Est-il possible de désintoxiquer l’Algérie de la rente pétrolière ? Oui, répond une nouvelle génération de patrons qui s’attache à revivifier le tissu productif. Si tous ont hérité d’une industrie familiale, chacun s’est fixé comme objectif d’exceller dans son secteur, et de briller bien au-delà du marché domestique. Portraits.
Samedi 30 mars, un conseil exécutif du Forum des chefs d’entreprise (FCE) décidera du maintien ou non d’Ali Haddad à la présidence du patronat algérien.
Les 50 personnalités les plus influentes ont toutes, sans exception et chacune à son niveau, un rôle à jouer pour conduire l’Algérie sur la première voie.
Fort de trois lignes de production flambant neuves, le groupe algérien Benamor s’apprête à mettre sur le marché 460 000 baguettes par jour. Pour les écouler, il songe à un système de franchise.
Le groupe Benamor s’est associé au français Mecatherm pour se développer dans la boulangerie industrielle. A la clé, 150 tonnes de pain produites par jour.
Le groupe familial figure parmi les plus grandes entreprises privées algériennes. Laïd Benamor, actuel PDG du groupe, livre à Jeune Afrique son témoignage sur les conditions du secteur privé algérien.
Le groupe privé algérien Benamor a acquis 60% du capital d’Eriad Corso, une entreprise publique de transformation de céréales. Il compte investir 100 millions d’euros pour réhabiliter et moderniser les installations.
Mohamed Laïd Benamor, PDG du groupe Benamor, mène de front la diversification des activités du leader algérien des conserves de tomates et des pâtes et son extension à l’international.