Alors que l’annonce de sa candidature à la présidentielle devrait intervenir au plus tard dans une semaine, le chef de l’État s’est rendu dans la ville de Tizi Ouzou, en Kabylie, pour inaugurer des projets lancés sous le règne de son prédécesseur.
Livrée avec quatorze ans de retard, marquée par des procès pour corruption, lestée par un budget en augmentation constante, l’autoroute Est-Ouest est-elle au moins cette infrastructure moderne qu’on avait promise aux automobilistes ? Il est permis d’en douter.
Les Kouninef, Ali Haddad, Mahieddine Tahkout… Ils sont en tout 70 à comparaître avec le frère de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika devant la cour d’appel d’Alger pour « abus de fonction » et « blanchiment d’argent ».
Dans sa récente interview accordée à la chaîne Al-Jazeera, le chef de l’État affirmait que l’Espagne était prête à restituer à l’Algérie trois hôtels appartenant à l’ancien homme d’affaires condamné pour corruption et blanchiment. La réalité est plus complexe.
En Algérie, trois anciens responsables liés au ministère de la Communication et à l’agence chargée d’attribuer les publicités de l’État font l’objet de poursuites. Ils sont soupçonnés d’avoir utilisé leur important budget pour favoriser des médias proches du pouvoir à la fin de l’ère Bouteflika.
Accusé d’avoir engagé un cabinet de lobbying américain, l’ex-cacique du régime Bouteflika affirme ne pas connaitre l’existence de ce contrat. Les documents consultés par JA indiquent qu’il n’a effectué aucun versement, mais que ledit contrat court toujours…
Asmidal, filiale de Sonatrach, vient de monter au capital de Fertial, un producteur d’intrants détenu par l’homme d’affaires algérien Ali Haddad, aujourd’hui incarcéré.
L’Union sportive de la médina d’Alger (USMA), un des plus grands clubs algériens, détenu depuis 2010 par le groupe d’Ali Haddad, ETRHB, va être racheté par la société Serport. En coulisses, l’État algérien a encouragé l’opération.
Les ennuis judiciaires d’Ali Haddad, ancien patron des patrons algériens, font toujours peser d’importantes répercussions économiques sur le club de football de l’Union sportive de la médina d’Alger (USMA). L’arrivée d’un sponsor majeur, Serport, soulage la formation algéroise, mais tout n’est pas réglé.
Son arrestation en mars a symbolisé le démantèlement du système Bouteflika. Mais pour son entourage, l’homme d’affaires Ali Haddad est victime d’une cabale politique.
Depuis la chute du président Abdelaziz Bouteflika, plusieurs des hommes d’affaires les plus puissants du pays font l’objet d’enquêtes pour corruption et sont incarcérés à la prison d’El-Harrach. Chronologie.
La vague d’interpellations visant les hommes d’affaires les plus influents du pays porte un coup dur à l’économie nationale, qui était déjà dans une mauvaise passe.
À l’heure où une purge sans précédent se poursuit en Algérie, le patron du groupe ETRHB et ex-chef du patronat Ali Haddad a été condamné lundi 17 juin à six mois de prison ferme et à une amende de 50 000 dinars (370 euros), par un tribunal administratif d’Alger, pour avoir obtenu et utilisé un deuxième passeport.
L’ancien président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), arrêté fin mars alors qu’il tentait de se rendre en Tunisie, est actuellement en détention provisoire dans une cellule individuelle de la prison d’El Harrach, à Alger.
Les 50 personnalités les plus influentes ont toutes, sans exception et chacune à son niveau, un rôle à jouer pour conduire l’Algérie sur la première voie.
Le puissant PDG du groupe familial ETRHB a pris la tête du Forum des chefs d’entreprise (FCE). Une ascension qui devrait permettre à ce soutien inconditionnel du pouvoir politique d’élargir encore davantage son réseau d’influence…
À 43 ans, il est à la tête du premier groupe privé de BTP en Algérie. Discret mais déterminé, il veut maintenant chasser sur les terres de Sonatrach en construisant sa propre raffinerie de pétrole.