Dans la course au déploiement des câbles sous-marins, Google bénéficie d’une longueur d’avance avec Equiano, tandis que Meta et son consortium 2Africa visent désormais un raccordement en 2024. Une double infrastructure très utile pour le continent.
« Les rois du business » (2/5). Avec Google, BioNTech ou encore le gouvernement émirati parmi ses clients, la start-up basée à Londres s’est offert en quelques années une place de choix dans le club restreint des entreprises de l’intelligence artificielle et du machine learning.
Le patron du géant du numérique en Afrique subsaharienne explique le modèle économique du câble Equiano et revient sur le sujet du stockage des données des utilisateurs africains. Il a répondu aux questions de Jeune Afrique en marge de l’Africa CEO Forum.
Nommé directeur général de la multinationale juste avant la pandémie, le patron de 43 ans n’a pas pu parcourir le continent comme il l’aurait souhaité. En mars, il a effectué l’un de ses tout premiers déplacements officiels à Lomé pour signer l’arrivée du câble sous-marin Equiano.
La firme de Mountain View vient de lancer un programme d’accélération de start-up en partenariat avec Algeria Venture. Quatorze jeunes pousses ont d’ores et déjà été sélectionnées.
Prévu pour arriver d’abord au Nigeria, le câble de fibre optique du géant du numérique a finalement choisi le Togo comme première étape africaine. Ce qui conforte les ambitions de hub digital en Afrique de l’Ouest du pays.
En Afrique, malgré la contraction de l’économie mondiale, le nombre de développeurs a augmenté de 3,8 % en 2021. Tech, salaires, hubs, défis du continent… Comment évolue cette tendance susceptible de modifier les écosystèmes locaux ?
Avec James Manyika, Google a misé sur l’expérience pour choisir son premier vice-président chargé de la technologie et de la société. Après 30 ans chez McKinsey, le Zimbabwéen est reconnu pour ses travaux de recherche en innovation. Portrait.
Les milliards de dollars engagés par les grandes plateformes américaines suffisent-ils à développer un écosystème numérique sain et profitable à tous les Africains ? La question se pose davantage à mesure que le voile se lève sur l’influence qu’elles exercent au sein du continent.
L’accord entre le géant américain et le premier opérateur de téléphonie mobile indien marque son entrée indirecte dans l’actionnariat d’Airtel Africa. Et ouvre la voie du développement de nouvelles offres d’accès aux smartphones, secteur dominé en Afrique par des acteurs chinois, toujours exposés aux risques de sanctions et d’un blocus technologique des États-Unis.
Microsoft, Facebook et Google ont fait leur choix : dans le secteur des nouvelles technologies, les patrons sont le plus souvent… des patronnes. Portraits.
Si nombre de dirigeantes africaines sont à la tête de groupes familiaux, les multinationales n’hésitent plus à recruter des femmes, dont la « compétitivité » est reconnue. Portraits.
Les Gafam sont maintenant considérés comme des alliés par le groupe français, qui mise sur le développement de la data et de la fintech sur le continent.
Les multinationales Apple, Microsoft, Google, Dell et Tesla ont soumis une requête contre la plainte les accusant de bénéficier du travail des enfants dans les mines de cobalt en RDC. Ils ne peuvent pourtant pas nier leur implication.
L’association française de start-up Digital Africa se convertit aux données ouvertes en adhérant au Global Open Data for Agriculture and Nutrition (Godan), alors qu’émerge l’enjeu des données dans l’essor de l’agriculture sur le continent.
En raison de divers retards sur le projet kényan de Turkana, l’accord entre Alphabet, la maison mère de Google, et Vestas, fabricant de turbines d’origine danoise, sur la vente des parts de ce dernier a été résilié.
Accusée de ne pas respecter les règles du Google Play Store avec ses applications de micro-crédit OKash et OPesa au Kenya et OPay au Nigeria, la société norvégienne de logiciels Opera dénonce une manœuvre pour faire chuter son cours en bourse.
Karim Koundi, responsable du pôle télécoms, médias et technologie du cabinet d’audit et de conseil Deloitte, passe en revue les défis des entreprises de la tech africaine.
Google Maps réserve parfois des surprises. À Libreville, le site mentionne, en lieu et place du palais présidentiel, une fictive « Direction générale de la dictature en République gabonaise ».
Le géant de Mountain View vient d’annoncer l’installation d’un nouveau câble sous-marin baptisé « Equiano » et qui reliera Lisbonne au Cap. La première phase du projet doit être concrétisée d’ici à 2021.
Le géant américain Google a choisi le Ghana pour accueillir son premier laboratoire de recherche spécialisé sur l’intelligence artificielle, assurant vouloir répondre aux problèmes socio-économiques, politiques ou environnementaux qui se posent sur le continent.
Sous son air flegmatique, ce Sénégalais de 33 ans est en fait un grand enthousiaste. Patient et très à l’écoute quand il s’agit de parler de sa discipline, l’intelligence artificielle (IA), il n’en reste pas moins extrêmement pressant lorsqu’il en appelle à un réveil panafricain de la recherche scientifique.
C’est à un Africain que l’opérateur français a confié, en mai, la direction de sa zone Afrique et Moyen-Orient. Et c’est à Jeune Afrique que le Sénégalais a choisi de donner sa première interview.
Si l’intelligence artificielle a pour but d’améliorer le niveau de vie et réduire les inégalités, il est nécessaire de développer une expertise au-delà des centres d’innovation actuels, selon Moustapha Cisse.
Protection des données personnelles, souveraineté numérique, fiscalité, lutte contre les fake news… Quelles stratégies le continent doit-il mettre en place pour encadrer l’offensive des Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, etc. ?
Fini le temps des câbles sous-marins et de la fibre optique, jugés trop chers (entre 30 000 et 60 000 dollars, soit entre 26 000 et 52 000 euros, le kilomètre) et qui profitent surtout aux régions côtières. Voici venue l’ère des satellites : moins coûteux, ces derniers permettent de connecter plus aisément les zones reculées à internet et de toucher un public beaucoup plus large.
Si les Gafam se sont lancés dans une course aux données personnelles en Afrique, c’est d’abord pour contrôler la matière première indispensable à la création d’une intelligence artificielle (IA).
Depuis l’entrée en vigueur dans l’Union européenne du Règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD), le monde semble être divisé entre les états qui protègent la vie privée de leurs citoyens et… les autres. Les pays africains se situent plutôt dans cette seconde catégorie.
Les géants du numérique et du high-tech gagnent des sommes fabuleuses mais s’arrangent pour n’en déclarer qu’une infime partie. En Europe comme en Afrique, on réfléchit au moyen de les imposer plus équitablement.