Si la Chine est depuis longtemps présente en Tunisie, beaucoup reste à faire pour transformer Pékin en partenaire majeur du pays. Présent fin mai à Pékin, le chef de l’État n’a pas ménagé ses efforts pour approfondir cette relation, quitte à fâcher ses traditionnels alliés occidentaux.
Toujours visé par les sanctions américaines qu’il est parvenu en partie à contourner, le géant chinois des télécoms lance d’importants investissements sur le continent. Et se positionne, via sa filiale africaine, sur les secteurs et les élites numériques de demain.
Un rapport récent dévoile que les gouvernements africains dépensent au moins un milliard de dollars par an pour surveiller leurs populations, de manière parfois illégale.
Un écosystème numérique est en train de se développer au Congo, stimulé par l’ouverture en septembre du Centre africain de recherche en intelligence artificielle. Unique établissement du genre sur le continent, il attire déjà les géants de la tech.
L’organisation publique-privée imaginée par le président rwandais fête ses dix ans au Zimbabwe, dans le cadre de son événement Transform Africa Summit. L’occasion de faire le point sur ses projets, qui ne se concrétisent pas toujours.
Pékin a longtemps investi dans le commerce, les infrastructures et les matières premières au Nigeria. Depuis peu, la Chine s’intéresse de près à l’écosystème tech au Nigeria, notamment. Un secteur en plein essor depuis la crise du naira.
Il occupe aujourd’hui une place centrale dans la stratégie de transformation digitale de son pays. Portrait du patron de la nouvelle Agence des systèmes d’information et du numérique du Bénin.
Depuis Bangkok, où il a invité plusieurs officiels africains des télécoms, le géant chinois a voulu entériner une nouvelle ère de l’internet mobile dédiée à la 5G.
Le pays voit le nombre de développeurs augmenter plus vite que partout ailleurs sur le continent. Mais une partie d’entre eux choisit l’exil, faute d’opportunités.
« Les 50 champions de la tech 2022 » (1/3). Ils dirigent Chipper Cash, OPay, Wave, TradeDepot, Andela mais aussi MTN, Vodacom, Orange, Google, Amazon, Terraco et Huawei : retrouvez dans ce classement exclusif les trente patrons les plus importants de la tech africaine.
Malgré les discussions entre les deux parties, aucun compromis n’a été trouvé concernant la part de salariés étrangers dans les effectifs (environ 90 % selon le gouvernement sud-africain). L’affaire est désormais devant la justice.
Boycotté en Occident, l’équipementier est résolu à maintenir une forte présence en Afrique – de l’Éthiopie au Maroc en passant par la RDC –, où il peut espérer une croissance de son chiffre d’affaires.
Des délégations ministérielles africaines ont participé à cette grand-messe de l’industrie des télécoms, malgré une audience réduite et moins d’acteurs privés, Covid-19 oblige. Reportage.
BTP, technologies, transport maritime… Portrait de trois entreprises espagnoles pionnières sur le continent, de l’Algérie à la Guinée équatoriale en passant par le Kenya.
Dans les cinq prochaines années, la sécurité, la qualité du réseau et la réglementation seront les clés d’un déploiement du mobile money qui pourrait profiter à des centaines de millions d’Africains, estime la directrice financière de Huawei Northern Africa.
GSMA, l’association professionnelle mobile qui organise chaque année le plus grand salon mondial de la téléphonie mobile, a décidé d’annuler l’édition 2020 de l’événement qui devait se tenir à Barcelone du 24 au 27 février, du fait de « l’inquiétude mondiale concernant l’épidémie de coronavirus ». Un dizaine de géants du secteur, comme Facebook et Nokia, s’étaient retirés.
La métropole chérifienne est un chantier à ciel ouvert depuis 2015. Outre l’ouverture d’hôtels, l’offre immobilière pour les entreprises s’agrandit. Mais le manque de coordination des dirigeants publics freine la croissance de la Ville blanche.
Karim Koundi, responsable du pôle télécoms, médias et technologie du cabinet d’audit et de conseil Deloitte, passe en revue les défis des entreprises de la tech africaine.
Disparu du top 5 des plus gros livreurs de smartphones sur le continent, Apple cède sa place aux marques chinoises, comme Tecno ou Xiaomi, qui profitent elles aussi d’un marché en croissance annuelle de 6 % et rattrapent le leader Samsung.
Face aux sanctions américaines, le géant chinois Huawei conserve sur le continent le soutien des États et des opérateurs. Les conséquences commerciales sont dans l’immédiat limitées.
Représentants politiques, marques et fournisseurs d’accès : tous les grands acteurs des télécoms actifs en Afrique et dans le monde entier étaient réunis cette semaine à Barcelone, pour le Mobile World Congress.
Depuis 2011, Huawei a mis en place une gouvernance particulière avec à sa tête trois « présidents tournants » qui se relaient tous les six mois. Ren Zhengfei, le fondateur du groupe, a choisi ce système original pour lui succéder.
Le géant chinois des télécoms Huawei a signé un accord avec Telecom Egypte pour y créer sa première plateforme de données pour le « cloud » sur le continent, a annoncé le ministère égyptien des Télécoms, en marge du salon du mobile de Barcelone.
Détenteur du monopole sur ce réseau et de l’exclusivité de la gestion de la bande passante internationale, l’opérateur historique camerounais, devenu rentier, ne parvient pas à se réinventer.