Résolues à sauver de la faillite la compagnie nationale d’eau et d’électricité, les autorités renégocient ses contrats d’achat et cherchent d’autres fournisseurs.
Depuis juin 2019 et la baisse des prix à la pompe décrétée par le gouvernement malgache – une promesse de campagne du président Rajoelina –, rien ne va plus entre l’État et les distributeurs de carburant.
La compagnie nationale d’eau et d’électricité de Madagascar est un véritable gouffre financier pour l’État malgache, selon une récente étude de la Banque mondiale. Pour retrouver l’équilibre, en plus de lutter contre les pertes techniques et le vol, les autorités devront mettre à contribution les principaux clients et les fournisseurs d’énergie.
Le malaise dans le secteur pétrolier malgache s’aggrave. Galana a déposé un recours gracieux auprès de l’État pour se faire rembourser son dû, après que la compagnie Jovena a signé un accord avec les ministres des Finances et de l’Énergie.
Le ministère malgache de l’Énergie a entamé fin février des négociations avec la compagnie nationale d’eau et d’électricité, la Jirama, et ses principaux fournisseurs d’énergie. Objectif : revoir les contrats d’achat d’électricité et limiter les pertes.
En poste depuis janvier 2015, Gervais Rakotoarimanana, le ministre malgache des Finances, a annoncé ce lundi sa démission, « faute de soutien » de la part du gouvernement. La présidence malgache a annoncé que Mme Vonintsalama Andriambololona prendra sa suite.