L’INTERVIEW ÉCO – Alors que les assemblées annuelles du FMI et la Banque mondiale se tiennent du 21 au 26 octobre, Ajay Banga, le président de la Banque mondiale et Rémy Rioux, le directeur général de l’AFD ont accordé une interview exclusive à Jeune Afrique.
Mois après mois, les péripéties autour de la dette zambienne ont fait l’actualité de 2023. Alors qu’un accord semble poindre à l’horizon, retour sur une restructuration scrutée avec attention par le reste du continent.
Présenté comme l’initiative majeure de la COP28, le fonds « pertes et dommages » est perçu comme un élément transformateur pour les pays en développement, et donc pour le continent. L’éclairage de Yamide Dagnet, experte du climat.
L’ambition est de multiplier par trois les fonds alloués à l’Association internationale de développement (IDA) afin de mieux répondre aux besoins croissants des pays les plus démunis, dont la majorité est en Afrique.
En opération séduction lors des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, l’ancien cadre du secteur privé, soucieux de son image soigneusement forgée de défenseur des populations vulnérables, a fait en sorte que l’on ne s’appesantisse pas sur sa – trop – grande proximité avec les intérêts américains.
Dans un contexte de resserrement de l’accès au crédit, pour financer le développement en Afrique, bailleurs de fonds et États recourent à des outils innovants plus à même de convaincre les investisseurs.
Proactif, le PDG de BUA croit ce qu’il voit. Il suit son instinct plutôt que les comportements corporatistes, et fuit toutes les décisions frileuses. Une attitude largement validée par une belle enveloppe accordée par la Société Financière Internationale (IFC).
Augmentation du capital et des investissements, transition énergétique, réformes de la finance du développement… À mi-mandat, le président de la Banque ouest-africaine de développement détaille, en exclusivité pour « Jeune Afrique », l’état d’avancement de son plan stratégique.
PDG et fondateur du champion sénégalais Patisen depuis plus de quarante ans, l’homme d’affaires passe le relais au holding royal marocain Al Mada. Une nouvelle page pour le groupe dont l’objectif est de s’imposer comme « leader de l’agroalimentaire de Dakar à Djibouti ».
À l’occasion d’un échange avec le président du groupe de la Banque mondiale au Maroc, le milliardaire anglo-soudanais a vertement critiqué l’organisation de l’institution internationale.
Si le Sommet de Paris a permis de constater la nécessité d’une meilleure représentation des pays du Sud au sein des institutions de Bretton Woods, l’heure est venue, selon les intéressés, d’accélérer le mouvement à l’occasion des assemblées annuelles des deux institutions au Maroc.
Depuis plusieurs mois, des représentants de haut niveau de la Cemac et de la BDEAC font la tournée des grands rendez-vous du financement du développement pour convaincre les investisseurs de miser sur une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Coulisses.
Devant les médias algériens, le président de la République s’est targué d’un PIB record de « 225 milliards de dollars » en 2022. Un chiffre « officiel » pas vraiment crédible.
L’économiste était auparavant responsable du Sénégal, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et la Gambie au sein de la filiale de la Banque mondiale dévolue au secteur privé. Rencontre.
Le sommet sur le nouveau pacte financier mondial a abouti à un consensus fort entre pays développés et pays en développement : il faut à présent, après le Causus africain de Sal, au Cap-Vert, donner un souffle nouveau à l’agenda de développement, souligne Abdoul Salam Bello, du Groupe de la Banque mondiale.
Déjà installée au Cameroun et en Côte d’Ivoire, la start-up primée au salon Vivatech de Paris est désormais tournée vers le Sénégal, et cible cinq autres pays au total.
Comment améliorer la sécurité alimentaire du continent ? Quels sont les leviers pour lutter contre le changement climatique ? Comment soutenir le commerce interafricain ? En amont de l’Africa CEO Forum, le directeur de la Société financière internationale (IFC) détaille les actions de son institution.
Pas épargnée par la succession de crises mondiales qui ont émergé depuis le Covid, la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) n’a pas dit son dernier mot. Le vice-président de la Banque mondiale pour la région revient sur les enjeux, les perspectives et les avantages comparatifs de ce territoire en pleine mutation.
La Banque mondiale et ses consœurs ont épuisé leurs ressources pour contenir les effets du Covid-19 et de la guerre en Ukraine sur le continent. Mais il existe des solutions pour leur redonner du souffle.
Pandémie de Covid-19, guerre en Ukraine, urgence climatique… Le chevauchement des crises met sous pression les finances des institutions internationales. Avec le risque, pour les pays africains, de ne plus être au centre des programmes d’aide.
Resserrement de l’économie mondiale, chiffres en berne… Quelle place et quelle marge de manœuvre pour le continent dans cette avalanche économique ? Catherine Pattillo, directrice adjointe du département Afrique auprès du FMI, répond aux questions de Jeune Afrique.
À l’aune d’un monde qui s’adapte et évolue crise après crise, les bailleurs internationaux doivent repenser leur modèle. C’est avec cet impératif que s’ouvrent les Réunions de printemps 2023 de la Banque mondiale et du FMI, du 10 au 16 avril à Washington.
En déplacement en Afrique de l’Ouest, le président de la Banque mondiale, qui cèdera son siège en juin, expose dans un entretien exclusif à JA les principes fondamentaux auxquels il croit et sa vision du développement sur le continent.
S’il s’apprête à laisser les rênes de la BM en juin prochain, un an avant la fin de son mandat, David Malpass entend néanmoins achever sa mission sur une note symbolique. Qui rimera donc avec Afrique.
L’acteur énergétique émirati accélère la mise en œuvre de ses ambitions africaines dans le renouvelable. Il vient de s’engager à développer un premier projet solaire de 50 à 70 mégawatts en Côte d’Ivoire.
Désigné par le président américain Joe Biden pour diriger la Banque mondiale, Ajay Banga entame sa tournée mondiale en Côte d’Ivoire pour rencontrer les responsables de la Banque africaine de développement (BAD) et des membres du gouvernement.
Proche de Donald Trump, accusé de climato-scepticisme ou, parfois, d’être un adversaire du multilatéralisme, David Malpass quittera ses fonctions à la tête de la Banque mondiale en juin, soit un an avant la fin de sa mission. Au bout de ses quatre années de mandat, quel est le bilan de l’institution en Afrique ?
Le Fonds africain de développement s’engage à investir près de 41 millions de dollars pour développer l’aviculture, l’agriculture et la pisciculture. Ce projet tourné vers la résilience climatique concerne près de 240 000 personnes.
C’est la première fois que les responsables de la politique financière mondiale se réunissent à Washington depuis la pandémie, et ce jusqu’au 16 octobre. L’un des thèmes centraux est la maîtrise de la flambée des prix des denrées alimentaires.