Condamné en première instance à verser près de 600 millions d’euros à Inwi, Maroc Telecom avait fait appel de la sentence en janvier. La cour d’appel de commerce de Rabat a décidé de maintenir le jugement.
Le géant marocain des télécommunications renoue avec la croissance, aussi bien au Maroc qu’en Afrique subsaharienne. 2024 prend le même chemin en dépit de l’affaire qui l’oppose à l’opérateur royal Wana.
Quelques mois après avoir payé une astreinte de 230 millions d’euros, l’opérateur historique marocain a été condamné à payer près de 600 millions d’euros à son concurrent.
Artisan de la modernisation du secteur marocain des télécoms, puis de l’expansion de l’opérateur historique dans le royaume et en Afrique, l’ex-ministre, devenu l’un des dirigeants d’entreprise les plus influents du pays, traverse une zone de turbulences sans précédent.
L’opérateur historique marocain avait été sanctionné financièrement pour ne pas avoir partagé ses infrastructures, à la suite d’une demande du régulateur dans le cadre d’une affaire d’abus de position dominante.
Le numéro un subit les récentes décisions d’un régulateur moins acquis à sa cause depuis 2020. Cette situation ouvre des perspectives à Inwi et Orange, qui progressent sur tous les fronts.
Sous la houlette de son nouveau PDG, Azzedine El Mountassir Billah, le troisième opérateur marocain compte se lancer hors de ses frontières. Reste à trouver la bonne formule.
Après avoir bouclé la restructuration du troisième opérateur marocain, Nadia Fassi Fehri passe le flambeau à Azzedine El Mountassir Billah, l’ancien patron de l’ANRT, le gendarme des télécoms.
En s’acquittant de l’amende de 3,3 milliards de dirhams infligée par le régulateur suite à une plainte du concurrent Inwi, Maroc Telecom confirme une accalmie dans un secteur marocain des télécoms jusqu’ici caractérisé par de vives tensions entre opérateurs.
Le conseil d’administration du troisième opérateur marocain a décidé de retirer la plainte qu’elle avait déposé en 2018 au tribunal de commerce de Rabat contre Maroc Telecom. Ce choix intervient après que le régulateur a sanctionné lourdement fin janvier ce dernier pour « abus de position dominante ».
Engagé dans un bras de fer réglementaire et judiciaire contre Maroc Telecom, la filiale du holding royal Al Mada et du koweïtien Zain vient de faire condamner le groupe dirigé par Abdeslam Ahizoune à une amende de 3,3 milliards de dirhams pour « abus de position dominante ».
L’opérateur devance tout le monde et lance son offre de paiement mobile. « Inwi Money » aidera à limiter l’utilisation du cash dans les transactions quotidiennes.
Durant le MPay Forum de Casablanca, à la mi-juin, Wana Corporate (Inwi) a annoncé le lancement d’ici à quelques semaines de son offre de paiement mobile.
L’ancien PDG de Wana, libéré le 31 mai, a dû trouver un accord à l’amiable avec l’administration des douanes qui avait demandé la contrainte par corps pour l’exécution d’un jugement le condamnant à plus de 50 millions d’euros d’amende. Et il doit encore faire face à un autre procès en civil…
Au Maroc, le duel de l’année se fera devant le tribunal de commerce de Rabat. Inwi, le troisième opérateur téléphonique du pays, a déposé une plainte contre son rival le géant Maroc Telecom (IAM) pour concurrence déloyale.
Le régulateur marocain des télécoms vient d’attribuer des licences 4G aux trois opérateurs actuellement actifs dans le royaume. Maroc Telecom, Méditel et Inwi vont débourser 2 milliards de dirhams (187 millions d’euros) pour s’offrir ce service de nouvelle génération.
L’opérateur voit sa rentabilité s’éroder. Pour résister, il mise sur l’internet. Sa stratégie : appliquer à ce marché les recettes qui lui ont réussi dans le mobile.