Plus d’1,2 million d’euros par jour. C’est le montant des pertes évalué par l’industrie minière ivoirienne, depuis le début des pannes électriques, mi-avril, dans le pays.
Alors que la centrale d’Azito et la Compagnie ivoirienne de production d’électricité font face à des incidents techniques, les industriels ivoiriens saisissent leur ministre à propos des délestages qu’ils subissent.
Gestionnaire de deux centrales thermiques d’une capacité globale de 304 MW, Globeleq s’engage à les remettre exceptionnellement en marche moyennant le paiement par l’État camerounais de 30 milliards de F CFA avant le 27 décembre.
Incapable d’obtenir le règlement de ses factures par Yaoundé, ce qui le met dans l’incapacité de payer ses fournisseurs, l’énergéticien Eneo traverse une crise sans précédent. Décryptage.
Télécommunications en Éthiopie, ports au Sénégal, BII est partout. Le bailleur de fonds britannique a fait le pari d’apporter à l’Afrique le capital patient dont elle a besoin. Explications avec son directeur général.
Le principal actionnaire de l’énergéticien Eneo réclame 186 milliards de F CFA d’arriéré à l’État camerounais. Dans une lettre au Premier ministre, le fonds britannique exige un règlement le 28 avril au plus tard.
Expansion au Maghreb, réduction des effectifs au Cameroun, impact de la pandémie et de la guerre en Ukraine… Le DG du producteur d’électricité britannique, leader sur le continent, maintient ses ambitions africaines malgré un contexte difficile.
Créé en 2002, l’un des plus grands producteurs indépendants d’électricité en Afrique a annoncé le licenciement de 20 % de sa main d’œuvre au Cameroun. Parallèlement, l’entreprise soigne ses actifs en Égypte et investit au Kenya.
À partir du mois d’avril, le pays a été soumis à des coupures d’électricité. « Jeune Afrique » analyse les causes et les enjeux de cette situation qui a duré jusqu’au début du mois d’août.
Alors que Globeleq a lancé, au début du mois de mars, les travaux d’extension de la phase IV de la centrale d’Azito, JA fait le point sur les deux grands projets menés par la Côte d’Ivoire pour développer les capacités énergétiques du pays.
Financé par l’institution britannique CDC Group, le producteur indépendant d’électricité revendique la première place sur le continent, et vise les 5 000 MW d’ici à 2025. Mais il doit composer avec une concurrence toujours plus rude.
À 52 ans, cette Française diplômée de l’ESC Rouen et de l’université de Chicago Booth présidera le conseil d’administration du fournisseur d’électricité. Déjà présidente non exécutive de Voltalia depuis 2014, elle est également administratrice d’Aperam et a dirigé Castrol Lubrifiants Industriel de 2007 à 2009 et Eoxis de 2010 à 2013.