Glencore à nouveau dans le viseur des autorités congolaises. Début novembre, sa filiale Katanga Mining a annoncé la suspension des exportations de cobalt de la mine de Kamoto, en raison d’un niveau de radioactivité élevé. Le ministre des Mines conteste cette suspension, et a demandé la conduite d’un audit la semaine prochaine.
Le géant pétrolier chinois Sinopec et son rival suisse Glencore, associé à des actionnaires noirs et minoritaires, s’affrontent pour le rachat de Chevron South Africa.
Si l’économie congolaise se porte mieux, beaucoup reste encore à faire. Le pays fait notamment toujours partie des mauvais élèves quant au climat des affaires.
Dans cette tribune, Charles Thiémélé, responsable Afrique du négociant AOT Energy, énonce quatre principes qui pourraient gouverner les accords de prêts gagés sur la production pétrolière.
Dans le viseur de la justice américaine pour des opérations en RDC et au Nigeria, Glencore et son emblématique patron Ivan Glasenberg font désormais face à la défiance des investisseurs.
Alors que Glencore vient de trouver un terrain d’entente avec ses deux principaux partenaires en RDC, la multinationale suisse pourrait être rattrapée par les compromis passés avec ses partenaires congolais.
Dans la foulée du rééchelonnement de sa dette auprès de Glencore et de la remontée des cours du brut, l’État multiplie la mise en production de nouveaux gisements. Avec des perspectives encourageantes.
Sous la pression du FMI, qui menace de ne pas lui apporter son soutien financier, Brazzaville a entamé à la fin du mois d’avril des discussions musclées avec les traders internationaux Glencore et Trafigura.
Après avoir frôlé le divorce en avril, les deux partenaires détenteurs de la Kamoto Copper Company (KCC) viennent de conclure un accord, Glencore s’engageant notamment à verser 150 millions de dollars à la société d’État.
L’homme d’affaires israélien réclame 3 milliards de dollars à l’opérateur suisse qui ne lui a pas versé de royalties depuis cinq mois. Un arriéré dont Glencore conteste le montant, mais pas le principe, et qui s’explique par les sanctions économiques américaines visant Dan Gertler.
L’accord que N’Djamena a conclu avec Glencore en février pour restructurer sa dette doit permettre à l’économie tchadienne de reprendre du souffle. Privatisations, restructuration et diversification : le ministre de l’Économie Issa Doubragne présente son plan d’action.
Vendredi 20 avril, la compagnie minière contrôlée par l’État, la Gécamines, a assigné en justice la Kamoto Copper Company, la coentreprise qu’elle détient avec une filiale de Glencore pour l’exploitation du cuivre congolais.
La semaine dernière, sept compagnies minières ont claqué la porte de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), présidée par Albert Yuma, sur fond de révision annoncée des partenariats de la Gécamines avec ces sociétés étrangères. Ce dernier leur reproche leur arrogance et leur « obstination à vouloir défendre leurs régimes préférentiels ».
Après avoir reçu les représentants des principales compagnies minières du pays, mercredi, Joseph Kabila a annoncé que le code minier sera promulgué « incessamment », avec la possibilité d’effectuer des changements à la marge via les textes d’applications.
Kinshasa, sûr de son bon droit et encouragé par la flambée du prix des matières premières, semble déterminé à porter jusqu’au bout son nouveau code, quitte à embraser le secteur.
Après huit mois de négociations, Glencore a fini par lâcher du lest. Le Tchad et la société de négoce suisse, qui exploite le pétrole tchadien depuis 2013, ont trouvé un accord ce mercredi sur la restructuration de la dette étatique s’élevant à 1,36 milliard de dollars vis-à-vis de la société.
Alors que le gouvernement congolais s’apprête à lancer son nouveau code minier, rien ne va plus entre le président de la Gécamines, la société d’État qui exploite le cuivre et le cobalt de la RDC, et le directeur général de Glencore, son partenaire suisse pour les mines de Kamoto et de Mutanda.
Les professionnels du secteur minier africain se sont retrouvés au Cap, du 5 au 8 février, pour la conférence Mining Indaba, dans un contexte de hausse du prix des minerais. Un seul trouble-fête : la RDC, qui prévoit une réforme du code minier, rendu plus contraignant, et de renégocier les contrats de partenariats de la Gécamines au Katanga.
Avec l’urbanisation des pays émergents, les appétits pour ce métal s’aiguisent. Vedanta Zinc International, numéro deux mondial du secteur derrière Glencore, mise sur la mine de Gamsberg, en Afrique du Sud, pour augmenter sa production.
L’audit révélant des irrégularités sur la comptabilisation de la production de la mine de Kamoto a entraîné le départ de trois administrateurs de Katanga Mining, filiale de Glencore en RD Congo.
La dernière enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (Icij), publiée ce week-end, s’est notamment intéressée à un prêt de 45 millions de dollars accordé par le géant suisse des mines et du négoce Glencore à une entreprise en RDC contrôlée par l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, ainsi qu’à la situation fiscale de sa filiale au Burkina Faso.
Alors que N’Djamena va tenter de collecter 3 milliards d’euros à Paris début septembre, le ministre tchadien de l’Économie et de la Planification du développement défend les efforts engagés par le pays pour relancer son économie.
Dans une récente instruction ministérielle, les autorités congolaises prient huit sociétés minières de déménager leur siège de Lubumbashi (Haut-Katanga) à Kolwezi ( dans le Lualaba voisin), sur fond de recettes fiscales minières contestées.
En RD Congo, le géant suisse a racheté les parts de l’homme d’affaires israélien dans Katanga Mining et Mutanda Mining, mettant fin à une décennie de partenariat économique. Un article de Tom Burgis, journaliste au Financial Times.