kamoto Copper Company (KCC), filiale du géant suisse du négoce des matières premières Glencore, selon le bilan avancé par les autorités congolaises vendredi.
Une mine de cuivre et de cobalt s’est partiellement effondrée jeudi à Kolwezi (sud-est), tuant 39 personnes. La mine est exploitée par la Kamoto Copper Company (KCC), filiale du groupe minier suisse Glencore.
Alors que l’offre proposée par les premiers producteurs mondiaux de fer est en baisse, le minerai a atteint son plus haut niveau depuis cinq ans, une situation favorable au continent africain, où les compagnies minières relancent petit à petit des projets.
Si Paul Obambi, le patron de Sapro, a enfin vendu une cargaison de fer, reste à savoir si le minerai congolais séduira les industriels chinois, et à résoudre de nombreux problèmes logistiques.
Annoncé en conseil des ministres, l’accord de restructuration de la dette congolaise signé le 29 avril avec la Chine pourrait ouvrir la voie à la conclusion d’un programme d’aide du FMI.
Le géant anglo-suisse, actif notamment le secteur extractif au Cameroun, en Zambie, en RDC et au Nigeria, a revu ses prévisions de production à la baisse pour 2019. Le groupe est par ailleurs sous le coup de plusieurs enquêtes pour corruption.
Des négociations entre la Chine, Exim Bank et la République du Congo ont été axées sur l’annulation ou le rééchelonnement de la dette congolaise, dont 35% sont détenus par Pékin. L’annonce de l’ambassadeur chinois à Brazzaville devrait permettre au pays de conclure un accord avec le FMI.